Le projet de loi de finances 2025 est estimé à 6 614,8 milliards de FCFA contre 5 755,4 milliards de FCFA en 2024. La croissance devrait atteindre 8,8 %. Le déficit budgétaire est projeté à 7,08 % du PIB contre 11 % en 2024.
Les recettes prévues s’élèvent à 5 014,3 milliards de FCFA contre 4 915,2 milliards de FCFA pour la loi de finances pour l’année 2024, et 4075 milliards de FCFA pour le projet de loi de finances rectificatives 2024 (PLFR 2024), soit une hausse de 99,1 milliards de FCFA en valeur absolue et 2% en valeur relative
Pour le projet de loi 2025, les recettes comprennent : les recettes fiscales arrêtées à 4 359,6 milliards de FCFA, en hausse de 179,6 milliards de FCFA par rapport à la LFI 2024, soit 4,3%. Les recettes non fiscales à 190 milliards de FCFA, en baisse de presque 20 milliards de FCFA, soit 9,5%.
Une croissance projetée à 8,8 %
D’après le document, les tirages sur dons-projets, estimés à 200 milliards de FCFA, enregistrent une hausse de 134,5 milliards de FCFA par rapport aux prévisions du projet de loi de finances rectificative 2024 (qui a connu une forte révision des ressources attendues des partenaires qui ont été réajustées à seulement 65,5 milliards de FCFA, contre une prévision de 256,6 milliards de FCFA dans la LFI 2024) ; les dons budgétaires pour 45 milliards de FCFA, correspondant, pour l’essentiel, au décalage des tirages attendus en 2024 sur la gestion 2025, sous réserve de la conclusion d’un nouveau programme avec le FMI.
Concernant les dépenses, les charges financières de la dette publique (intérêts et commissions) portées à 932,1 milliards de FCFA contre 578,3 milliards de FCFA dans la LFI 2024, et 824 milliards de FCFA dans le PLFR 2024, soit une progression de 108,08 milliards de FCFA en valeur absolue, et 13,1 % en valeur relative.
Déficit budgétaire de 7,08% du PIB
Les dépenses de personnel sont projetées à 1 485,5 milliards de FCFA contre 1 442,5 milliards de FCFA dans la LFI 2024, en hausse de 43,1 milliards de FCFA, soit une progression de 3%.
Le cadrage budgétaire de la loi de finances 2025 est arrêté sur la base : d’un déficit budgétaire de 7,08% du PIB avec l’objectif d’aller vers la consolidation budgétaire en 2027 et d’atteindre un déficit de 3% du PIB, en respect des critères de convergence de l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Le taux de croissance est projeté à 8,8 % du PIB en liaison avec le nouveau profil de producteur de pétrole et au ralentissement de l’activité du secondaire et du tertiaire. L’inflation est à 1,9 % et d’un taux de pression fiscale projeté à 19,3 %, contre 19,4 % dans la LFI 2024.
Les recettes prévues s’élèvent à 5 014,3 milliards de FCFA contre 4 915,2 milliards de FCFA pour la loi de finances pour l’année 2024, et 4075 milliards de FCFA pour le projet de loi de finances rectificatives 2024 (PLFR 2024), soit une hausse de 99,1 milliards de FCFA en valeur absolue et 2% en valeur relative
Pour le projet de loi 2025, les recettes comprennent : les recettes fiscales arrêtées à 4 359,6 milliards de FCFA, en hausse de 179,6 milliards de FCFA par rapport à la LFI 2024, soit 4,3%. Les recettes non fiscales à 190 milliards de FCFA, en baisse de presque 20 milliards de FCFA, soit 9,5%.
Une croissance projetée à 8,8 %
D’après le document, les tirages sur dons-projets, estimés à 200 milliards de FCFA, enregistrent une hausse de 134,5 milliards de FCFA par rapport aux prévisions du projet de loi de finances rectificative 2024 (qui a connu une forte révision des ressources attendues des partenaires qui ont été réajustées à seulement 65,5 milliards de FCFA, contre une prévision de 256,6 milliards de FCFA dans la LFI 2024) ; les dons budgétaires pour 45 milliards de FCFA, correspondant, pour l’essentiel, au décalage des tirages attendus en 2024 sur la gestion 2025, sous réserve de la conclusion d’un nouveau programme avec le FMI.
Concernant les dépenses, les charges financières de la dette publique (intérêts et commissions) portées à 932,1 milliards de FCFA contre 578,3 milliards de FCFA dans la LFI 2024, et 824 milliards de FCFA dans le PLFR 2024, soit une progression de 108,08 milliards de FCFA en valeur absolue, et 13,1 % en valeur relative.
Déficit budgétaire de 7,08% du PIB
Les dépenses de personnel sont projetées à 1 485,5 milliards de FCFA contre 1 442,5 milliards de FCFA dans la LFI 2024, en hausse de 43,1 milliards de FCFA, soit une progression de 3%.
Le cadrage budgétaire de la loi de finances 2025 est arrêté sur la base : d’un déficit budgétaire de 7,08% du PIB avec l’objectif d’aller vers la consolidation budgétaire en 2027 et d’atteindre un déficit de 3% du PIB, en respect des critères de convergence de l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Le taux de croissance est projeté à 8,8 % du PIB en liaison avec le nouveau profil de producteur de pétrole et au ralentissement de l’activité du secondaire et du tertiaire. L’inflation est à 1,9 % et d’un taux de pression fiscale projeté à 19,3 %, contre 19,4 % dans la LFI 2024.
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