Suite à l'adoption de la proposition de loi prorogeant le mandat du Président Macky Sall, le peuple, s’est érigé en bouclier contre le report. Des contestations fusent de partout même si la loi n’est pas encore promulguée. En conférence de presse ce mardi, la Coalition Yewwi Askan Wi a magnifié la "posture du peuple sénégalais" et a condamné les "agissements des forces de l’ordre".
Pour Mamadou Lamine Dianté, « on est dans une situation qui ne laisse aucun citoyen indifférent. Ils pensaient que s’ils s’en prenaient au processus électoral ça n’allait affecter que les acteurs politiques. Mais il se trouve qu’ils se sont trompés par ce que l’élection présidentielle concerne toute la population sénégalaise ».
Le membre de YAW appelle à l’unité pour pouvoir atteindre l’objectif visé, c’est-à-dire la tenue de l’élection à la date échue. « Il est évident, qu’en plus des acteurs politiques, des candidats retenus pour participer à l’élection, la société civile a joué sa partition dans la lutte pour le respect de la constitution. Nous avons aussi noté la participation des centrales syndicales, des acteurs économiques et de la population. Mais pour une efficacité du combat, une efficacité de la lutte, nous devons nous unir, faire un bloc. Parce que si l’on y va à rang dispersé, on pourra ne pas avoir l’efficacité visée », a-t-il avancé.
Poursuivant : « personne n’est d’accord avec le report du scrutin. Ce que nous exigeons, c’est que le calendrier républicain soit respecté, que la présidentielle se tienne le 25 février 2024. Conformément à la loi, le 2 avril à minuit, le mandat de Macky Sall se termine. Il est obligé de passer le témoin à son successeur. Pour nous membres de Yewwi Askan Wi, à partir du 3 avril, Macky Sall ne sera plus notre président. La crise constitutionnelle dont il fait allusion risque d’avoir lieu le 3 avril 2024 ».
M. Dianté de souligner, « on sait tous comme l’on précisé mes collègues, qu’il n’y a pas de crise institutionnelle par ce que les institutions fonctionnent correctement. Mais, s’il s’entête à rester à la tête du pays, à partir du 3 avril, c’est lui qui sera l’instigateur de la crise institutionnelle qui va s’en suivre, après les coups d’état qu’il a fini d’instaurer ».
Actuellement, dit-il, « tout ce que l’on reproche aux présidents de la Guinée, du Burkina Faso, du Niger, du Mali du fait qu’ils aient accédé au pouvoir de façon illégitime conformément à la démocratie, c’est ce qui se passe au Sénégal. Lui, il a été élu par suffrage universel, des députés de leurs côtés aussi ont été élu au suffrage universel, il se permet d’envoyer des gendarmes à l’hémicycle pour les faire sortir afin de faire passer la loi qui le convient. Pour cela, il peut être considéré comme un président putschiste ».
« Nous magnifions encore une fois la posture du peuple sénégalais parce que comme un seul homme, il s’est levé pour protester contre cette forfaiture. Nous sommes en période de campagne électorale, parce que le décret et la loi votée à l'Assemblée nationale a été attaqué au Conseil constitutionnel et en plus, la loi n’est pas encore promulguée donc le processus suit son cours. Les coupures d’Internet on les voyait dans les pays de dictature, mais aujourd’hui, c’est devenu banal au Sénégal », a indiqué Mamadou Lamine Dianté.
«Nous condamnons aussi la répression exercée contre la presse. Nous condamnons fermement les agissements des forces de défense et de sécurité et nous nous inclinons devant la mémoire des disparus », a souligné le membre de la Coalition Yewwi Askan Wi.
Pour Mamadou Lamine Dianté, « on est dans une situation qui ne laisse aucun citoyen indifférent. Ils pensaient que s’ils s’en prenaient au processus électoral ça n’allait affecter que les acteurs politiques. Mais il se trouve qu’ils se sont trompés par ce que l’élection présidentielle concerne toute la population sénégalaise ».
Le membre de YAW appelle à l’unité pour pouvoir atteindre l’objectif visé, c’est-à-dire la tenue de l’élection à la date échue. « Il est évident, qu’en plus des acteurs politiques, des candidats retenus pour participer à l’élection, la société civile a joué sa partition dans la lutte pour le respect de la constitution. Nous avons aussi noté la participation des centrales syndicales, des acteurs économiques et de la population. Mais pour une efficacité du combat, une efficacité de la lutte, nous devons nous unir, faire un bloc. Parce que si l’on y va à rang dispersé, on pourra ne pas avoir l’efficacité visée », a-t-il avancé.
Poursuivant : « personne n’est d’accord avec le report du scrutin. Ce que nous exigeons, c’est que le calendrier républicain soit respecté, que la présidentielle se tienne le 25 février 2024. Conformément à la loi, le 2 avril à minuit, le mandat de Macky Sall se termine. Il est obligé de passer le témoin à son successeur. Pour nous membres de Yewwi Askan Wi, à partir du 3 avril, Macky Sall ne sera plus notre président. La crise constitutionnelle dont il fait allusion risque d’avoir lieu le 3 avril 2024 ».
M. Dianté de souligner, « on sait tous comme l’on précisé mes collègues, qu’il n’y a pas de crise institutionnelle par ce que les institutions fonctionnent correctement. Mais, s’il s’entête à rester à la tête du pays, à partir du 3 avril, c’est lui qui sera l’instigateur de la crise institutionnelle qui va s’en suivre, après les coups d’état qu’il a fini d’instaurer ».
Actuellement, dit-il, « tout ce que l’on reproche aux présidents de la Guinée, du Burkina Faso, du Niger, du Mali du fait qu’ils aient accédé au pouvoir de façon illégitime conformément à la démocratie, c’est ce qui se passe au Sénégal. Lui, il a été élu par suffrage universel, des députés de leurs côtés aussi ont été élu au suffrage universel, il se permet d’envoyer des gendarmes à l’hémicycle pour les faire sortir afin de faire passer la loi qui le convient. Pour cela, il peut être considéré comme un président putschiste ».
« Nous magnifions encore une fois la posture du peuple sénégalais parce que comme un seul homme, il s’est levé pour protester contre cette forfaiture. Nous sommes en période de campagne électorale, parce que le décret et la loi votée à l'Assemblée nationale a été attaqué au Conseil constitutionnel et en plus, la loi n’est pas encore promulguée donc le processus suit son cours. Les coupures d’Internet on les voyait dans les pays de dictature, mais aujourd’hui, c’est devenu banal au Sénégal », a indiqué Mamadou Lamine Dianté.
«Nous condamnons aussi la répression exercée contre la presse. Nous condamnons fermement les agissements des forces de défense et de sécurité et nous nous inclinons devant la mémoire des disparus », a souligné le membre de la Coalition Yewwi Askan Wi.
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