La procédure ayant servi de base aux dernières mesures prises par le gouvernement dans la gestion du processus électoral en perspective des prochaines élections locales, donne raison à ceux qui doutent de la bonne foi du président de la République lorsqu'il appela au dialogue national au mois de mai 2019.
Visiblement, nous sommes naïfs de croire que ce dialogue sera l'occasion de rompre avec l’unilateralisme dont notre gouvernement a fait montre sur la question électorale depuis 2016 en généralisant par exemple le parrainage sans tenir compte des recommandations de l'opposition et en élaborant la carte électorale de l'élection présidentielle passée au mépris de la procédure consultative établie par l'article L.66 du code électoral.
Bien plus, le dialogue politique qui doit être une occasion fondatrice d'un nouvel ordre électoral qui promeut la concertation et le compromis comme le suggèrent les dispositions pertinentes du Protocole additionnel de la CEDEAO sur la bonne gouvernance, la démocratie, la paix et les élections s'est vu son image fortement écornée par la démarche du gouvernement lorsqu'il s'est agi de fixer la date des prochaines élections locales.
Il en est de même en redécoupant certaines parties de la région de Dakar sans prendre le point de vue de l'opposition comme le stipule l'article L.66 précité et au mépris des conclusions de la commission chargée de réfléchir sur la décentralisation au dialogue national.
En effet, il est évident que le doute n'est plus permis sur la volonté manifeste de l'actuel régime de rompre avec la culture du dialogue en vigueur dans notre pays depuis le code consensuel de 1992 et qu'il prôna à l'entame de son second et dernier mandat.
Tout ceci prouve que notre cher président n'est pas prêt à renoncer à sa stratégie électorale faite de "njuc njac" comme annoncé à la salle des banquets du Palais présidentiel lors du lancement dudit dialogue.
Face à cette énième forfaiture, une unité organique des forces du changement devient une nécessité et une responsabilité historique pour toutes les forces sociales qui croient encore aux mérites de l'élection comme moyen alternatif de règlement des différends politiques dans un contexte de judiciarisation sans précédent des conflits de projets politiques.
C'est pourquoi, les patriotes et les démocrates de notre pays doivent encourager et renforcer la jonction entre le FRN et le M2D pour protèger la maison SÉNÉGAL des dérives dictatoriales du régime finissant de Benno Bokk Yakar qui peine à contenir sa boulimie du pouvoir consécutive à la découverte des gisements de pétrole et de gaz au large de nos côtes.
Ensemble, nous vaincrons le système !
Frère Aldiouma Sow
PASTEF-Opérations-Electorales
Visiblement, nous sommes naïfs de croire que ce dialogue sera l'occasion de rompre avec l’unilateralisme dont notre gouvernement a fait montre sur la question électorale depuis 2016 en généralisant par exemple le parrainage sans tenir compte des recommandations de l'opposition et en élaborant la carte électorale de l'élection présidentielle passée au mépris de la procédure consultative établie par l'article L.66 du code électoral.
Bien plus, le dialogue politique qui doit être une occasion fondatrice d'un nouvel ordre électoral qui promeut la concertation et le compromis comme le suggèrent les dispositions pertinentes du Protocole additionnel de la CEDEAO sur la bonne gouvernance, la démocratie, la paix et les élections s'est vu son image fortement écornée par la démarche du gouvernement lorsqu'il s'est agi de fixer la date des prochaines élections locales.
Il en est de même en redécoupant certaines parties de la région de Dakar sans prendre le point de vue de l'opposition comme le stipule l'article L.66 précité et au mépris des conclusions de la commission chargée de réfléchir sur la décentralisation au dialogue national.
En effet, il est évident que le doute n'est plus permis sur la volonté manifeste de l'actuel régime de rompre avec la culture du dialogue en vigueur dans notre pays depuis le code consensuel de 1992 et qu'il prôna à l'entame de son second et dernier mandat.
Tout ceci prouve que notre cher président n'est pas prêt à renoncer à sa stratégie électorale faite de "njuc njac" comme annoncé à la salle des banquets du Palais présidentiel lors du lancement dudit dialogue.
Face à cette énième forfaiture, une unité organique des forces du changement devient une nécessité et une responsabilité historique pour toutes les forces sociales qui croient encore aux mérites de l'élection comme moyen alternatif de règlement des différends politiques dans un contexte de judiciarisation sans précédent des conflits de projets politiques.
C'est pourquoi, les patriotes et les démocrates de notre pays doivent encourager et renforcer la jonction entre le FRN et le M2D pour protèger la maison SÉNÉGAL des dérives dictatoriales du régime finissant de Benno Bokk Yakar qui peine à contenir sa boulimie du pouvoir consécutive à la découverte des gisements de pétrole et de gaz au large de nos côtes.
Ensemble, nous vaincrons le système !
Frère Aldiouma Sow
PASTEF-Opérations-Electorales