Processus électoral du Sénégal : « les résultats définitifs des deux scrutins n’ont souffert d’aucune contestation populaire »

Même si les violences préélectorales laissaient présager un contexte postélectoral difficile, les « résultats définitifs des deux scrutins n’ont souffert d’aucune contestation populaire ». C’est du moins ce que déclare Doudou Dia, membre fondateur du Réseau des Observateurs Citoyens (RESOCIT) qui a livré son rapport à l’occasion d’un atelier tenu jeudi et vendredi à Gorée Institute.




Un « acquis important », se félicite M. Dia qui explique ce succès par « la particularité de l’implication des organisations civiles dans le processus électoral de 2012  qui  réside non seulement dans leur capacité de se mettre en synergie, mais aussi dans l’efficacité de l’observation et du monitoring dans tout le processus pour garantir cette intégrité électorale ».
 
Si  « tous les rapports d’observation, que ce soit de la CEDEAO ou de l’Union Européenne, ont fait mention de la qualité de l’observation du RESOCIT et de l’organisation de la Société civile », comme  le signale-t-il, c’est parce qu’il s’agissait « de viser l’ensemble du processus électoral et pas seulement un aspect spécifique comme le vote ou le dépouillement du vote », argumente Doudou Dia.
 
 Le directeur de l’Institut « hébergeur » du RESOCIT de poursuivre que ce rapport de la mission d’observation du RESOCIT et de la Société civile qui concerne les élections présidentielle et législatives au Sénégal et qui ne souffre d’aucune contestation populaire, repose essentiellement sur une observation à long terme depuis l’inscription et l’enregistrement des électeurs jusqu’à la consolidation des résultats. Autrement dit sur des ressources suffisantes, notamment le déploiement d’observateurs.
 
 
Toutefois pour réussir ce pari d’un commun accord, le directeur de l’Institut panafricain rappelle la mise sur pied d’alors d’observateurs qualifiés et bien formés en nombre et en moyens suffisants leur permettant ainsi de mener des actions de manière adéquate. Mais également un bon maillage du territoire et une collaboration intelligente avec les institutions en charge de la gestion, de l’organisation et de la supervision des élections comme la Sénat, le ministère des Elections, le ministère de l’Intérieur et la Cour d’appel de Dakar et les tribunaux compétents.

Deuxième jour du lancement du rapport d'évaluation du RESOCIT

Mamadou Sakhir Ndiaye

Vendredi 26 Avril 2013 18:36


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