Le procès du responsable de la Convergence socialiste a connu un cachet particulier ce vendredi matin au tribunal des flagrants délits. Le tribunal a été transformé en un véritable champ de bataille rangée entre partisans de Bara Gaye, Secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl) et ceux de l’opposition venus soutenir Malick Noël Seck. Ces jeunes socialistes déjà en colère suite à l’arrestation et surtout du prolongement de la détention de leur camarade qui doit retourner en prison en attendant le mardi 18octobre prochain. Après une telle décision sur demande des avocats de Malick Noël Seck, à la sortie de la salle d'audience, Bara Gaye a voulu tenir un discours «pour montrer leur indignation et leur détermination à défendre les institutions de la République.» Un discours provocateur et choquant selon les jeunes de l’opposition qui ont cherché à s'en prendre dangereusement au jeune libéral. «Bara Gaye n’a pas sa place ici, il n’a rien à faire ici. Il est venu nous provoquer» dira un jeune.
Un autre jeune de Rewmi d'Idrissa Seck, ajouta «il n’est pas question d’accepter que Bara Gaye se présente au tribunal surtout de lui permettre de tenir un discours pour aggraver la douleur de notre plaie qui saigne encore. Si Bara Gaye arrive à tenir ce discours de provocation ici, c’est qu’on est mort avant».
Ces jeunes de l’opposition et de la mouvance présidentielle se sont livrés à des échanges de propos mal déplacés. Bien qu’ils ne puissent s’affronter corps à corps sous l’intervention des gendarmes nombreux à l'audience, qui n’ont pu calmé les esprits qu’après une trentaine de minutes d’échauffourées devant la porte du Palais de la justice de Dakar. Le Secrétaire général de l’Ujtl qui n’a pas pu finalement tenir son discours s'est introduit dans son véhicule sous le escorte de gros bras qui lui servaient de garde du corps.
Un autre jeune de Rewmi d'Idrissa Seck, ajouta «il n’est pas question d’accepter que Bara Gaye se présente au tribunal surtout de lui permettre de tenir un discours pour aggraver la douleur de notre plaie qui saigne encore. Si Bara Gaye arrive à tenir ce discours de provocation ici, c’est qu’on est mort avant».
Ces jeunes de l’opposition et de la mouvance présidentielle se sont livrés à des échanges de propos mal déplacés. Bien qu’ils ne puissent s’affronter corps à corps sous l’intervention des gendarmes nombreux à l'audience, qui n’ont pu calmé les esprits qu’après une trentaine de minutes d’échauffourées devant la porte du Palais de la justice de Dakar. Le Secrétaire général de l’Ujtl qui n’a pas pu finalement tenir son discours s'est introduit dans son véhicule sous le escorte de gros bras qui lui servaient de garde du corps.
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