Le secrétaire administratif du Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP), Guy Marius Sagna, en liberté provisoire depuis mercredi, a fait face à la presse, ce jeudi pour dénoncer les conditions de vie des détenus de la MAC du Cap Manuel. Il a aussi promis de "poursuivre la lutte pour l’équité, la démocratie et la justice".
« Quand je suis entré au cap Manuel, j’ai trouvé une situation carcérale caractérisée par le fait que l’unité du téléphone, c'est-à-dire les 60 seconds était vendu à 100F CFA. Ce qui est tout simplement scandaleux. Les marchandises de la boutique du Cap Manuel étaient sur facturées. Une feuille blanche était vendue à 50 F CFA. Une omelette avec un seul œuf dans un pain de 50 F CFA était vendu à 400 F CFA. Un paquet d’eau de 6 bouteilles d’un litre était vendu à 3 000 F CFA », révèle Guy Marius Sagna.
Il dit avoir interpelé la Directrice de la prison, à ce qu’elle baisse les prix, parce qu’on est en période de coronavirus. « J’ai demandé à la Directrice de la prison, à ce qu’elle baisse les prix, car la majorité des détenus sont issus des couches populaires, donc baisser les prix. Mais également d’arrêter les fouilles intégrale consistant à dénuder totalement le prisonnier. Elle m’a dit qu’aucune de ces revendications n’allait être satisfaite. Au terme même de notre conversation dans son bureau, elle m’a lancé un va te faire foutre. Mais j’ai compris. Parce que l’argent de la boutique, du téléphone entre dans sa poche. Et donc exiger la baisse des prix, revenait à s’attaquer à ses intérêts », estime Guy Marius Sagna.
Pire, ajoute l’activiste : « Même les agents pénitenciers achetaient au même prix que ces prisonniers. Nous avons démarré une grève. Après 57 heures, le Directeur de l’administration pénitentiaire est venu à la prison, m'a demandé de sursoir à cette grève de la faim. Le sort fait à ces détenus est inacceptable. Et dans notre militantisme, il y a une part de militantisme carcéral. Nous sommes opposés au traitement inhumain des détenus. Et le Directeur de l’administration Pénitentiaire a pris des mesures pour que les prix reviennent à la normale, et vendu au même tarif qu’a l’extérieur ».
Le secrétaire administratif du FRAPP a aussi promis de poursuivre de la lutte pour la justice.
« Quand je suis entré au cap Manuel, j’ai trouvé une situation carcérale caractérisée par le fait que l’unité du téléphone, c'est-à-dire les 60 seconds était vendu à 100F CFA. Ce qui est tout simplement scandaleux. Les marchandises de la boutique du Cap Manuel étaient sur facturées. Une feuille blanche était vendue à 50 F CFA. Une omelette avec un seul œuf dans un pain de 50 F CFA était vendu à 400 F CFA. Un paquet d’eau de 6 bouteilles d’un litre était vendu à 3 000 F CFA », révèle Guy Marius Sagna.
Il dit avoir interpelé la Directrice de la prison, à ce qu’elle baisse les prix, parce qu’on est en période de coronavirus. « J’ai demandé à la Directrice de la prison, à ce qu’elle baisse les prix, car la majorité des détenus sont issus des couches populaires, donc baisser les prix. Mais également d’arrêter les fouilles intégrale consistant à dénuder totalement le prisonnier. Elle m’a dit qu’aucune de ces revendications n’allait être satisfaite. Au terme même de notre conversation dans son bureau, elle m’a lancé un va te faire foutre. Mais j’ai compris. Parce que l’argent de la boutique, du téléphone entre dans sa poche. Et donc exiger la baisse des prix, revenait à s’attaquer à ses intérêts », estime Guy Marius Sagna.
Pire, ajoute l’activiste : « Même les agents pénitenciers achetaient au même prix que ces prisonniers. Nous avons démarré une grève. Après 57 heures, le Directeur de l’administration pénitentiaire est venu à la prison, m'a demandé de sursoir à cette grève de la faim. Le sort fait à ces détenus est inacceptable. Et dans notre militantisme, il y a une part de militantisme carcéral. Nous sommes opposés au traitement inhumain des détenus. Et le Directeur de l’administration Pénitentiaire a pris des mesures pour que les prix reviennent à la normale, et vendu au même tarif qu’a l’extérieur ».
Le secrétaire administratif du FRAPP a aussi promis de poursuivre de la lutte pour la justice.
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