Une délégation du Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) a déposé lundi à Dakar une lettre de protestation au niveau du ministère des Affaires étrangères. Le front compte déposer une demande auprès du préfet pour l’informer du sit-in qu’il compte également tenir dès vendredi devant l’ambassade de la Tunisie.
« Nous venons de déposer une lettre de protestation au ministère des Affaires Etrangères par rapport à la situation qui se passe en Tunisie. Il y a des Sénégal qui vivent là-bas et qui sont persécuté par rapport au discours haineux et raciste que le Président Kaïs Saïed a tenu ressemant. Une décharge nous a été délivrée et je pense que l’autorité accordera une suite favorable à notre demande », a déclaré Ousmane Wade membre du FRAPP.
Mieux ajoute M. Wade, « Nous allons déposer une demande auprès du préfet pour l’informer du sit-in que nous comptons tenir, ce vendredi devant l’ambassade de la Tunisie pour protestation contre ces propos tenu par le président tunisien. L’État du Sénégal est là pour s’occuper des Sénégalais. Il ne doit pas attendre qu’on le bouscule pour apporter une réponse à nos demandes. Nous l’appelons à réagir dans la discipline, et dans le respect ».
Mardi 21 février 2023, le Président tunisien, Kaïs Saïed s’en est pris violemment aux subsahariens lors de la tenue du conseil de sécurité national. Il a ainsi prôné des «mesures urgentes» contre l'immigration clandestine dans son pays, affirmant que la présence de migrants africains subsahariens était source de «violence, de crimes et d'actes inacceptables» et qu’il fallait mettre fin à l'arrivée de «hordes des migrants clandestins».
Pis, il a soutenu que cette immigration clandestine relevait d'une «entreprise criminelle ourdie à l'orée de ce siècle pour changer la composition démographique de la Tunisie», afin de la transformer en un pays «africain seulement» et estomper son caractère «arabo-musulman».
Dans un communiqué, l'Union Africaine a condamné ces déclaration du président tunisien. L'organisation a rappelé à tous les pays, en particulier aux États membres qu'ils doivent "honorer les obligations" qui leur incombent en vertu du Droit International et des instruments pertinents de l'Union Africaine, à savoir "traiter tous les migrants avec dignité, d'où qu'ils viennent, s'abstenir de tout discours haineux à caractère raciste, susceptible de nuire aux personnes, et accorder la priorité à leur sécurité et à leurs droits fondamentaux".
L'UA réitère l'engagement de la Commission à soutenir les autorités tunisiennes en vue de la résolution des problèmes de migration afin de rendre la migration "sûre, digne et régulière"
« Nous venons de déposer une lettre de protestation au ministère des Affaires Etrangères par rapport à la situation qui se passe en Tunisie. Il y a des Sénégal qui vivent là-bas et qui sont persécuté par rapport au discours haineux et raciste que le Président Kaïs Saïed a tenu ressemant. Une décharge nous a été délivrée et je pense que l’autorité accordera une suite favorable à notre demande », a déclaré Ousmane Wade membre du FRAPP.
Mieux ajoute M. Wade, « Nous allons déposer une demande auprès du préfet pour l’informer du sit-in que nous comptons tenir, ce vendredi devant l’ambassade de la Tunisie pour protestation contre ces propos tenu par le président tunisien. L’État du Sénégal est là pour s’occuper des Sénégalais. Il ne doit pas attendre qu’on le bouscule pour apporter une réponse à nos demandes. Nous l’appelons à réagir dans la discipline, et dans le respect ».
Mardi 21 février 2023, le Président tunisien, Kaïs Saïed s’en est pris violemment aux subsahariens lors de la tenue du conseil de sécurité national. Il a ainsi prôné des «mesures urgentes» contre l'immigration clandestine dans son pays, affirmant que la présence de migrants africains subsahariens était source de «violence, de crimes et d'actes inacceptables» et qu’il fallait mettre fin à l'arrivée de «hordes des migrants clandestins».
Pis, il a soutenu que cette immigration clandestine relevait d'une «entreprise criminelle ourdie à l'orée de ce siècle pour changer la composition démographique de la Tunisie», afin de la transformer en un pays «africain seulement» et estomper son caractère «arabo-musulman».
Dans un communiqué, l'Union Africaine a condamné ces déclaration du président tunisien. L'organisation a rappelé à tous les pays, en particulier aux États membres qu'ils doivent "honorer les obligations" qui leur incombent en vertu du Droit International et des instruments pertinents de l'Union Africaine, à savoir "traiter tous les migrants avec dignité, d'où qu'ils viennent, s'abstenir de tout discours haineux à caractère raciste, susceptible de nuire aux personnes, et accorder la priorité à leur sécurité et à leurs droits fondamentaux".
L'UA réitère l'engagement de la Commission à soutenir les autorités tunisiennes en vue de la résolution des problèmes de migration afin de rendre la migration "sûre, digne et régulière"
À madame la ministre des affaires étrangères
Objet : lettre de protestation
Le front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (FRAPP) vient par cette présente lettre protester contre le silence du gouvernement du Sénégal face à la chasse aux africains noirs en cours en Tunisie après les propos racistes et haineux du président tunisien.
Il est inadmissible que l'homme noir qui a suffisamment souffert continue aujourd'hui encore à souffrir et de surcroît en Afrique.
Le FRAPP invite le gouvernement du Sénégal à dénoncer énergiquement la traque à l'homme noir en Tunisie.
Le FRAPP attend de l'État du Sénégal qu'il prenne toutes les mesures afin de protéger et rapatrier au besoin tous les africains noirs actuellement en Tunisie.
En espérant une prise en compte de nos préoccupations veuillez agréer Madame la ministre l'expression de nos sentiments distingués
Dakar, le 27 février 2023
Objet : lettre de protestation
Le front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (FRAPP) vient par cette présente lettre protester contre le silence du gouvernement du Sénégal face à la chasse aux africains noirs en cours en Tunisie après les propos racistes et haineux du président tunisien.
Il est inadmissible que l'homme noir qui a suffisamment souffert continue aujourd'hui encore à souffrir et de surcroît en Afrique.
Le FRAPP invite le gouvernement du Sénégal à dénoncer énergiquement la traque à l'homme noir en Tunisie.
Le FRAPP attend de l'État du Sénégal qu'il prenne toutes les mesures afin de protéger et rapatrier au besoin tous les africains noirs actuellement en Tunisie.
En espérant une prise en compte de nos préoccupations veuillez agréer Madame la ministre l'expression de nos sentiments distingués
Dakar, le 27 février 2023