Selon le Secrétaire général de la cours suprême de Dakar, Mamadou Badio Camara, au cours de cette cession de formation l’accent sera mis sur ce volet. «Nous aurons des communications d’experts en matière de psychologie des enfants» a-t-il affirmé. Il est d’avis qu’on ne juge pas un enfant comme on juge un adulte. Pour lui, un adulte est jugé de manière normale par application de la loi. Il a commis un délit, si le délit est prouvé, les peines prévues par le code pénal lui sont appliquées. Alors que pour les enfants, le dispositif législatif prévoit plutôt des mesures d’assistance et de rééducation. De son avis, l’objectif n’est pas de sanctionner par l’incarcération, par l’emprisonnement mais d’éduquer, de rééduquer pour pouvoir le réinsérer dans sa famille. Cela nécessite pour un magistrat quelques connaissances complémentaires en psychologie des enfants.
Il a également posé le problème d’applicabilité des dispositions législatives sur la protection des enfants. «Le problème des praticiens que nous sommes c’est que dans notre travail au quotidien il se pose un problème d’application effective de toutes les dispositions légales qui ont été prises pour protéger les enfants» a-t-il souligné. Et d’ajouter: «cet atelier nous permettra de sensibiliser nos collègues des tribunaux et leurs auxiliaires de la police et de la gendarmerie en faveur de l’application effective de toute les dispositions légales que nous avons prises déjà pour la protection des enfants».
Il a également posé le problème d’applicabilité des dispositions législatives sur la protection des enfants. «Le problème des praticiens que nous sommes c’est que dans notre travail au quotidien il se pose un problème d’application effective de toutes les dispositions légales qui ont été prises pour protéger les enfants» a-t-il souligné. Et d’ajouter: «cet atelier nous permettra de sensibiliser nos collègues des tribunaux et leurs auxiliaires de la police et de la gendarmerie en faveur de l’application effective de toute les dispositions légales que nous avons prises déjà pour la protection des enfants».