Le parquet suisse ne faiblit pas. Au contraire. En dépit du camouflet subi en première instance à l'automne 2020, le Ministère public de la Confédération (MPC) a prononcé, ce mardi après-midi à Bellinzone (Suisse), des réquisitions équivalentes devant la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral (TPF).
Au bout de quatre heures de réquisitoire, diaporama à l'appui, le MPC a respectivement requis une « peine privative de liberté » de 28 mois à l'encontre de Nasser al-Khelaïfi et une de 35 mois à l'encontre de Jérôme Valcke. Sans préciser si cela s'accompagnait d'un sursis partiel ou non. Trente mois d'emprisonnement ont été requis contre le troisième prévenu, le Grec Konstantinos Nteris.
En première instance, le parquet suisse avait déjà réclamé des peines de 28 mois de prison, avec sursis partiel cette fois, contre Al-Khelaïfi, président de beIN Media et du PSG, jugé pour « instigation à gestion déloyale aggravée », ainsi que trois ans d'emprisonnement, avec sursis partiel également, contre Valcke, ancien secrétaire général de la FIFA, accusé de « gestion déloyale aggravée répétée » dans ce volet. Les deux hommes avaient finalement été acquittés par le TPF à l'automne 2020.
Le jugement, au vu de la complexité du dossier, sera mis en délibéré et devrait être prononcé d'ici à quelques semaines.
Au bout de quatre heures de réquisitoire, diaporama à l'appui, le MPC a respectivement requis une « peine privative de liberté » de 28 mois à l'encontre de Nasser al-Khelaïfi et une de 35 mois à l'encontre de Jérôme Valcke. Sans préciser si cela s'accompagnait d'un sursis partiel ou non. Trente mois d'emprisonnement ont été requis contre le troisième prévenu, le Grec Konstantinos Nteris.
En première instance, le parquet suisse avait déjà réclamé des peines de 28 mois de prison, avec sursis partiel cette fois, contre Al-Khelaïfi, président de beIN Media et du PSG, jugé pour « instigation à gestion déloyale aggravée », ainsi que trois ans d'emprisonnement, avec sursis partiel également, contre Valcke, ancien secrétaire général de la FIFA, accusé de « gestion déloyale aggravée répétée » dans ce volet. Les deux hommes avaient finalement été acquittés par le TPF à l'automne 2020.
Le jugement, au vu de la complexité du dossier, sera mis en délibéré et devrait être prononcé d'ici à quelques semaines.