
Hissène Habré, ancien président du Tchad, le 16 août 1983 à NDjamena. L'ancien dictateur vit au Sénégal depusi sa chute en 1990. Il est poursuivi pour «crimes contre l'humantié, crimes de guerre et actes de torture» AFP
Le Tchad met à disposition du Sénégal 2 milliards de Francs CFA pour le procès d'Hissène Habré. Mais l'argent n'a toujours pas été utilisé et du côté de Ndjamena, on s'impatiente.
Abderrahmane Djasnabaille, ministre tchadien des Affaires humanitaires, se fait l'écho de cette exaspération. « Cela a trop duré, parce que les victimes sont fatiguées, elles sont âgées, elles sont malades. Elles risquent donc de partir une à une. Nous tchadiens, nous attendons également avec beaucoup d’intérêt ce procès, puisque nous voulons trancher avec le passé. Et jusqu'à présent, nous attendons et vraiment, c’est incompréhensible. »
Dakar avait réclamé 18,75 milliards de Francs CFA pour la tenue du procès. Trop cher avaient estimé les bailleurs. Les négociations ont donc repris et le Sénégal refuse de démarrer la procédure tant que le budget n'est pas bouclé et tous les fonds versés sur un compte de la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest).
Demba Kandji, directeur des Affaires criminelles et des grâces au ministère sénégalais de la Justice confirme que « tout est en place. Tout, sauf le budget. Nous avons fait une estimation au départ, et nous attendons maintenant les avis des uns et des autres. Mais je suis tout à fait optimiste, parce que le Sénégal a fait tout ce qui relevait de son devoir. Nous, nous attendons simplement que ce budget soit en place pour démarrer le projet ».
La situation pourrait se débloquer lors d'une grande conférence des bailleurs de fonds. Elle pourrait se tenir avant la fin du semestre.
Abderrahmane Djasnabaille, ministre tchadien des Affaires humanitaires, se fait l'écho de cette exaspération. « Cela a trop duré, parce que les victimes sont fatiguées, elles sont âgées, elles sont malades. Elles risquent donc de partir une à une. Nous tchadiens, nous attendons également avec beaucoup d’intérêt ce procès, puisque nous voulons trancher avec le passé. Et jusqu'à présent, nous attendons et vraiment, c’est incompréhensible. »
Dakar avait réclamé 18,75 milliards de Francs CFA pour la tenue du procès. Trop cher avaient estimé les bailleurs. Les négociations ont donc repris et le Sénégal refuse de démarrer la procédure tant que le budget n'est pas bouclé et tous les fonds versés sur un compte de la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest).
Demba Kandji, directeur des Affaires criminelles et des grâces au ministère sénégalais de la Justice confirme que « tout est en place. Tout, sauf le budget. Nous avons fait une estimation au départ, et nous attendons maintenant les avis des uns et des autres. Mais je suis tout à fait optimiste, parce que le Sénégal a fait tout ce qui relevait de son devoir. Nous, nous attendons simplement que ce budget soit en place pour démarrer le projet ».
La situation pourrait se débloquer lors d'une grande conférence des bailleurs de fonds. Elle pourrait se tenir avant la fin du semestre.
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