Me Georges-Henri Beauthier
«La Cour a voulu donner une dernière chance pour qu’Hissein Habré puisse se ressaisir. Pour moi, c’est vain, c’est un type qui n’assume plus rien. Il laisse ses seconds couteaux être jugés à Ndjaména et il se terre dans le silence. Il ne se justifie même plus… », campe Me Beauthier de préciser qu’ «au niveau du Droit international, c’est très claire, à partir du moment où tout est fait pour qu’il est un avocat, pour qu’il soit défendu ou qu’il se défende lui-même,…". Le procès peut donc se poursuivre dans l’entendement de ce dernier.
Ce, d’autant plus que marque, la robe noire, Hissein Habré n’en veut pas. Du coup, soulève Me Beauthier : «son droit au silence est respecté mais on a le droit de le juger, d’avoir un procès équitable avec des témoins à charge et décharge qui vont venir avec un Procureur et des parties civiles qui vont rappeler ce qu’il a fait ». Selon lui, «ce serait trop facile de se mettre la tête dans le sable en disant je ne vais pas parler; on ne pourrait plus juger personne. Ici, on entoure d’un luxe inouï ces garanties du droit à la défense, quelque part, c’est tant mieux mais il faut que ça cesse un moment donné. Il faut qu’en un moment donné, on dise stop à la récréation de ce manifestement truqueur, joueur, exploiteur…Les victimes ont le droit de voir en face leur bourreau, de faire valoir leur droit à la réparation, il a suffisamment d’argent pour qu’une fois la culpabilité prononcée, de rembourser…».
Pour Me William Boudon du barreau de Paris, l’ancien président Tchadien «essaie d’utiliser tous les outils de la démocratie, légaux pour essayer de paralyser, de retarder, de détruire le procès ». «La décision qui a été prise d’accorder 45 jours de délai à la défense d’Hissein Habré, je la respecte mais de mon point de vue, il faut mesurer le risque qu’Hissein Habré revienne avec plusieurs options » notamment en récusant ces avocats.
Selon le conseil, l’accusé peut dire : «Vous m’en avez commis mais j’en ai rien à faire. Je ne veux pas d’avocat, je ne veux pas être défendu. Le procès est illégitime…». «Il peut aussi activer les avocats pour leur demander de multiplier les incendies de procédures, de déposer des exceptions d’incompétence,...Il pourra indéfiniment gagner du temps… », regrette le membre du collectif des avocats des victimes.
Ce, d’autant plus que marque, la robe noire, Hissein Habré n’en veut pas. Du coup, soulève Me Beauthier : «son droit au silence est respecté mais on a le droit de le juger, d’avoir un procès équitable avec des témoins à charge et décharge qui vont venir avec un Procureur et des parties civiles qui vont rappeler ce qu’il a fait ». Selon lui, «ce serait trop facile de se mettre la tête dans le sable en disant je ne vais pas parler; on ne pourrait plus juger personne. Ici, on entoure d’un luxe inouï ces garanties du droit à la défense, quelque part, c’est tant mieux mais il faut que ça cesse un moment donné. Il faut qu’en un moment donné, on dise stop à la récréation de ce manifestement truqueur, joueur, exploiteur…Les victimes ont le droit de voir en face leur bourreau, de faire valoir leur droit à la réparation, il a suffisamment d’argent pour qu’une fois la culpabilité prononcée, de rembourser…».
Pour Me William Boudon du barreau de Paris, l’ancien président Tchadien «essaie d’utiliser tous les outils de la démocratie, légaux pour essayer de paralyser, de retarder, de détruire le procès ». «La décision qui a été prise d’accorder 45 jours de délai à la défense d’Hissein Habré, je la respecte mais de mon point de vue, il faut mesurer le risque qu’Hissein Habré revienne avec plusieurs options » notamment en récusant ces avocats.
Selon le conseil, l’accusé peut dire : «Vous m’en avez commis mais j’en ai rien à faire. Je ne veux pas d’avocat, je ne veux pas être défendu. Le procès est illégitime…». «Il peut aussi activer les avocats pour leur demander de multiplier les incendies de procédures, de déposer des exceptions d’incompétence,...Il pourra indéfiniment gagner du temps… », regrette le membre du collectif des avocats des victimes.