Seulement la coalition des partis non-alignés dite SEPI JOTNA : « réitère toute sa disponibilité mais ne saurait s’engager dans cette voie qu’elle trouve comme étant la meilleure, sans que certaines de ses préoccupations majeures ne soient prises en compte : audit du processus électoral et non du seul fichier électoral ; la définition des termes de référence de la mission d’audit ; la révision du code électoral ».
Comme pour faire la leçon à l’ensemble des acteurs de la classe politique, le communique précise : « le processus électoral est un bloc monolithique qui s’est cimenté autour de trois entités qui sont : la gestion de la carte électorale ; la gestion du fichier électorale ; la gestion du scrutin ».
« Et aucune de ces trois entités ne peut faire l’objet d’un traitement isolé. Ainsi, toute demande sélective «d’audit» ou de mise à jour de l’une de ces trois (3) entités serait une utopie, une requête de profanes ou d’acteurs politiques qui chercheraient à légitimer la fraude électorale », c’est ce qu’en déduit la coalition.
« La position médiane du fichier électoral, fait que toute opération qui serait menée pour sa fiabilisation, devrait prendre en compte la sécurisation de la carte électorale et celle de la procédure de gestion du scrutin », conclue le communiqué signé par El Hadj Hamidou Diallo, Secrétaire Général du Bloc pour le Renforcement de la Démocratie au Sénégal et coordonnateur des partis non alignés CPNA SEPI JOTNA.