Depuis le début du procès en terrorisme contre Imam Alioune Ndao et Cie, le 09 avril 2018, la presse fait l'objet d'attaques injustifiées. Le plus étonnant est que ces accusations infondées sont le fait d'avocats de la défense. Certainement à court d'arguments ou affolés par les dépositions des accusés qui confirment avoir côtoyé Abubakr Sheikau, chef de la secte Jihadiste Boko Haram, ils se font un nouveau adversaire en accusant la presse. Face aux arguments du procureur de la République et aux conclusions des enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic) et de la Section de recherches de Colobane, certains avocats se détournent de leurs objectifs jusqu'à accuser les chroniqueurs judiciaires de déformer les faits. Ce qui est loin d'être la vérité.
Ainsi l'Association nationale des chroniqueurs judiciaires (Ancj) dénonce fermement cette attitude de certains avocats de la défense. Elle rappelle que, jusque-là, la presse n'a fait que relater de fidèles comptes-rendus d'audience comme elle le fait tous les jours d’ailleurs. Le seul cachet de cette affaire est qu'elle révèle des faits gravissimes. Et toutes les informations livrées par la presse ont été dites à l'enquête de police, durant l'instruction ou à la barre du tribunal. Le seul souci de la presse est, comme toujours, d'informer le peuple sénégalais. Et aucun avocat ne pourra détourner les chroniqueurs judiciaires de leurs objectifs. L'Ancj tient à raisonner ces avocats agitateurs et les invite faire comme leurs collègues qui assistent leurs clients de la meilleure des manières malgré les lourdes charges, sans taper sur les journalistes. Quand un avocat, si prompt à faire des sorties médiatiques, demande à la Chambre criminelle spéciale d'interdire la publication des débats d'audience par la presse c'est qu'il veut cacher aux populations des faits très graves. La presse refuse d'être complice d'une telle forfaiture.
L'Ancj appelle enfin les confrères à la vigilance et à rester les professionnels qu’ils sont en toute circonstance. Enfin, l’Ancj se réserve le droit de répondre, selon les formes requises par la Loi, à toute attaque de quel que bord qu’elle puisse venir.
Communiqué Ancj
Ainsi l'Association nationale des chroniqueurs judiciaires (Ancj) dénonce fermement cette attitude de certains avocats de la défense. Elle rappelle que, jusque-là, la presse n'a fait que relater de fidèles comptes-rendus d'audience comme elle le fait tous les jours d’ailleurs. Le seul cachet de cette affaire est qu'elle révèle des faits gravissimes. Et toutes les informations livrées par la presse ont été dites à l'enquête de police, durant l'instruction ou à la barre du tribunal. Le seul souci de la presse est, comme toujours, d'informer le peuple sénégalais. Et aucun avocat ne pourra détourner les chroniqueurs judiciaires de leurs objectifs. L'Ancj tient à raisonner ces avocats agitateurs et les invite faire comme leurs collègues qui assistent leurs clients de la meilleure des manières malgré les lourdes charges, sans taper sur les journalistes. Quand un avocat, si prompt à faire des sorties médiatiques, demande à la Chambre criminelle spéciale d'interdire la publication des débats d'audience par la presse c'est qu'il veut cacher aux populations des faits très graves. La presse refuse d'être complice d'une telle forfaiture.
L'Ancj appelle enfin les confrères à la vigilance et à rester les professionnels qu’ils sont en toute circonstance. Enfin, l’Ancj se réserve le droit de répondre, selon les formes requises par la Loi, à toute attaque de quel que bord qu’elle puisse venir.
Communiqué Ancj