Ainsi en a décidé la cour d’Appel qui a rejeté sa demande de liberté provisoire.
Les arguments des conseils du journaliste, Mes Mamadou Gueye Mbow, Idrissa Sadjo et Abdou Dialy Kane qui ont écarté tout risque de trouble à l’ordre public avec la question du désintéressement de la partie civile et évoqué par ailleurs « la garantie de représentativité de leur client, un journaliste de renom en plus d’être un chef d’entreprise », n’ont pas convaincu le juge.
En première instance, le patron du site « Dakaractu » avait été condamné à trois ans de prison ferme et au paiement de dommages et intérêts d’un montant de trois (3) millions avant d’être revu à la hausse, en appel à hauteur de dix (10) millions de F CFA et qu’il ne voit sa peine réduite d’un an et passée de trois à deux ans au niveau du Cap Manuel où Cheikh Yérim Seck se trouve depuis dix (10) mois.
A moins que la Cour Suprême ne casse la décision le journaliste poursuivi pour viol est parti pour y purger toute peine. Et ce, malgré les difficultés qu’il y rencontre.
« Je suis entré en prison intact. Mais depuis mon agression, j’ai des problèmes. Mes dents chutent, j’ai des problèmes de vision et les lunettes qui m’ont été prescrites ne servent pas à grand-chose. J’ai peur que le problème soit dans le cerveau », disait-il
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