Au bout de quatre jours de rencontres qui lui ont servi de pré-enquête, le procureur Mbacké Fall sait déjà sur quoi sera construit son argumentaire pour demander au juge de la Chambre africaine chargé de juger l’ancien président tchadien et ses complices, d’ouvrir l’enquête : « Les grandes lignes c’est des informations que nous avons reçues, qui parlent de tortures, de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité ».
Les visites des lieux de détention, les rencontres avec les victimes, ont changé la perception que le procureur et son équipe avaient des récits des crimes du régime de Hissène Habré : « Quand j’ai vu la piscine là-bas, je me suis dit : Va comprendre ! Une piscine désaffectée, qu’on puisse mettre une chape de béton là-dessus, pour créer quand même – des cellules, des cellules...et d’après les documents que nous avons vus, il y avait vraiment des cellules remplies comme des boîtes à sardines ; j’ai dit que cette visite nous a confortés sur ce que nous avons lu, dans les documentations que nous avons reçues » poursuit Mbacké Fall.
Pour finir, le procureur dit avoir demandé que les lieux de détention qui n’ont pas encore été détruits, soient préservés, au moins le temps du procès.
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