Le Groupe de recherche et d’appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC) a organisé un panel sur différents thèmes: « quel modèle institutionnel pour l’organisation des élections au Sénégal : rôle et place des OGE dans le contrôle et la supervision du processus électoral », et « la consolidation de notre système démocratique : quelles réformes pour un processus électoral transparent et consensuel ». Une occasion pour Mazide Ndiaye, président du GRADEC de définir les termes d'un bon dialogue pour aboutir à un consensus autour de la loi électorale.
Selon lui, le dialogue est nécessaire, mais il faut qu'il soit sincère. Face à la presse, ce mardi 30 avril, il a rappelé que la préoccupation, aujourd’hui, est que le Sénégal est de voir quelle forme de dialogue il faut pour réunir toute la classe politique. « Le dialogue est nécessaire, mais il faut qu'il soit sincère. Si y a un dialogue protocolaire, les gens se rencontrent parce que personne n’ose dire la vérité, je suis contre ce dialogue. Il faut que les gens soient sincères, constructifs aussi. On ne va pas là-bas, même sincère, pour briser les autres, les bloquer, les empêcher de s’exprimer. Il y a même les menaces voilées qui sont dans certains discours qu’il faut bannir. Toutes ces choses font que même si la réunion est techniquement bien préparée, on se retrouve dans des blocages », averti le président Ndiaye.
Selon lui, le dialogue est nécessaire, mais il faut qu'il soit sincère. Face à la presse, ce mardi 30 avril, il a rappelé que la préoccupation, aujourd’hui, est que le Sénégal est de voir quelle forme de dialogue il faut pour réunir toute la classe politique. « Le dialogue est nécessaire, mais il faut qu'il soit sincère. Si y a un dialogue protocolaire, les gens se rencontrent parce que personne n’ose dire la vérité, je suis contre ce dialogue. Il faut que les gens soient sincères, constructifs aussi. On ne va pas là-bas, même sincère, pour briser les autres, les bloquer, les empêcher de s’exprimer. Il y a même les menaces voilées qui sont dans certains discours qu’il faut bannir. Toutes ces choses font que même si la réunion est techniquement bien préparée, on se retrouve dans des blocages », averti le président Ndiaye.
Il invite les acteurs politiques à changer de comportement, de tactiques, qu'ils soient réalistes... même ceux qui sont dans la mouvance présidentielle. « La plupart des partis politiques sont en train de comprendre que personne ne maîtrise tout, que personne n’est capable de gérer la situation tout seul. Les coalitions ont été créées pour renforcer soit les partis qui dirigent soit les partis qui s’opposent. Le partage des forces, des idées, permettent d’aligner une stratégie valable pour la collectivité », fait-il remarquer.
Revenant sur le rôle du GRADEC, il soutient : « On ne s’oppose pas à des personnes ou à des camps, ou groupes. On s’oppose à des décisions quand elles sont injustes. C’est cela notre rôle. Et non de dire que Macky est gentil, ou pas. S’il prend une décision correcte, on doit le dire, s’il prend une décision que nous considérons incorrecte, contre une partie de la population, on doit le dire ».
Sur la suppression du poste de Premier ministre, le président du GRADEC d’expliquer : « Il y a l’aspect légal. À mon avis, il est le président de la République, il est libre de faire toute sorte de proposition de réforme qu’il veut. C’est sont droit. Maintenant la légitimité de cette décision, peut faire l’objet de discussions ».
Revenant sur le rôle du GRADEC, il soutient : « On ne s’oppose pas à des personnes ou à des camps, ou groupes. On s’oppose à des décisions quand elles sont injustes. C’est cela notre rôle. Et non de dire que Macky est gentil, ou pas. S’il prend une décision correcte, on doit le dire, s’il prend une décision que nous considérons incorrecte, contre une partie de la population, on doit le dire ».
Sur la suppression du poste de Premier ministre, le président du GRADEC d’expliquer : « Il y a l’aspect légal. À mon avis, il est le président de la République, il est libre de faire toute sorte de proposition de réforme qu’il veut. C’est sont droit. Maintenant la légitimité de cette décision, peut faire l’objet de discussions ».
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