«Les ONG impliquées dans les poursuites contre le Président Habré ont annoncé un point de presse avec l'ancien juge espagnol Baltazar Garzon, démarché pour leur apporter un soutien et sa caution, en essayant d'impliquer sa personne dans un processus judiciaire illégal, illégitime totalement inéquitable et injuste. Comment pourrait-il, d’ailleurs, intervenir soit dans la presse soit sur le processus judiciaire en cours, alors que lui seront cachées les invraisemblables manipulations auxquelles se sont livrées ces ONG, en complicité, avec le régime d'Idriss Déby dont elles sont, aujourd’hui, les premiers soutiens », sert la cellule de communication du président Habré.
«Une juridiction internationale a-t-elle besoin de lustrer son image ? Non, aucune de celles qui ont existé, n'ont eu ce souci. Il est vrai que ces juridictions créées par les Nations Unies n' avaient rien à avoir avec les CAE qui, elles, ont besoin de camoufler les nombreuses violations qui les caractérisent notamment à l'aide d'un Consortium d'agences de communication chargé de leur assurer une couverture favorable et de contrecarrer toute critique sur leurs activités mais aussi sur le déroulement du procès. Une précédente démarche avait été faite par M Franck Petit, en direction de la Magistrature Tunisienne pour apprécier l'activité des CAE », lit-on dans le communiqué parvenu à Pressafrik.com.
«Aussi, les magistrats tunisiens ont souligné les points suivants : Comment dans une juridiction internationale, des juges peuvent-ils être désignés sur proposition du ministre de la justice ? Comment une juridiction internationale n'a pas son propre code de procédure et doit appliquer le Droit national sénégalais ? Est-ce que le Sénégal n'est pas en train de faire un procès "symbolique" et non un vrai procès criminel ? Et de conclure, que dans le schéma qui guide ce procès, l'ancien Président tchadien Hissein Habre est condamné d'avance », martèle ladite partie.
Et de souligner «que ces constatations très pertinentes ont été faites uniquement sur lecture des Statuts des CAE ; qu'en serait-il, s'ils avaient eu connaissance de toutes les violations depuis la création des CAE, en passant par une instruction exclusivement à charge, sans compter les nombreuses immixtions des autorités politiques sénégalaises et occidentales dans la conduite du processus judiciaire visant à annihiler toutes les démarches menées dans l'exercice des droits de la défense. Sans même faire cas de la connivence qui existe entre les différents acteurs conduisant la farce judiciaire ». «La justice espagnole a condamné le juge Garzon pour écoutes illégales entre des personnes accusées et leurs avocats, en violation des droits de la défense. La justice espagnole a, ainsi, mis fin à la carrière du Juge Garzon par une condamnation à ne plus exercer pendant 11 ans. Agé de 56 ans, au moment des faits, cette décision mettant fin à sa carrière, il a dû quitter l'Espagne et s'exiler », fulmine la cellule.
«Les juges ne sont pas là pour passer devant les caméras de télévision, un juge ne doit pas être une vedette, cherchez à bâcler ses dossiers, violer les droits de la défense pour faire avancer ses causes devant les médias. C'est tout cela qui a perdu le juge Baltasar Garzon», explique un magistrat espagnol. «Le juge Garzon ne sera plus jamais juge alors, il vient à Dakar pour donner un coup de main à ses potes empêtrés dans des violations massives des droits de la Défense. Bienvenue, dans la salle n°4 du palais de justice de Dakar où se déroule une mascarade judiciaire, un procès à sens unique , avec aucun témoin à décharge, aucune enquête à décharge, et avec, cerise sur le gâteau un accusé malade privé de son propre dossier médical par les juges des CAE.
Même en tant qu'ancien juge, M. Garzon ne devrait pas tenir des conférences de presse pour soutenir des ONG qui ont organisé un processus vil et inique; une traque politique condamnée par le Bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Sénégal, en raison, notamment de la mise en accusation d'un seul homme prétendument responsable de tout. Rappelons que le Conseil de l'Ordre des Avocats a dénoncé la violation du droit de l'accusé à organiser sa défense comme il l'entend, et a condamné le recours à des avocats d'office désignés par le tribunal. La présence à Dakar du juge Garzon est une diversion médiatique de plus, le temps d'une visite.
