Le meilleur profil d’un président de la République selon Mame Less Camara, c’est la culture, le courage, de savoir décider parfois contre l’avis de beaucoup de gens et l’humilité. Il ne faut pas que le Président de la République pense que son poste le met au dessus des autres. «La culture, c’est d’abord une disposition générale, une connaissance et une pratique du monde, monde au sens global et au sens divers. L’histoire, les connaissances, la capacité à tenir un discours économique, connaître les tendances économiques qui traversent le monde et au plan de la gestion de l’économie, veiller à une répartition équitable des richesses. Et au niveau mondial, connaître les idées anciennes ou contemporaines, les enjeux actuels, les dominations, les jeux des dominations et des dominés au plan économique, au plan culturel. Et puis également, les changements probables, de manière à gouverner ».
Pour l'analyste politique, le deuxième critère que doit avoir un président de la République, c’est la justice. « Au sens littéraire de l’indépendance, la justice au sens de réalité du troisième pouvoir, mais également dans la répartition des richesses entre les groupes et communautés entre les régions, entre les individus, égalité des chances pour tout le monde. La justice, c’est aussi l’honnêteté au sens de la conformité à la règle établi. Il faut que le gouvernant quelque part soit prévisible », explique le journaliste, qui évoque le respect des engagements politique comme honnêteté du principe sous groupe du critère de justice.
Le formateur ajoute comme troisième critère, le courage face à la menace. «Le courage physique, dans le sens de la capacité à décider, à relever des défis à prendre des risques. De décider en dehors, mais aussi dire la vérité ». Mame Less Camara termine par l’humilité, qui pour lui, est différent de la démagogie. «C’est la reconnaissance de ses propres limites par le leader, c’est le respect des autres, c’est le recours aux connaissances, au mérite, et à la capacité d’autrui. C’est la sollicitation de ses savoirs de connaissances, d’expériences que l’on n’a pas et qu’autrui possède. L’humilité, c’est aussi une capacité d’écoute. La considération, s’exprimer pour ses collaborateurs, l’acceptation du débat avec les collaborateurs ».
Le Secrétaire général de la Rencontre Africaine Pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) a lui, choisi la probité, l’intégrité, le critère de redevabilité et celui de l’impartialité et l’indépendance.
«En ce qui me concerne personnellement, je pense que le premier critère d’abord, c’est la probité. En plus de cela, je pense également à la compétence. Probité qui peut être intellectuelle, et qui a également un certain nombre de connaissance et d’aptitude. Quant à la compétence, c’est quelqu’un qui a une formation politique professionnelle, qui a une expérience pertinente et une expertise à pouvoir gérer les affaires de l’Etat, les affaires de la République. Le deuxième critère qui me semble important, c’est le critère de l’intégrité et quand on parle d’intégrité, on fait allusion à l’intégrité physique. Il faut qu’il soit quelqu’un qui d’une certaine manière présente, un Etat physique sans handicap, qui a toutes ses facultés, quand ont parle d’intégrité mental. J’ai également insisté sur l’intégrité morale qui incite à des valeurs. On peut parler de l’éthique de conviction. Et l’autre éthique est celui de responsabilité dans le cadre de l’exercice de l’Etat ».
Aboubacry Mbodj parle du critère de recevabilité comme troisième critère important du point de vue de la gouvernance, la transparence dans la gestion des affaires publique. Enfin son quatrième critère, c’est celui de l’impartialité et l’indépendance. « L’impartialité renvoie en juge parce que nous sommes dans un contexte ou le président de la République a une fonction de décider ou d’apprécier à la place de l’ensemble de son peuple. De ce point de vue, il doit agir comme le magistrat, ou les actions qu’il doit entreprendre ne doit souffrir ni de préjugé ni également de pression venant de personne d’autre pour l’influencer dans un sens ou dans un l’autre ».
Selon le défenseur des droits de l'homme, « le président de la République doit décider même si sa décision doit être choquante, l’essentiel que cela soit une décision sur l’impartialité et l’indépendance. Il faut être cultivé car avoir un président inculte, c’est un danger pour le peuple ». Le Docteur en Sciences politiques des relations internationales trouve que le bon président de la République doit être "un formidable promoteur économique et culturel, une source d’inspiration". Car "il incarne ce qu’il a de meilleurs dans les valeurs traditionnelles et modernes. Le troisième, il doit s’éloigné de la politique politicienne. Et en fin le quatrième il doit être soucieux dans le panthéon des grand hommes. Selon Mamadou Tounkara, un bon président de la République doit être, «un véritable promoteur économique. Parce que quand cela marche souvent c'est que cela marche économiquement. Quand on dit que cela ne va pas, cela ne marche pas, c’est parce que l’économie souffre. Et une économie est un peu le sens d’une Nation. Quand l’économie est bloquée le pays est bloqué », explique-t-il.
Mamadou Tounkara indique que : « Le bon président est un bon promoteur culturel. Notre culture et surtout les cultures du monde ont en elles, ce qui fait avancer les gens, et nous les avons. Nous avons une culture qui peut servir de train plein. Et si le Sénégal est connu dans le monde, c’est essentiellement à cause de la culture. Le Président Senghor a joué un grand rôle dans cela. Un président c’est un leader, il a une fonction de représentativité et cette fonction est morte lors que le Président n’inspire pas à la majorité de la population à bien faire et à mieux faire. Source d’inspiration et cela doit susciter de la motivation. Car un président doit motiver les gens. Parce qu’il incarne ce qu’il y a de meilleurs dans nos valeurs traditionnelles.
