Au Sénégal, la rage reste la zoonose (maladie infectieuse qui est passée de l'animal à l'homme) la plus préoccupante parmi les six zoonoses prioritaires identifiées. Le chien, principal vecteur pathogène, joue un rôle central dans la transmission de cette maladie mortelle. Les autorités sanitaires soulignent l’importance de la vaccination des animaux domestiques pour prévenir les nombreux cas de rage qui sévissent dans le pays.
Le virus de la rage, appartenant au genre Lyssavirus, se trouve dans la salive des animaux infectés, principalement les chiens, les chats, et certains mammifères sauvages. La transmission à l’homme survient généralement par une morsure, une griffure, ou un léchage sur une peau excoriée. Selon les statistiques du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) de 2020, 60 foyers de rage ont été rapportés, touchant 69 personnes et causant 42 décès. Saint-Louis, Kaffrine, Kédougou, et Kaolack figurent parmi les régions les plus affectées.
Le vétérinaire Dr. Jerôme Sambou a insisté sur le devoir des propriétaires de vacciner leurs chiens pour protéger leurs familles. "La rage est une maladie évitable si les chiens sont vaccinés. En cas de morsure, il est crucial de laver la plaie à l’eau et au savon pendant 15 minutes et de consulter immédiatement un établissement de santé pour une prise en charge appropriée," a-t-il déclaré, rappelant la nature mortelle de la maladie.
Pour améliorer la communication sur les zoonoses telles que l’Ebola, la Covid-19, et la fièvre Crimée-Congo, des journalistes sont formés. Ce, dans le but de renforcer la sensibilisation et la gestion des rumeurs liées aux épidémies, rapporte Sud Quotidien.
Outre la rage, cinq autres zoonoses prioritaires ont été identifiées : la grippe aviaire hautement pathogène (IAHP), la tuberculose bovine, les fièvres hémorragiques virales (y compris Ebola et Marburg), l’anthrax et la fièvre de la vallée du Rift (RFV). L’évaluation Externe Conjointe de 2016 a attribué au Sénégal une note de 2 sur 5 pour la communication publique et la gestion des rumeurs, soulignant la nécessité d’améliorer ces aspects.
Selon le journal, les leçons de l’épidémie d’Ebola montrent que l’approche unidimensionnelle n’est pas suffisante pour contrôler les maladies infectieuses. Ainsi, il est crucial de développer des mécanismes de dialogue avec les communautés et de collaborer avec les leaders communautaires pour une gestion efficace des épidémies.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indique que les épidémies zoonotiques ont augmenté de 63% en Afrique entre 2012 et 2022 par rapport à la décennie précédente. Sur 1 843 événements de santé publique enregistrés entre 2001 et 2022, 30% étaient des épidémies de zoonoses, avec un pic notable en 2019 et 2020. Les fièvres hémorragiques virales comme Ebola représentent près de 70% de ces épidémies, soulignant l'urgence de renforcer les stratégies de prévention et de communication.
Le virus de la rage, appartenant au genre Lyssavirus, se trouve dans la salive des animaux infectés, principalement les chiens, les chats, et certains mammifères sauvages. La transmission à l’homme survient généralement par une morsure, une griffure, ou un léchage sur une peau excoriée. Selon les statistiques du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) de 2020, 60 foyers de rage ont été rapportés, touchant 69 personnes et causant 42 décès. Saint-Louis, Kaffrine, Kédougou, et Kaolack figurent parmi les régions les plus affectées.
Le vétérinaire Dr. Jerôme Sambou a insisté sur le devoir des propriétaires de vacciner leurs chiens pour protéger leurs familles. "La rage est une maladie évitable si les chiens sont vaccinés. En cas de morsure, il est crucial de laver la plaie à l’eau et au savon pendant 15 minutes et de consulter immédiatement un établissement de santé pour une prise en charge appropriée," a-t-il déclaré, rappelant la nature mortelle de la maladie.
Pour améliorer la communication sur les zoonoses telles que l’Ebola, la Covid-19, et la fièvre Crimée-Congo, des journalistes sont formés. Ce, dans le but de renforcer la sensibilisation et la gestion des rumeurs liées aux épidémies, rapporte Sud Quotidien.
Outre la rage, cinq autres zoonoses prioritaires ont été identifiées : la grippe aviaire hautement pathogène (IAHP), la tuberculose bovine, les fièvres hémorragiques virales (y compris Ebola et Marburg), l’anthrax et la fièvre de la vallée du Rift (RFV). L’évaluation Externe Conjointe de 2016 a attribué au Sénégal une note de 2 sur 5 pour la communication publique et la gestion des rumeurs, soulignant la nécessité d’améliorer ces aspects.
Selon le journal, les leçons de l’épidémie d’Ebola montrent que l’approche unidimensionnelle n’est pas suffisante pour contrôler les maladies infectieuses. Ainsi, il est crucial de développer des mécanismes de dialogue avec les communautés et de collaborer avec les leaders communautaires pour une gestion efficace des épidémies.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indique que les épidémies zoonotiques ont augmenté de 63% en Afrique entre 2012 et 2022 par rapport à la décennie précédente. Sur 1 843 événements de santé publique enregistrés entre 2001 et 2022, 30% étaient des épidémies de zoonoses, avec un pic notable en 2019 et 2020. Les fièvres hémorragiques virales comme Ebola représentent près de 70% de ces épidémies, soulignant l'urgence de renforcer les stratégies de prévention et de communication.