Dans un récent rapport rendu public portant sur l'exécution de la loi de finances 2021, la Cour des comptes met en lumière une augmentation significative de l'encours de la dette publique du Sénégal. Un avertissement est lancé au ministère des Finances et du Budget pour une meilleure gestion de cette progression jugée préoccupante.
Les chiffres présentés par l'Institution supérieure de contrôle (Isc) sont « alarmants ». En moyenne, l'encours de la dette a grimpé de 14,37% sur la période 2017-2021, marquant ainsi une tendance haussière constante. La dette rapportée au Produit intérieur brut (Pib) s'est établie à 67,35% en 2021, enregistrant une progression de 4,21 points par rapport à l'année précédente (63,14% en 2020).
L'élément le plus notable réside dans le doublement de l'encours de la dette, passant de 4 089,68 milliards de francs CFA en 2014 à 10 297,05 milliards de francs CFA en 2021, soit une augmentation de 6207,37 milliards de francs CFA, soit 151,78%.
La dette publique extérieure, dominante sur la période 2017-2021 avec une moyenne de 81,32% de l'encours total, témoigne d'une augmentation significative, atteignant 7822,67 milliards de francs CFA en 2021, en hausse de 116,48% depuis 2017. Parallèlement, l'encours de la dette intérieure a également connu une augmentation, passant de 929,66 milliards de francs CFA à 2474,38 milliards de francs CFA entre 2019 et 2021.
Il est à noter que la dette commerciale, majoritairement constituée d'Eurobonds pour un montant de 2458,42 milliards de francs CFA, représente 95,5% de la dette externe, tandis que les obligations du Trésor par adjudication constituent la majeure partie de l'encours de la dette intérieure, représentant 63,52%.
Malgré les efforts du gouvernement, se traduisant notamment par une Stratégie de gestion de la dette à moyen terme (Sdmt 2020-2022), la Cour des comptes souligne une tendance à la hausse persistante de l'encours de la dette, principalement alimentée par des obligations.
À en croire Le Quotidien, cette analyse met en évidence la nécessité pour les autorités financières de redoubler d'efforts dans la maîtrise de cette dette grandissante. Ce, tout en privilégiant une évaluation rigoureuse et une composition judicieuse du portefeuille de la dette publique afin de minimiser les coûts et les risques qui y sont associés.
Cet avertissement de la Cour des comptes souligne l'urgence d'une gestion prudente de la dette, alors que le pays s'efforce de maintenir sa stabilité financière et sa crédibilité sur les marchés internationaux.
Les chiffres présentés par l'Institution supérieure de contrôle (Isc) sont « alarmants ». En moyenne, l'encours de la dette a grimpé de 14,37% sur la période 2017-2021, marquant ainsi une tendance haussière constante. La dette rapportée au Produit intérieur brut (Pib) s'est établie à 67,35% en 2021, enregistrant une progression de 4,21 points par rapport à l'année précédente (63,14% en 2020).
L'élément le plus notable réside dans le doublement de l'encours de la dette, passant de 4 089,68 milliards de francs CFA en 2014 à 10 297,05 milliards de francs CFA en 2021, soit une augmentation de 6207,37 milliards de francs CFA, soit 151,78%.
La dette publique extérieure, dominante sur la période 2017-2021 avec une moyenne de 81,32% de l'encours total, témoigne d'une augmentation significative, atteignant 7822,67 milliards de francs CFA en 2021, en hausse de 116,48% depuis 2017. Parallèlement, l'encours de la dette intérieure a également connu une augmentation, passant de 929,66 milliards de francs CFA à 2474,38 milliards de francs CFA entre 2019 et 2021.
Il est à noter que la dette commerciale, majoritairement constituée d'Eurobonds pour un montant de 2458,42 milliards de francs CFA, représente 95,5% de la dette externe, tandis que les obligations du Trésor par adjudication constituent la majeure partie de l'encours de la dette intérieure, représentant 63,52%.
Malgré les efforts du gouvernement, se traduisant notamment par une Stratégie de gestion de la dette à moyen terme (Sdmt 2020-2022), la Cour des comptes souligne une tendance à la hausse persistante de l'encours de la dette, principalement alimentée par des obligations.
À en croire Le Quotidien, cette analyse met en évidence la nécessité pour les autorités financières de redoubler d'efforts dans la maîtrise de cette dette grandissante. Ce, tout en privilégiant une évaluation rigoureuse et une composition judicieuse du portefeuille de la dette publique afin de minimiser les coûts et les risques qui y sont associés.
Cet avertissement de la Cour des comptes souligne l'urgence d'une gestion prudente de la dette, alors que le pays s'efforce de maintenir sa stabilité financière et sa crédibilité sur les marchés internationaux.
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