Les avocats d'Abdulqader Guled Said et Abduraman Ali Samatar réclament 450 000 euros pour le préjudice subi par leurs clients.
Les deux hommes avaient été interpellés par les forces spéciales françaises en 2008, juste après la prise d'otages du Ponant. Ils circulaient avec quatre autres Somaliens dans un 4x4 transportant des armes et une partie de la rançon versés pour la libération du luxueux voilier.
« Mais mon client n'était que le frère d'un des pirates condamnés dans cette affaire, il n'a lui-même jamais mis les pieds sur le Ponant », précise Me Augustin d'Olonne, avocat d'Abdulqader Guled Said, il a passé quatre ans en prison pour rien, souligne l'avocat.
Me Augustin d'Olonne
Avocat de l'un des acquittés somaliens
« C'est trois fois moins que ce qu'on a l'habitude de donner à des gens qui ont subi des enfers carcéraux de ce type-là »
Acquittés et remis en liberté il y a quatre mois, Abdulqader Guled Said et Abdurahman Ali Samatar, les deux acquittés sont désormais hébergés dans un foyer de la banlieue parisienne et bénéficient d'une allocation de 350 euros par mois en attendant la réponse à leur demande d'asile en France.
Ils vont aussi toucher leurs 90 000 euros d'indemnisation, à titre provisoire, le temps que la justice examine l'appel introduit par leurs avocats qui réclament cinq fois plus.
RFI
Les deux hommes avaient été interpellés par les forces spéciales françaises en 2008, juste après la prise d'otages du Ponant. Ils circulaient avec quatre autres Somaliens dans un 4x4 transportant des armes et une partie de la rançon versés pour la libération du luxueux voilier.
« Mais mon client n'était que le frère d'un des pirates condamnés dans cette affaire, il n'a lui-même jamais mis les pieds sur le Ponant », précise Me Augustin d'Olonne, avocat d'Abdulqader Guled Said, il a passé quatre ans en prison pour rien, souligne l'avocat.
Me Augustin d'Olonne
Avocat de l'un des acquittés somaliens
« C'est trois fois moins que ce qu'on a l'habitude de donner à des gens qui ont subi des enfers carcéraux de ce type-là »
Acquittés et remis en liberté il y a quatre mois, Abdulqader Guled Said et Abdurahman Ali Samatar, les deux acquittés sont désormais hébergés dans un foyer de la banlieue parisienne et bénéficient d'une allocation de 350 euros par mois en attendant la réponse à leur demande d'asile en France.
Ils vont aussi toucher leurs 90 000 euros d'indemnisation, à titre provisoire, le temps que la justice examine l'appel introduit par leurs avocats qui réclament cinq fois plus.
RFI