Les satisfecits qui sont attendus, sont comme une main qui ne peut arrêter la défaite du Droit et de la Justice. Cette présence participe de la volonté d'impressionner une opinion sous les tropiques, considérée toujours comme maniable à souhait, et, à qui, on a, par ailleurs, dissimulé que le juge Garzon n'a pas pu faire juger Pinochet, ni les franquistes, et encore moins, les responsables politiques américains pour tout ce qui s'est passé à Guatanamo comme il avait souhaité le faire », rage ladite partie.
«Une juridiction internationale a-t-elle besoin de lustrer son image ? Non, aucune de celles qui ont existé, n'ont eu ce souci. Il est vrai que ces juridictions créées par les Nations Unies n' avaient rien à avoir avec les CAE qui, elles, ont besoin de camoufler les nombreuses violations qui les caractérisent notamment à l'aide d'un Consortium d'agences de communication chargé de leur assurer une couverture favorable et de contrecarrer toute critique sur leurs activités mais aussi sur le déroulement du procès. Une précédente démarche avait été faite par M Franck Petit, en direction de la Magistrature Tunisienne pour apprécier l'activité des CAE », lit-on dans le communiqué parvenu à Pressafrik.com.
«Aussi, les magistrats tunisiens ont souligné les points suivants : Comment dans une juridiction internationale, des juges peuvent-ils être désignés sur proposition du ministre de la justice ? Comment une juridiction internationale n'a pas son propre code de procédure et doit appliquer le Droit national sénégalais ? Est-ce que le Sénégal n'est pas en train de faire un procès "symbolique" et non un vrai procès criminel ? Et de conclure, que dans le schéma qui guide ce procès, l'ancien Président tchadien Hissein Habre est condamné d'avance », martèle ladite partie.
Et de souligner «que ces constatations très pertinentes ont été faites uniquement sur lecture des Statuts des CAE ; qu'en serait-il, s'ils avaient eu connaissance de toutes les violations depuis la création des CAE, en passant par une instruction exclusivement à charge, sans compter les nombreuses immixtions des autorités politiques sénégalaises et occidentales dans la conduite du processus judiciaire visant à annihiler toutes les démarches menées dans l'exercice des droits de la défense. Sans même faire cas de la connivence qui existe entre les différents acteurs conduisant la farce judiciaire ». «La justice espagnole a condamné le juge Garzon pour écoutes illégales entre des personnes accusées et leurs avocats, en violation des droits de la défense. La justice espagnole a, ainsi, mis fin à la carrière du Juge Garzon par une condamnation à ne plus exercer pendant 11 ans. Agé de 56 ans, au moment des faits, cette décision mettant fin à sa carrière, il a dû quitter l'Espagne et s'exiler », fulmine la cellule.
«Les juges ne sont pas là pour passer devant les caméras de télévision, un juge ne doit pas être une vedette, cherchez à bâcler ses dossiers, violer les droits de la défense pour faire avancer ses causes devant les médias. C'est tout cela qui a perdu le juge Baltasar Garzon», explique un magistrat espagnol. «Le juge Garzon ne sera plus jamais juge alors, il vient à Dakar pour donner un coup de main à ses potes empêtrés dans des violations massives des droits de la Défense. Bienvenue, dans la salle n°4 du palais de justice de Dakar où se déroule une mascarade judiciaire, un procès à sens unique , avec aucun témoin à décharge, aucune enquête à décharge, et avec, cerise sur le gâteau un accusé malade privé de son propre dossier médical par les juges des CAE.
Même en tant qu'ancien juge, M. Garzon ne devrait pas tenir des conférences de presse pour soutenir des ONG qui ont organisé un processus vil et inique; une traque politique condamnée par le Bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Sénégal, en raison, notamment de la mise en accusation d'un seul homme prétendument responsable de tout. Rappelons que le Conseil de l'Ordre des Avocats a dénoncé la violation du droit de l'accusé à organiser sa défense comme il l'entend, et a condamné le recours à des avocats d'office désignés par le tribunal. La présence à Dakar du juge Garzon est une diversion médiatique de plus, le temps d'une visite.
Les satisfecits qui sont attendus, sont comme une main qui ne peut arrêter la défaite du Droit et de la Justice. Cette présence participe de la volonté d'impressionner une opinion sous les tropiques, considérée toujours comme maniable à souhait, et, à qui, on a, par ailleurs, dissimulé que le juge Garzon n'a pas pu faire juger Pinochet, ni les franquistes, et encore moins, les responsables politiques américains pour tout ce qui s'est passé à Guatanamo comme il avait souhaité le faire », rage ladite partie.
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