Le jugement a été prononcé sans un réel procès : il n’y a eu que trois audiences qui ont été toutes assez musclées. Les avocats de la défense – près de 200 – ont dénoncé, à chaque fois, l’absence de garanties d’un procès équitable. La plupart des détenus ont refusé de comparaître en visioconférence, comme l’avait exigé la justice pour des raisons sécuritaires. Les avocats ont dénoncé à de nombreuses reprises un dossier vide et des vices de procédure.
Ces verdicts, même s’ils étaient attendus, représentent un coup dur pour l’opposition qui compte faire appel du jugement.
Au total, 40 personnalités politiques, membres de la société civile, hommes d’affaires, ainsi que d’anciens députés - tous opposants au président Kaïs Saïed - ont été condamnés samedi 19 avril à des peines allant de 4 à 66 ans de prison.
En fin de matinée, les avocats étaient encore en train de confirmer les peines pour chacun des accusés. Mais on sait déjà que l’homme d’affaires Kamel Eltaief a reçu la plus lourde peine : 66 ans de prison. Ensuite, l’homme politique Khayem Turki a été condamné à 48 ans ; et Noureddine Bhiri, membre du parti islamiste d’Ennahdha, également ancien ministre de la Justice et député, a été condamné à 43 ans de prison.
« Le plus choquant, c'est qu'il n'y a pas eu de procès »
Samedi, les avocats de la défense dans l’affaire du complot, plus de 200, accusent encore le coup du verdict prononcé à l’aube. Maître Samir Dilou, qui avait déjà dénoncé les conditions dans lesquelles s’est déroulé le procès la veille, exprime son effarement face à ce jugement expéditif : « Le plus choquant n'est pas la sévérité du verdict, mais plutôt qu’il n'y a pas eu procès. Tout n’a duré que 30 secondes. Je crois que ce n'est pas trop de dire c’est inédit, c’est du jamais vu. »
Les familles des prisonniers politiques condamnés à de lourdes peines disent ne pas être surprises du verdict. Pour elles, les peines qui vont jusqu'à 66 ans de prison étaient attendues dans la mesure où les conditions d'un procès équitable n'étaient, selon elles, pas réunies. Monia Brahim, épouse d'Abdelhamid Jelassi, ancien dirigeant du parti islamiste Ennahdha, commente la condamnation de son mari à 13 ans de prison.
Ces verdicts, même s’ils étaient attendus, représentent un coup dur pour l’opposition qui compte faire appel du jugement.
Au total, 40 personnalités politiques, membres de la société civile, hommes d’affaires, ainsi que d’anciens députés - tous opposants au président Kaïs Saïed - ont été condamnés samedi 19 avril à des peines allant de 4 à 66 ans de prison.
En fin de matinée, les avocats étaient encore en train de confirmer les peines pour chacun des accusés. Mais on sait déjà que l’homme d’affaires Kamel Eltaief a reçu la plus lourde peine : 66 ans de prison. Ensuite, l’homme politique Khayem Turki a été condamné à 48 ans ; et Noureddine Bhiri, membre du parti islamiste d’Ennahdha, également ancien ministre de la Justice et député, a été condamné à 43 ans de prison.
« Le plus choquant, c'est qu'il n'y a pas eu de procès »
Samedi, les avocats de la défense dans l’affaire du complot, plus de 200, accusent encore le coup du verdict prononcé à l’aube. Maître Samir Dilou, qui avait déjà dénoncé les conditions dans lesquelles s’est déroulé le procès la veille, exprime son effarement face à ce jugement expéditif : « Le plus choquant n'est pas la sévérité du verdict, mais plutôt qu’il n'y a pas eu procès. Tout n’a duré que 30 secondes. Je crois que ce n'est pas trop de dire c’est inédit, c’est du jamais vu. »
Les familles des prisonniers politiques condamnés à de lourdes peines disent ne pas être surprises du verdict. Pour elles, les peines qui vont jusqu'à 66 ans de prison étaient attendues dans la mesure où les conditions d'un procès équitable n'étaient, selon elles, pas réunies. Monia Brahim, épouse d'Abdelhamid Jelassi, ancien dirigeant du parti islamiste Ennahdha, commente la condamnation de son mari à 13 ans de prison.
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