Vingt ans de réclusion, c'est la peine encourue pour complicité de proxénétisme en bande organisée. Ce chef de mise en examen est grave, il signifie que pour les magistrats, Dominique Strauss-Kahn peut être considéré comme l'un des co-organisateurs du réseau de prostitution. A côté de ça, le recel d'abus de biens sociaux également retenu apparaît nettement plus secondaire.
En garde à vue, l'ex-directeur du FMI (Fonds monétaire international) a soutenu qu'il ne pouvait imaginer que les femmes qui participaient aux soirées échangistes puissent être des prostituées et qu'il ne pouvait donc être complice d'une infraction. D'autant que certaines « copines », a-t-il expliqué, lui ont été présentées par un policier de haut rang. Il s'agit du commissaire Jean Christophe Lagarde, ex-numéro 3 de la police dans le Nord, également mis en examen dans ce dossier.
Les deux entrepreneurs lillois, Fabrice Paszkowski et David Roquet, qui organisaient et finançaient ces soirées, soutiennent que leur célèbre ami ne pouvait savoir qu'il s'agissait de professionnelles tarifées.
Cependant, il existe dans le dossier des éléments qui laisseraient penser le contraire. Il y a notamment ce témoignage d'une des participantes, affirmant que DSK lui a un jour demandé son portable et ses tarifs.
Outre-Atlantique, la première audience du procès intenté par la femme de chambre du Sofitel de New York, Nafissatou Diallo, contre l'ancien patron du FMI, qu'elle accuse d'aggression sexuelle, devrait se tenir le 15 mars.
Il est certain que Kenneth Thompson et Douglas Wiglor, les deux conseils de Nafissatou Diallo, ont dû suivre de très près cette garde à vue. Car dans ce volet judiciaire français, il y a peut-être des élements susceptibles de nourrir le dossier américain. Et d'une manière générale, tout ce qui a trait au comportement de DSK avec les femmes intéresse vivement les avocats new-yorkais. Ils engrangent tous les éléments extérieurs à charge pouvant servir leur cause.
On ne sait pas encore si Dominique Strauss-Kahn sera présent à cette première audience civile à New York. Une chose est sûre, son calendrier judiciaire le mois prochain sera bien chargé.
RFI
En garde à vue, l'ex-directeur du FMI (Fonds monétaire international) a soutenu qu'il ne pouvait imaginer que les femmes qui participaient aux soirées échangistes puissent être des prostituées et qu'il ne pouvait donc être complice d'une infraction. D'autant que certaines « copines », a-t-il expliqué, lui ont été présentées par un policier de haut rang. Il s'agit du commissaire Jean Christophe Lagarde, ex-numéro 3 de la police dans le Nord, également mis en examen dans ce dossier.
Les deux entrepreneurs lillois, Fabrice Paszkowski et David Roquet, qui organisaient et finançaient ces soirées, soutiennent que leur célèbre ami ne pouvait savoir qu'il s'agissait de professionnelles tarifées.
Cependant, il existe dans le dossier des éléments qui laisseraient penser le contraire. Il y a notamment ce témoignage d'une des participantes, affirmant que DSK lui a un jour demandé son portable et ses tarifs.
Outre-Atlantique, la première audience du procès intenté par la femme de chambre du Sofitel de New York, Nafissatou Diallo, contre l'ancien patron du FMI, qu'elle accuse d'aggression sexuelle, devrait se tenir le 15 mars.
Il est certain que Kenneth Thompson et Douglas Wiglor, les deux conseils de Nafissatou Diallo, ont dû suivre de très près cette garde à vue. Car dans ce volet judiciaire français, il y a peut-être des élements susceptibles de nourrir le dossier américain. Et d'une manière générale, tout ce qui a trait au comportement de DSK avec les femmes intéresse vivement les avocats new-yorkais. Ils engrangent tous les éléments extérieurs à charge pouvant servir leur cause.
On ne sait pas encore si Dominique Strauss-Kahn sera présent à cette première audience civile à New York. Une chose est sûre, son calendrier judiciaire le mois prochain sera bien chargé.
RFI