Après une pause de 45 jours, le procès de l’ex-homme fort de Ndjaména a repris ce lundi à la salle 4 du Palais de Justice de Dakar. Et depuis hier, c’est le même rituel, porté par trois (3) ou quatre (4) Eléments Polyvalents d’Intervention (EPI), l’inculpé entre malgré lui dans la salle d’audience. Et à chacun fois, les proches d’Hissein Habré ne manque pas de réagir. Des actes qui sont toujours suivis d’exclusion de la salle d’audience. Refusant de s’asseoir sur son siège hier, Hissein Habré a toutefois été plus calme ce mardi matin. Alors qu’il a traité les CAE, d’«organisme d’Etat hors la loi » et a invité le greffier qui lisait la liste des témoins sur instruction du président Kam, à se «taire», hier, aujourd’hui le prédécesseur d’Idriss Déby Itno a observé le silence ce mardi.
Entamée hier la lecture de l’ordonnance de renvoi d’Habré devant les CAE s’est poursuivie jusqu’à 13 heures. Un acte d’accusation qui indique que l’ancien président Tchadien a été spécifiquement renvoyé pour «crimes contre l’humanité commis sur les populations civiles, les Hadjeraï, les Zaghawa, les opposants et les populations du sud du Tchad, torture et crimes de guerre…». Suspendue, l’audience reprend à 09 heures ce mercredi avec l’entrée en scène des témoins. Il faut préciser que le collectif d’avocats de ces victimes a émis des réserves en ce qui concerne le mode de responsabilité de l’inculpé. En terme plus clair, la partie veut que cela soit spécifié si Hissein Habré a été le «donneur d’ordre» ou «l’exécuteur». La partie civile ne manquera de s’appesantir sur ce point, explique une des robes noires. L’audience suspendue, c’est le même rituel. «C’est une honte pour vous les Sénégalais. Vive le président Habré», récitent ses proches. Sous les applaudissements de ses inconditionnels, Hissein Habré qui quitte la salle 4 par le box des accusés, dénonce un « complot ». Et «nous vaincrons», crie-t-il.
Entamée hier la lecture de l’ordonnance de renvoi d’Habré devant les CAE s’est poursuivie jusqu’à 13 heures. Un acte d’accusation qui indique que l’ancien président Tchadien a été spécifiquement renvoyé pour «crimes contre l’humanité commis sur les populations civiles, les Hadjeraï, les Zaghawa, les opposants et les populations du sud du Tchad, torture et crimes de guerre…». Suspendue, l’audience reprend à 09 heures ce mercredi avec l’entrée en scène des témoins. Il faut préciser que le collectif d’avocats de ces victimes a émis des réserves en ce qui concerne le mode de responsabilité de l’inculpé. En terme plus clair, la partie veut que cela soit spécifié si Hissein Habré a été le «donneur d’ordre» ou «l’exécuteur». La partie civile ne manquera de s’appesantir sur ce point, explique une des robes noires. L’audience suspendue, c’est le même rituel. «C’est une honte pour vous les Sénégalais. Vive le président Habré», récitent ses proches. Sous les applaudissements de ses inconditionnels, Hissein Habré qui quitte la salle 4 par le box des accusés, dénonce un « complot ». Et «nous vaincrons», crie-t-il.
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