La Directrice de recherches à l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) Paris, et secrétaire générale adjointe de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH). Sophie BESSIS a qualifié «la révolution tunisienne est d’une grande nouveauté». En effet, lors d’une conférence sur «Démocratie et développement : quels enseignements pour l'Afrique peut-on tirer des révoltes arabes ?» qu’elle a animé ce samedi 21 mai à Dakar dans le cadre de la série «LEADERSHIP ET MUTATIONS» de LEAD Afrique Francophone, elle a estimé que cette révolution «n’est pas seulement une révolte sociale, une révolte politique, révolte intellectuelle, elle est tout cela à la fois». Pour la franco-tunisienne, c’est une révolution à la fois extrêmement moderne totalement mixte, totalement séculière dont les mots d’ordre ont emprunté le registre des principes universels: Dignité, Liberté et Egalité.
«On n’a pas entendu un seul mot d’ordre religieux dans les rues de la Tunisie pendant toute la période révolutionnaire. Et quel que soit les risques, et ils sont loin d’avoir disparus, qui sont inhérents à tout processus révolutionnaire, et les risques sont encore en Tunisie, la Tunisie est dans une période de très grande fragilité» a-t-elle laissé entendre.
Pour les enseignements à tirer, la secrétaire générale adjointe de la FIDH d’indiquer: «d’abord le développement à supposer qui signifie quelque chose n’est plus une spécificité de l’évolution historique du Sud qui n’épouserait que le champ de l’économie. Il s’incarne dans une aspiration politique générale et donc la question du développement devient une question obsolète pour moi».
Elle a aussi fait comprendre que: «l’essentialisation des différences entre le Nord et le Sud n’est plus de mise. Il n’y a pas des trajectoires différents, évidemment nos histoires ne sont pas les mêmes. Evidemment il est hors de question de prendre le Nord pour model puisque le model du Nord est en train de s’épuiser en son centre même. Donc il serait regrettable de le copier». Mais, dit-elle, «il n’y a pas de différence de nature dans les aspirations des peuples et cela je crois que c’est quelque chose d’extrêmement important».
«La démarche inspirée de «Leadership et Mutation» permet aux jeunes leaders de mieux appréhender les enjeux des processus en cours. Elle leur permet également de bénéficier d’un cadre pour l’action permettant de s’organiser en vue de susciter par eux et avec eux un éveil de conscience citoyenne et des attitudes plus conformes aux principes du développement durable» ont fait savoir les organisateurs.
«On n’a pas entendu un seul mot d’ordre religieux dans les rues de la Tunisie pendant toute la période révolutionnaire. Et quel que soit les risques, et ils sont loin d’avoir disparus, qui sont inhérents à tout processus révolutionnaire, et les risques sont encore en Tunisie, la Tunisie est dans une période de très grande fragilité» a-t-elle laissé entendre.
Pour les enseignements à tirer, la secrétaire générale adjointe de la FIDH d’indiquer: «d’abord le développement à supposer qui signifie quelque chose n’est plus une spécificité de l’évolution historique du Sud qui n’épouserait que le champ de l’économie. Il s’incarne dans une aspiration politique générale et donc la question du développement devient une question obsolète pour moi».
Elle a aussi fait comprendre que: «l’essentialisation des différences entre le Nord et le Sud n’est plus de mise. Il n’y a pas des trajectoires différents, évidemment nos histoires ne sont pas les mêmes. Evidemment il est hors de question de prendre le Nord pour model puisque le model du Nord est en train de s’épuiser en son centre même. Donc il serait regrettable de le copier». Mais, dit-elle, «il n’y a pas de différence de nature dans les aspirations des peuples et cela je crois que c’est quelque chose d’extrêmement important».
«La démarche inspirée de «Leadership et Mutation» permet aux jeunes leaders de mieux appréhender les enjeux des processus en cours. Elle leur permet également de bénéficier d’un cadre pour l’action permettant de s’organiser en vue de susciter par eux et avec eux un éveil de conscience citoyenne et des attitudes plus conformes aux principes du développement durable» ont fait savoir les organisateurs.