La nuit de bombardements a été particulièrement intense. Il y a eu plus de 250 raids au cours des dernières vingt-quatre heures. Par moments, les frappes étaient tellement fréquentes qu’elles étaient tout simplement assourdissantes.
Parmi les cibles, deux centres de médias. Le premier a été touché vers trois heures du matin. Il s’agit de la tour qui abrite la télévision al-Quds. Le quartier a été évacué.
Puis, vers six heures du matin, c’est un second centre de médias qui est touché. Celui-là même d’où je travaille depuis plusieurs jours, avec d’autres journalistes étrangers. Au total, il y a près de dix blessés parmi les journalistes locaux.
Il y a ici un sentiment de stupeur chez les journalistes présents sur place, parce que les reporters avaient prévenu l’armée qui savait que la presse se trouvait là. Raison invoquée : « Nous avons visé vos bureaux, car nous savons qu’il y avait une télévision désignée comme proche du Hamas, qui était à l’étage supérieur ».
Un centre d’entraînement du Hamas a également été touché, des rampes de lancement de roquettes, et aussi un centre de communication du Hamas au nord de Gaza. Une douzaine de frappes dont une bonne partie a été envoyée depuis les navires postés juste en face de l’hôtel où sont les journalistes.
Laurent Fabius attendu dans la région
Les personnalités politiques étrangères se succèdent depuis le début de l'escalade de violences entre Gaza et Israël.
Le Premier ministre égyptien et le ministre des Affaires étrangères tunisien se sont rendus dans l'enclave palestinienne, pour afficher publiquement leur soutien aux Palestiniens, mais aussi pour dénoncer l'agression israélienne. Une cinquantaine de Palestiniens ont été tués depuis le début de l'opération militaire contre Gaza, dont dix-huit depuis samedi matin.
Une délégation de la Ligue arabe est attendue ce dimanche à Gaza, avec à sa tête Nabil al-Arabi, le secrétaire général de l'organisation.
Le ministre français des Affaires étrangères est attendu lui en Israël et en Cisjordanie. Laurent Fabius se rend ce dimanche 18 novembre à Jérusalem, Ramallah et Tel-Aviv où il rencontre les dirigeants israéliens et palestiniens.
A Jérusalem, le chef de la diplomatie française sera reçu par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, par son homologue israélien Avigdor Lieberman et par le président israélien Shimon Peres. Il doit également rencontrer à Tel-Aviv le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak.
Côté palestinien, le ministre français des Affaires étrangères aura également un entretien avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à Ramallah. La France ne reconnaissant pas le Hamas, Laurent Fabius ne devrait pas se rendre à Gaza.
Cette visite intervient alors qu’en Egypte le Président Mohamed Morsi a déclaré samedi que son gouvernement était en contact avec Israël et avec les Palestiniens dans le but d’obtenir une trêve. Le président égyptien estime qu’un cessez-le-feu pourrait intervenir bientôt.
Le gouvernement israélien se réunit ce dimanche pour un Conseil des ministres à l'occasion duquel sera donné le feu vert pour la mobilisation de nouveaux réservistes. Quelque 20 000 d'entre eux ont déjà été mobilisés, mais le gouvernement envisage d'en rappeler un total de 75 000 pour une éventuelle opération terrestre.
Dépêche RFI
Parmi les cibles, deux centres de médias. Le premier a été touché vers trois heures du matin. Il s’agit de la tour qui abrite la télévision al-Quds. Le quartier a été évacué.
Puis, vers six heures du matin, c’est un second centre de médias qui est touché. Celui-là même d’où je travaille depuis plusieurs jours, avec d’autres journalistes étrangers. Au total, il y a près de dix blessés parmi les journalistes locaux.
Il y a ici un sentiment de stupeur chez les journalistes présents sur place, parce que les reporters avaient prévenu l’armée qui savait que la presse se trouvait là. Raison invoquée : « Nous avons visé vos bureaux, car nous savons qu’il y avait une télévision désignée comme proche du Hamas, qui était à l’étage supérieur ».