Le fait est là selon ces derniers: «Le président doit être éloigné de la politique politicienne. Il ne doit pas faire parti d’aucun parti politique, ne doit pas s’agripper au pouvoir. Un bon président doit inscrire son nom dans le panthéon des grands hommes. Quand on est président, un peuple a besoin de trois choses, la sécurité, l’indépendance économique et l’indépendance politique. Le président qui n’est pas soucieux d’inscrire son nom dans l’histoire, à nous assurer ces trois choses, ne mérite pas de nous diriger ».
Pour l'analyste politique, le deuxième critère que doit avoir un président de la République, c’est la justice. « Au sens littéraire de l’indépendance, la justice au sens de réalité du troisième pouvoir, mais également dans la répartition des richesses entre les groupes et communautés entre les régions, entre les individus, égalité des chances pour tout le monde. La justice, c’est aussi l’honnêteté au sens de la conformité à la règle établi. Il faut que le gouvernant quelque part soit prévisible », explique le journaliste, qui évoque le respect des engagements politique comme honnêteté du principe sous groupe du critère de justice.
Le formateur ajoute comme troisième critère, le courage face à la menace. «Le courage physique, dans le sens de la capacité à décider, à relever des défis à prendre des risques. De décider en dehors, mais aussi dire la vérité ». Mame Less Camara termine par l’humilité, qui pour lui, est différent de la démagogie. «C’est la reconnaissance de ses propres limites par le leader, c’est le respect des autres, c’est le recours aux connaissances, au mérite, et à la capacité d’autrui. C’est la sollicitation de ses savoirs de connaissances, d’expériences que l’on n’a pas et qu’autrui possède. L’humilité, c’est aussi une capacité d’écoute. La considération, s’exprimer pour ses collaborateurs, l’acceptation du débat avec les collaborateurs ».
Le Secrétaire général de la Rencontre Africaine Pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) a lui, choisi la probité, l’intégrité, le critère de redevabilité et celui de l’impartialité et l’indépendance.
«En ce qui me concerne personnellement, je pense que le premier critère d’abord, c’est la probité. En plus de cela, je pense également à la compétence. Probité qui peut être intellectuelle, et qui a également un certain nombre de connaissance et d’aptitude. Quant à la compétence, c’est quelqu’un qui a une formation politique professionnelle, qui a une expérience pertinente et une expertise à pouvoir gérer les affaires de l’Etat, les affaires de la République. Le deuxième critère qui me semble important, c’est le critère de l’intégrité et quand on parle d’intégrité, on fait allusion à l’intégrité physique. Il faut qu’il soit quelqu’un qui d’une certaine manière présente, un Etat physique sans handicap, qui a toutes ses facultés, quand ont parle d’intégrité mental. J’ai également insisté sur l’intégrité morale qui incite à des valeurs. On peut parler de l’éthique de conviction. Et l’autre éthique est celui de responsabilité dans le cadre de l’exercice de l’Etat ».
Aboubacry Mbodj parle du critère de recevabilité comme troisième critère important du point de vue de la gouvernance, la transparence dans la gestion des affaires publique. Enfin son quatrième critère, c’est celui de l’impartialité et l’indépendance. « L’impartialité renvoie en juge parce que nous sommes dans un contexte ou le président de la République a une fonction de décider ou d’apprécier à la place de l’ensemble de son peuple. De ce point de vue, il doit agir comme le magistrat, ou les actions qu’il doit entreprendre ne doit souffrir ni de préjugé ni également de pression venant de personne d’autre pour l’influencer dans un sens ou dans un l’autre ».
Selon le défenseur des droits de l'homme, « le président de la République doit décider même si sa décision doit être choquante, l’essentiel que cela soit une décision sur l’impartialité et l’indépendance. Il faut être cultivé car avoir un président inculte, c’est un danger pour le peuple ». Le Docteur en Sciences politiques des relations internationales trouve que le bon président de la République doit être "un formidable promoteur économique et culturel, une source d’inspiration". Car "il incarne ce qu’il a de meilleurs dans les valeurs traditionnelles et modernes. Le troisième, il doit s’éloigné de la politique politicienne. Et en fin le quatrième il doit être soucieux dans le panthéon des grand hommes. Selon Mamadou Tounkara, un bon président de la République doit être, «un véritable promoteur économique. Parce que quand cela marche souvent c'est que cela marche économiquement. Quand on dit que cela ne va pas, cela ne marche pas, c’est parce que l’économie souffre. Et une économie est un peu le sens d’une Nation. Quand l’économie est bloquée le pays est bloqué », explique-t-il.
Mamadou Tounkara indique que : « Le bon président est un bon promoteur culturel. Notre culture et surtout les cultures du monde ont en elles, ce qui fait avancer les gens, et nous les avons. Nous avons une culture qui peut servir de train plein. Et si le Sénégal est connu dans le monde, c’est essentiellement à cause de la culture. Le Président Senghor a joué un grand rôle dans cela. Un président c’est un leader, il a une fonction de représentativité et cette fonction est morte lors que le Président n’inspire pas à la majorité de la population à bien faire et à mieux faire. Source d’inspiration et cela doit susciter de la motivation. Car un président doit motiver les gens. Parce qu’il incarne ce qu’il y a de meilleurs dans nos valeurs traditionnelles.
Le fait est là selon ces derniers: «Le président doit être éloigné de la politique politicienne. Il ne doit pas faire parti d’aucun parti politique, ne doit pas s’agripper au pouvoir. Un bon président doit inscrire son nom dans le panthéon des grands hommes. Quand on est président, un peuple a besoin de trois choses, la sécurité, l’indépendance économique et l’indépendance politique. Le président qui n’est pas soucieux d’inscrire son nom dans l’histoire, à nous assurer ces trois choses, ne mérite pas de nous diriger ».
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