Lors de sa prise de parole à la conférence de presse conjointe avec le leader du parti "la France insoumise", Ousmane Sonko a profité de l’occasion pour régler quelques comptes avec le Président de la France Emmanuel Macron.
Des propos qui ne sont pas passés inaperçus en France même si personne n’a voulu les commenter officiellement, tant à l’Elysée qu’au Quai d’Orsay. Les autorités françaises ont réagi avec la plus grande prudence aux propos de Ousmane Sonko tenus contre « beaucoup de gouvernants français qui, selon lui, s’accommodaient mal notre discours souverainiste. Ce qui explique le silence approbateur face à la répression contre notre parti politique », a lancé le président du Parti Pastef Les Patriotes, en référence aux manifestations réprimées en 2021 et 2023.
Les autorités françaises, rapporte Le Monde, ont tout fait, lors de la suspension du récent processus électoral par Macky Sall, pour éviter de devenir la cible d’une nouvelle campagne antifrançaise, comme celle qui a accompagné depuis 2020 les putschs militaires dans les pays du Sahel, au Mali, puis au Burkina Faso et enfin au Niger, trois pays qui se sont rapprochés depuis de la Russie.
« Durant toute la période de persécution extrêmement violente ayant entraîné et causé la mort de plus d’une soixantaine de personnes (…), vous n’avez jamais entendu le gouvernement français dénoncer ce qui s’est passé. Vous n’avez jamais entendu l’Union européenne dénoncer ce qui se passait au Sénégal », a poursuivi le premier ministre, sous les applaudissements de l’auditoire, tandis que certains étudiants criaient « complices », « hypocrites » et « haute trahison » à plein poumon.
Ces dernières semaines, Paris se félicitait plutôt en privé d’avoir échappé à un tel mouvement d’opinion, notamment en entrant en contact avec Ousmane Sonko, avant même que l’opposant soit jeté en prison, en juin 2023, et soit ainsi empêché de se présenter au scrutin présidentiel. Les autorités françaises ont ensuite maintenu le contact avec ses proches pendant toute la récente crise institutionnelle, pressant le Président Macky Sall de respecter les échéances électorales.
Des propos qui ne sont pas passés inaperçus en France même si personne n’a voulu les commenter officiellement, tant à l’Elysée qu’au Quai d’Orsay. Les autorités françaises ont réagi avec la plus grande prudence aux propos de Ousmane Sonko tenus contre « beaucoup de gouvernants français qui, selon lui, s’accommodaient mal notre discours souverainiste. Ce qui explique le silence approbateur face à la répression contre notre parti politique », a lancé le président du Parti Pastef Les Patriotes, en référence aux manifestations réprimées en 2021 et 2023.
Les autorités françaises, rapporte Le Monde, ont tout fait, lors de la suspension du récent processus électoral par Macky Sall, pour éviter de devenir la cible d’une nouvelle campagne antifrançaise, comme celle qui a accompagné depuis 2020 les putschs militaires dans les pays du Sahel, au Mali, puis au Burkina Faso et enfin au Niger, trois pays qui se sont rapprochés depuis de la Russie.
« Durant toute la période de persécution extrêmement violente ayant entraîné et causé la mort de plus d’une soixantaine de personnes (…), vous n’avez jamais entendu le gouvernement français dénoncer ce qui s’est passé. Vous n’avez jamais entendu l’Union européenne dénoncer ce qui se passait au Sénégal », a poursuivi le premier ministre, sous les applaudissements de l’auditoire, tandis que certains étudiants criaient « complices », « hypocrites » et « haute trahison » à plein poumon.
Ces dernières semaines, Paris se félicitait plutôt en privé d’avoir échappé à un tel mouvement d’opinion, notamment en entrant en contact avec Ousmane Sonko, avant même que l’opposant soit jeté en prison, en juin 2023, et soit ainsi empêché de se présenter au scrutin présidentiel. Les autorités françaises ont ensuite maintenu le contact avec ses proches pendant toute la récente crise institutionnelle, pressant le Président Macky Sall de respecter les échéances électorales.