Un centre d’entraînement du Hamas a également été touché, des rampes de lancement de roquettes, et aussi un centre de communication du Hamas au nord de Gaza. Une douzaine de frappes dont une bonne partie a été envoyée depuis les navires postés juste en face de l’hôtel où sont les journalistes.
Laurent Fabius attendu dans la région
Les personnalités politiques étrangères se succèdent depuis le début de l'escalade de violences entre Gaza et Israël.
Le Premier ministre égyptien et le ministre des Affaires étrangères tunisien se sont rendus dans l'enclave palestinienne, pour afficher publiquement leur soutien aux Palestiniens, mais aussi pour dénoncer l'agression israélienne. Une cinquantaine de Palestiniens ont été tués depuis le début de l'opération militaire contre Gaza, dont dix-huit depuis samedi matin.
Une délégation de la Ligue arabe est attendue ce dimanche à Gaza, avec à sa tête Nabil al-Arabi, le secrétaire général de l'organisation.
Le ministre français des Affaires étrangères est attendu lui en Israël et en Cisjordanie. Laurent Fabius se rend ce dimanche 18 novembre à Jérusalem, Ramallah et Tel-Aviv où il rencontre les dirigeants israéliens et palestiniens.
A Jérusalem, le chef de la diplomatie française sera reçu par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, par son homologue israélien Avigdor Lieberman et par le président israélien Shimon Peres. Il doit également rencontrer à Tel-Aviv le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak.
Côté palestinien, le ministre français des Affaires étrangères aura également un entretien avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à Ramallah. La France ne reconnaissant pas le Hamas, Laurent Fabius ne devrait pas se rendre à Gaza.
Cette visite intervient alors qu’en Egypte le Président Mohamed Morsi a déclaré samedi que son gouvernement était en contact avec Israël et avec les Palestiniens dans le but d’obtenir une trêve. Le président égyptien estime qu’un cessez-le-feu pourrait intervenir bientôt.
Le gouvernement israélien se réunit ce dimanche pour un Conseil des ministres à l'occasion duquel sera donné le feu vert pour la mobilisation de nouveaux réservistes. Quelque 20 000 d'entre eux ont déjà été mobilisés, mais le gouvernement envisage d'en rappeler un total de 75 000 pour une éventuelle opération terrestre.
Une cinquième batterie de défense pour le «dôme de fer» Kipat Barzel, le «dôme de fer», est si l’on peut dire la grande vedette de l’opération «Pilier de défense». Depuis le début de la campagne israélienne contre Gaza, le système anti-missiles a réussi à intercepter quelque 240 roquettes palestiniennes, soit un taux de réussite de 87%, inégalé par d’autres systèmes analogues. «Dôme de fer» intercepte des missiles d’une portée de cinq à soixante-dix kilomètres, ainsi que des obus de mortier, seulement si leur trajectoire met en danger des zones résidentielles. Quatre batteries étaient en place au début de l’opération mais l’armée israélienne a accéléré le déploiement d’une cinquième batterie dans les environs de Tel Aviv. Un quart d’heure après sa mise en opération, elle interceptait déjà une roquette qui visait la métropole israélienne. Les médias en Israël rappellent que la décision de développer le bouclier anti-missiles «dôme de fer» avait été plus que décriée par plusieurs généraux. Il faut rappeler que l’initiative venait du ministre de la Défense de l’époque, le travailliste Amir Peretz, simple capitaine de réserve dans l’intendance. |
Dépêche RFI
Autres articles
-
Le Sénat américain adopte un texte évitant la paralysie budgétaire
-
Allemagne: un véhicule percute le marché de Noël à Magdebourg, des morts et des dizaines de blessés
-
Pakistan: 16 soldats tués dans l'attaque d'une base militaire (responsables)
-
Croatie: un élève tué, plusieurs autres et une enseignante blessés dans une attaque à l'arme blanche dans une école primaire à Zagreb
-
Au moins huit morts dans le naufrage d'un bateau de migrants au large de la Grèce