Lors d’une réunion à Dakar, des donateurs européens et africains se sont engagés le 24 novembre à contribuer à hauteur de 8,5 millions d’euros au financement du procès de l’ex-président tchadien, Hissène Habré, poursuivi pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et actes de torture. L'argent sera géré par le bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets, basé à Dakar.Depuis juillet 2006, le Sénégal a été désigné par l'Union africaine pour juger Hissène Habré « au nom de l'Afrique » mais depuis, aucune information judiciaire n'a encore été ouverte.
« Je vais donner le coup d’envoi en paraphant chaque page ». D’un geste lent et le visage détendu, le ministre sénégalais de la Justice, Cheikh Tidiane Sy, signe la déclaration finale de la table ronde. Tour à tour, le document passe entre les mains du représentant de l’Union africaine, Robert Dossou, et des pays donateurs.
Tous sont unanimes, cet engagement financier de 8 millions d’euros est un pas décisif dans la préparation du procès de Hissène Habré comme l'explique, Abderamane Djasnabaille, ministre tchadien des Droits de l’homme et de la promotion des libertés : « En signant le document final autour de la table ronde pour le financement du procès de Hissène Habré, j’ai pensé fortement aux victimes de l’ex-président tchadien. Le gouvernement tchadien fera en tout cas tout ce qu’il peut à son niveau ».
Pendant cette réunion, les donateurs avaient à l’esprit, l’arrêt rendu le 18 novembre par la Cour de justice de la Cedeao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest). Cette instance avait demandé au Sénégal de créer une juridiction spéciale pour ce procès. Pour le représentant de l’Union européenne, Fernando Pons, cela n’entame en rien l’engagement des bailleurs : « Il est très important de souligner que le jugement ne dit pas qu’il faut arrêter le procès. Il précise certains questions juridiques qui devront être appréciées par les experts juridiques ».
Selon le représentant de l’Union européenne, la phase d’instruction du procès débutera une fois que les contributions seront versées sur le compte, mis à la disposition des donateurs.
« Je vais donner le coup d’envoi en paraphant chaque page ». D’un geste lent et le visage détendu, le ministre sénégalais de la Justice, Cheikh Tidiane Sy, signe la déclaration finale de la table ronde. Tour à tour, le document passe entre les mains du représentant de l’Union africaine, Robert Dossou, et des pays donateurs.
Tous sont unanimes, cet engagement financier de 8 millions d’euros est un pas décisif dans la préparation du procès de Hissène Habré comme l'explique, Abderamane Djasnabaille, ministre tchadien des Droits de l’homme et de la promotion des libertés : « En signant le document final autour de la table ronde pour le financement du procès de Hissène Habré, j’ai pensé fortement aux victimes de l’ex-président tchadien. Le gouvernement tchadien fera en tout cas tout ce qu’il peut à son niveau ».
Pendant cette réunion, les donateurs avaient à l’esprit, l’arrêt rendu le 18 novembre par la Cour de justice de la Cedeao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest). Cette instance avait demandé au Sénégal de créer une juridiction spéciale pour ce procès. Pour le représentant de l’Union européenne, Fernando Pons, cela n’entame en rien l’engagement des bailleurs : « Il est très important de souligner que le jugement ne dit pas qu’il faut arrêter le procès. Il précise certains questions juridiques qui devront être appréciées par les experts juridiques ».
Selon le représentant de l’Union européenne, la phase d’instruction du procès débutera une fois que les contributions seront versées sur le compte, mis à la disposition des donateurs.