Parce que toute personne vivant avec le Vih n’est pas forcément membre d’une association de personnes vivant avec le Vih ni sous protocole de recherche, l’Ancs, en tant que partenaire, soutient le Centre de traitement ambulatoire (Cta) dans la prise en charge psychosociale des PvVih qui désirent rester dans l’anonymat absolu. ‘Il y a d’autres personnes vivant avec le Vih, qui le connaissent, mais qui ne sont pas prêtes à rencontrer d’autres personnes vivant avec le Vih. Ce sont des gens qu’on ne peut pas obliger à aller militer dans les associations. L’Ancs s’est dite qu’il faudrait qu’on fasse quelque chose pour ces personnes’, a expliqué la directrice exécutive de l’Alliance nationale de lutte contre le Sida (Ancs), Mme Maguette Mbodj.
L’importance du partenariat Ancs-Cta, selon Mme Mbodj, est que l’essentiel des personnes vivant avec le Vih qu’on prend en charge au niveau du Cta, ne sont pas systématiquement membres d’associations de personnes vivant avec le Vih. Et pour combler ce gap, l’Ancs a mis des ressources à la disposition du Cta ‘pour qu’au moins ces personnes, en attendant qu’elles décident de militer ou non dans une association, puissent bénéficier des services de prise en charge communautaire’. Le partenariat Ancs-Cta a nécessité un budget global de 252 millions 158 mille 057 F Cfa.
L’autre intérêt du Cta qui semble séduire la directrice exécutive de l’Ancs, c’est que le centre reconnaît le travail des acteurs communautaires. ‘Au niveau du Cta, des personnes vivant avec le Vih fournissent des services. Dans la mesure où ils sont formés comme des médiateurs, ils sont responsabilisés pour la recherche des perdus de vue. De même qu’ils animent les groupes de parole, aident les autres PvVih dans l’observance du traitement. On voit aussi des médiateurs qui sont des Msn, c’est-à-dire, des hommes qui entretiennent des rapports sexuels avec des hommes. C’est aussi une manière de valoriser la personne quel que soit son statut, son orientation sexuelle’, souligne Maguette Mbodj qui parle de ‘valorisation du statut communautaire’.
L’Ancs est responsable de la prise en charge communautaire des personnes vivant avec le Vih, leur prise en charge médicale étant sous le contrôle du Cnls et du Cta. Dans sa stratégie, l’Ancs travaille en étroite collaboration avec le Cta qui prend en charge les personnes vivant avec le Vih et couvre l’ensemble de leurs besoins dont ceux de prise en charge communautaire, notamment nutritionnelle, scolaire, de transport, d’achat des ordonnances ainsi que l’organisation de groupes de parole et de projets générateurs de revenues. L’Ancs accorde aussi de petits financements aux PvVih.
Source: Abdoulaye SIDY (WALFADJRI)
L’importance du partenariat Ancs-Cta, selon Mme Mbodj, est que l’essentiel des personnes vivant avec le Vih qu’on prend en charge au niveau du Cta, ne sont pas systématiquement membres d’associations de personnes vivant avec le Vih. Et pour combler ce gap, l’Ancs a mis des ressources à la disposition du Cta ‘pour qu’au moins ces personnes, en attendant qu’elles décident de militer ou non dans une association, puissent bénéficier des services de prise en charge communautaire’. Le partenariat Ancs-Cta a nécessité un budget global de 252 millions 158 mille 057 F Cfa.
L’autre intérêt du Cta qui semble séduire la directrice exécutive de l’Ancs, c’est que le centre reconnaît le travail des acteurs communautaires. ‘Au niveau du Cta, des personnes vivant avec le Vih fournissent des services. Dans la mesure où ils sont formés comme des médiateurs, ils sont responsabilisés pour la recherche des perdus de vue. De même qu’ils animent les groupes de parole, aident les autres PvVih dans l’observance du traitement. On voit aussi des médiateurs qui sont des Msn, c’est-à-dire, des hommes qui entretiennent des rapports sexuels avec des hommes. C’est aussi une manière de valoriser la personne quel que soit son statut, son orientation sexuelle’, souligne Maguette Mbodj qui parle de ‘valorisation du statut communautaire’.
L’Ancs est responsable de la prise en charge communautaire des personnes vivant avec le Vih, leur prise en charge médicale étant sous le contrôle du Cnls et du Cta. Dans sa stratégie, l’Ancs travaille en étroite collaboration avec le Cta qui prend en charge les personnes vivant avec le Vih et couvre l’ensemble de leurs besoins dont ceux de prise en charge communautaire, notamment nutritionnelle, scolaire, de transport, d’achat des ordonnances ainsi que l’organisation de groupes de parole et de projets générateurs de revenues. L’Ancs accorde aussi de petits financements aux PvVih.
Source: Abdoulaye SIDY (WALFADJRI)