Depuis le déclenchement de la crise en 1982, il a fallu attendre jusqu’en 1990 pour que l’Etat prenne des initiatives en faveur d’une négociation avec le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) pour le retour d’une paix définitive en Casamance. Du président Abdou Diouf à son successeur Abdoulaye Wade, les différente stratégies développées pour faire taire les armes et mettre un terme aux violences et exactions des deux parties en Casamance, n’ont jamais porté leurs fruits. Trente deux ans après, les populations continuent de vivre la psychose, la peur au ventre, d’un retour aux exactions et autres conséquences nées de ce conflit armé qui date.
Ainsi du président Diouf au président Abdoulaye Wade puis Macky Sall, le conflit casamançais a enregistré non seulement une succession de médiateurs mais également de commissions de recherche de la paix. Malgré leurs multiples démarches et tentatives en faveur d’un retour à la paix, la crise perdure toujours avec, invariablement des moments de haute et de faible intensité ayant abouti de nos jours à une situation de ni guerre ni paix. Dans ce cadre, des natifs de la région naturelle ont décidé de reprendre le bâton de pèlerin pour prêcher un retour aux sources de la paix et de la cohésion, avec une démarche méthodologique bien différente cette fois, a travers « implication des populations et le retour aux valeurs traditionnelles ».
Saliou Sambou, dans les colonnes du journal « La Tribune », y croit dur comme fer, d’autant plus qu’il n’y a pas une armée de casamançais qui est dans le maquis et qui a demandé l’indépendance. Ce sont des jeunes des populations qui sont venues de différents villages et qui composent l’effectif global dans le maquis, a-t-il confié.
Ainsi du président Diouf au président Abdoulaye Wade puis Macky Sall, le conflit casamançais a enregistré non seulement une succession de médiateurs mais également de commissions de recherche de la paix. Malgré leurs multiples démarches et tentatives en faveur d’un retour à la paix, la crise perdure toujours avec, invariablement des moments de haute et de faible intensité ayant abouti de nos jours à une situation de ni guerre ni paix. Dans ce cadre, des natifs de la région naturelle ont décidé de reprendre le bâton de pèlerin pour prêcher un retour aux sources de la paix et de la cohésion, avec une démarche méthodologique bien différente cette fois, a travers « implication des populations et le retour aux valeurs traditionnelles ».
Saliou Sambou, dans les colonnes du journal « La Tribune », y croit dur comme fer, d’autant plus qu’il n’y a pas une armée de casamançais qui est dans le maquis et qui a demandé l’indépendance. Ce sont des jeunes des populations qui sont venues de différents villages et qui composent l’effectif global dans le maquis, a-t-il confié.