La lutte contre le Sida reste toujours une préoccupation majeure des politiques publiques des pays africains. En dépit des efforts, qui continuent d’être consentis pour l’éradication de ce fléau, des organisations de lutte contre le Vih au Sénégal s’associent à d’autres pays de la sous-région pour juguler cette maladie. D’après Enda Santé, la dimension transfrontalière semble être incontournable pour réussir à inverser durablement l’évolution des taux de prévalence des épidémies en Afrique de l’Ouest.
En selon cette Ong, dans l’espace ouest-africain, la persistance de défis liés à l’épidémie du Vih, dans des contextes épidémiologiques différents, a fini par montrer les limites de l’approche pays, et nécessite une harmonisation des stratégies pour faire face à l’avancée de cette maladie.
Aujourd’hui, le projet Frontières et vulnérabilités au Vih en Afrique de l’Ouest (Feve), mis en place par Enda santé, regroupe 8 pays de la Cedeao que sont le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, la Guinée Conakry, le Mali, le Niger, la Gambie, le Burkina Faso et le Sénégal. Selon le directeur d’Enda Santé, Abdou Diouf, l’objectif de ce projet «est de mettre en synergie ces 8 pays à travailler avec les groupes les plus vulnérables au Vih et les zones les plus vulnérables qui sont les zones frontalières».
En outre, le directeur d’Enda santé M. Diouf, Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Kédougou, qui sont des régions situées à proximité de la Guinée-Bissau et la Guinée Conakry, sont les zones les plus touchées et les plus vulnérables. Car, certaines activités socio-économiques, comme l’extraction de l’or, engendrent une mobilité transfrontalière extrêmement dense au niveau de ces zones aurifères. Ce constat pousse M. Diouf à soutenir qu’une «harmonisation des stratégies au niveau de ces pays s’avère aujourd’hui plus que jamais indispensable. La seule possibilité que nous avons, c’est de travailler ensemble avec les pays pour cette lutte».
Par ailleurs, Enda santé compte mettre en place d’autres programmes de prévention, renforcer les structures sanitaires dans les zones frontalières mais aussi, faire en sorte que toutes les structures de santé, les médecins, les associations, les Ong se connaissent et travaillent ensemble au niveau des frontières.
L’Ong a prévu des cliniques mobiles qui vont dans les zones les plus vulnérables et les plus difficiles d’accès pour leur offrir des soins adéquats. Le directeur conclut : «Le Sénégal est un pays qui a fait énormément d’efforts, qui a eu de bons résultats et jusque-là. Mais, d’importants défis restent à faire dans certaines zones dans la région du Sud. Et ces acquis, on ne pourra les pérenniser que si nous travaillons avec les autres pays jusqu’à ce qu’ils aient le même niveau de réponse avec notre pays.»
En selon cette Ong, dans l’espace ouest-africain, la persistance de défis liés à l’épidémie du Vih, dans des contextes épidémiologiques différents, a fini par montrer les limites de l’approche pays, et nécessite une harmonisation des stratégies pour faire face à l’avancée de cette maladie.
Aujourd’hui, le projet Frontières et vulnérabilités au Vih en Afrique de l’Ouest (Feve), mis en place par Enda santé, regroupe 8 pays de la Cedeao que sont le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, la Guinée Conakry, le Mali, le Niger, la Gambie, le Burkina Faso et le Sénégal. Selon le directeur d’Enda Santé, Abdou Diouf, l’objectif de ce projet «est de mettre en synergie ces 8 pays à travailler avec les groupes les plus vulnérables au Vih et les zones les plus vulnérables qui sont les zones frontalières».
En outre, le directeur d’Enda santé M. Diouf, Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Kédougou, qui sont des régions situées à proximité de la Guinée-Bissau et la Guinée Conakry, sont les zones les plus touchées et les plus vulnérables. Car, certaines activités socio-économiques, comme l’extraction de l’or, engendrent une mobilité transfrontalière extrêmement dense au niveau de ces zones aurifères. Ce constat pousse M. Diouf à soutenir qu’une «harmonisation des stratégies au niveau de ces pays s’avère aujourd’hui plus que jamais indispensable. La seule possibilité que nous avons, c’est de travailler ensemble avec les pays pour cette lutte».
Par ailleurs, Enda santé compte mettre en place d’autres programmes de prévention, renforcer les structures sanitaires dans les zones frontalières mais aussi, faire en sorte que toutes les structures de santé, les médecins, les associations, les Ong se connaissent et travaillent ensemble au niveau des frontières.
L’Ong a prévu des cliniques mobiles qui vont dans les zones les plus vulnérables et les plus difficiles d’accès pour leur offrir des soins adéquats. Le directeur conclut : «Le Sénégal est un pays qui a fait énormément d’efforts, qui a eu de bons résultats et jusque-là. Mais, d’importants défis restent à faire dans certaines zones dans la région du Sud. Et ces acquis, on ne pourra les pérenniser que si nous travaillons avec les autres pays jusqu’à ce qu’ils aient le même niveau de réponse avec notre pays.»