S'il a confirmé avoir été abordé en février 2004 lors d'un vol Ajaccio-Paris par l'ancien secrétaire général de la préfecture de Corse, qu'il connaissait de longue date, Christian Lambert a affirmé avoir "échangé des banalités" avec lui. "A aucun moment il ne m'a fait part de renseignements ou de révélations concernant des suspects encore en liberté", a insisté le policier qui a été le principal artisan de l'arrestation d'Yvan Colonna.
"Il ne m'a pas fait part non plus du risque de condamnation d'un innocent", a ironisé M. Lambert qui dit être resté "très en retrait" tout au long de la conversation parce qu'il savait Didier Vinolas "très traumatisé" par ce qu'il avait vécu lors de l'assassinat du préfet Claude Erignac en février 1998.
"Je ne comprends pas pourquoi M. Vinolas, qui est un ancien policier, n'a pas choisi le chemin le plus direct. Il sait comment faire remonter une information", a encore ajouté le témoin, affirmant que s'il avait reçu des informations en 2004, il en aurait immédiatement averti les juges d'instruction encore saisis du dossier.
Avant M. Lambert, c'est Jacques Naudin, l'ancien sous-préfet de Corte, qui a déjà fait vaciller le témoignage de Didier Vinolas, indiquant que ce dernier ne lui avait jamais "donné aucun nom, ni aucune précision concernant l'attaque de Pietrosella", considérée comme l'acte 1 de l'affaire Erignac.
Didier Vinolas a indiqué vendredi dernier et lundi avoir eu besoin de "soulager sa conscience" en affirmant devant la cour d'assises chargée de juger Yvan Colonna en appel pour l'assassinat du préfet Erignac, qu'il avait eu en 2002 des informations "fiables" sur deux suspects proches de la "sphère de Pietrosella" qui seraient encore en liberté. Il a dit d'être ouvert de ces faits à M. Naudin, mais aussi à M. Lambert ou encore à l'ancien procureur de la République de Paris, Yves Bot. AP
Source : AP
"Il ne m'a pas fait part non plus du risque de condamnation d'un innocent", a ironisé M. Lambert qui dit être resté "très en retrait" tout au long de la conversation parce qu'il savait Didier Vinolas "très traumatisé" par ce qu'il avait vécu lors de l'assassinat du préfet Claude Erignac en février 1998.
"Je ne comprends pas pourquoi M. Vinolas, qui est un ancien policier, n'a pas choisi le chemin le plus direct. Il sait comment faire remonter une information", a encore ajouté le témoin, affirmant que s'il avait reçu des informations en 2004, il en aurait immédiatement averti les juges d'instruction encore saisis du dossier.
Avant M. Lambert, c'est Jacques Naudin, l'ancien sous-préfet de Corte, qui a déjà fait vaciller le témoignage de Didier Vinolas, indiquant que ce dernier ne lui avait jamais "donné aucun nom, ni aucune précision concernant l'attaque de Pietrosella", considérée comme l'acte 1 de l'affaire Erignac.
Didier Vinolas a indiqué vendredi dernier et lundi avoir eu besoin de "soulager sa conscience" en affirmant devant la cour d'assises chargée de juger Yvan Colonna en appel pour l'assassinat du préfet Erignac, qu'il avait eu en 2002 des informations "fiables" sur deux suspects proches de la "sphère de Pietrosella" qui seraient encore en liberté. Il a dit d'être ouvert de ces faits à M. Naudin, mais aussi à M. Lambert ou encore à l'ancien procureur de la République de Paris, Yves Bot. AP
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