L'organisation de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) s'inscrit en porte à faux contre la loi d'amnistie proposée par le Président Macky Sall. L'organisation internationale des droits humains parle d'une ouverture vers l'impunité avec cette loi. Selon l'organisation, cette loi une fois adoptée ouvre l'impunité "aux agents publics responsables de graves violations des droits humains".
Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur le Sahel à Human Rights Watch a souligné le caractère d'impunité que revêt cette loi d'amnistie. "Toute amnistie qui garantirait l’impunité en affranchissant les fonctionnaires gouvernementaux et les membres des forces de sécurité de leur responsabilité pour de graves violations des droits humains est incompatible avec les obligations nationales et internationales du Sénégal ", a jouté la chercheuse.
L'argument du président de la République d'apaiser le climat politique par cette loi d'amnistie ne convainc pas madame Allegrozzi. Ainsi explique cette dernière, " le Président Sall a déclaré que l’amnistie sera accordée dans un esprit de réconciliation nationale. Mais tenter de parvenir à une réconciliation générale ne devrait pas être un moyen de se soustraire à l’obligation de rendre des comptes".
A rappeler que "la loi d'amnistie couvre tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques, y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non".
Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur le Sahel à Human Rights Watch a souligné le caractère d'impunité que revêt cette loi d'amnistie. "Toute amnistie qui garantirait l’impunité en affranchissant les fonctionnaires gouvernementaux et les membres des forces de sécurité de leur responsabilité pour de graves violations des droits humains est incompatible avec les obligations nationales et internationales du Sénégal ", a jouté la chercheuse.
L'argument du président de la République d'apaiser le climat politique par cette loi d'amnistie ne convainc pas madame Allegrozzi. Ainsi explique cette dernière, " le Président Sall a déclaré que l’amnistie sera accordée dans un esprit de réconciliation nationale. Mais tenter de parvenir à une réconciliation générale ne devrait pas être un moyen de se soustraire à l’obligation de rendre des comptes".
A rappeler que "la loi d'amnistie couvre tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques, y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non".
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