Dans la banlieue de Dakar, la découverte d'engins de guerre est devenue une bien mauvaise habitude. Trois obus fortement usés par le temps, y ont été découverts. Ce, en l'espace de trois (3) jours entre le 14 et le 17 février. C'est une série de découvertes qui a fini de plonger les populations de cette zone dans la psychose.
Les trois (3) bombes enfouies sur terre jusque-là ont refait surface. De vraies bombes que côtoyaient très souvent les populations sans le savoir. Le 14 février, lors d'une partie de jeux, des jeunes gens déterrent un obus usé. C'est ainsi que s'installe un climat de panique à Guédiawaye et Thiaroye. L'engin est finalement enlevé et détruit par le Brigade d'Intervention Polyvalente (BIP). Alors que cette stupeur n'a pas encore abandonné l'esprit des populations, une autre surprise arrive. Cette fois aussi, ce sont deux (2) obus qui ont refait surface sous l'effet du vent le 17 février. De curieuses trouvailles qui ont suscité pas mal de questions relatives à leur origine.
La Direction des Relations Publique de l'Armée Nationale (DIRPA) privilégie la thèse « du bombardement de Dakar en septembre 1944 » pour expliquer ce phénomène. À l'époque, Dakar constituait un enjeu géostratégique de premier ordre dans le dispositif colonial français, selon le journal "l'observateur". Il y avait autant d'atouts qui ont conduit à l'époque au bombardement de Dakar par les forces navales anglaises qui s'étaient heurtées à une farouche résistance des Français.
Dans une passé récent, le 9, 18 mai, et le 12 juin 2002, trois obus avaient été découverts à Guédiawaye, sur le site du marché dit « Serigne Mansour Sy ». Donc, coté de la Police, l'on semble bien préoccupé par le danger permanant et on ne manque pas d'idées de s'attaque au problème, selon L'observateur. « Il urge de revisiter l'histoire afin de délimiter les zones de risques dans l'optique de dépêcher des spécialités de l'Armée pour procéder à la dépollution complète ».