Dans le quartier de Hann, à l'ouest de la capitale, plusieurs habitants ont été délogés ou le seront d'ici quelques semaines. Sur ce qui ressemble à un long chemin de terre, les ouvriers posent les rails du futur train. Les travaux ont lieu 7 jours sur 7.
A quelques mètres, derrière un mur, la maison d'Allé Guéye est encore debout : « C’est sûr qu’on va dégager tout ça, c’est sûr. Notre maison est condamnée ». Le jeune homme en est convaincu : un jour, les forces de l'ordre viendront pour les déloger lui et sa famille.
Il attend une indemnisation. « Ils nous disent qu’ils vont nous donner un chèque. C’est sûr mais ce chèque-là tarde à venir. En tout cas, s’ils viennent, il faut qu’ils viennent avec le chèque. S’ils ne viennent pas avec le chèque, ils vont passer sur nos cadavres pour nous déguerpir, c’est sûr ». D'après lui, l'État leur a proposé une indemnisation de 20 millions de francs CFA, environ 30 000 euros.
En avril, le préfet de la ville avait prévu de revaloriser le montant des indemnisations, en assurant accompagner la population, rapporte la RFI.
A quelques mètres, derrière un mur, la maison d'Allé Guéye est encore debout : « C’est sûr qu’on va dégager tout ça, c’est sûr. Notre maison est condamnée ». Le jeune homme en est convaincu : un jour, les forces de l'ordre viendront pour les déloger lui et sa famille.
Il attend une indemnisation. « Ils nous disent qu’ils vont nous donner un chèque. C’est sûr mais ce chèque-là tarde à venir. En tout cas, s’ils viennent, il faut qu’ils viennent avec le chèque. S’ils ne viennent pas avec le chèque, ils vont passer sur nos cadavres pour nous déguerpir, c’est sûr ». D'après lui, l'État leur a proposé une indemnisation de 20 millions de francs CFA, environ 30 000 euros.
En avril, le préfet de la ville avait prévu de revaloriser le montant des indemnisations, en assurant accompagner la population, rapporte la RFI.