Le DG d'Air Senegal signant la commande d'Airbus A330 neo lors de la visite de Macron au Sénégal
Le Directeur général de la société Air Sénégal S.a, s'est exprimé ce dimanche, entre autres sujets, sur le model économique qui va sous-tendre la nouvelle compagnie dont il assure le démarrage avant le mois d'avril 2018.
Philippe Bohn, qui a précisé qu'Air Sénégal S.a ne sera pas une compagnie aérienne Low cost (ndlr : compagnie aérienne traditionnelle qui propose des vols pas chers à moitié prix), mais une compagnie standard, "qui a vocation à s'inscrire dans un marché, à être compétitive, avec une logique d'équilibre financier", a expliqué pourquoi c'était pertinent pour le Sénégal d'acheter deux nouveaux avions Airbus A330 neo, en plus des trois Avions de transports régional (Atr) déjà en place. Selon lui, tout est dans la rentabilité.
"Si vous prenez un ATR (Avion de transport régional), c'est entre 7 et 9 millions de dollars (3,5 à 4,5 milliards Fcfa) par an de chiffre d'affaires. Si vous prenez un Airbus A320, c'est grosso modo entre 25 et 30 millions de dollars (près de 12 à 15 milliards de Fcfa) de chiffre d'affaires par an. Si vous prenez un Airbus A330 neo, comme nous venons d'acheter, ça représente à peu près 57 à 60 millions de dollars (près de 28 à 30 milliards Fcfa) de chiffre d'affaires annuel. Donc vous comprenez où sont les marges. Ce qu'il faut comprendre avec ce model, c'est que l'acquisition d'avions neufs est un levier économique utile et puissant", a expliqué Bohn qui donne en exemple trois indices dans l'économie américaine qui place l'acquisition d'avion neuf en 3e position dans le cadre du Retour sur l'investissement derrière l'immobilier et les impôts avec une rentabilité de 6,8% sur 30 ans. "C’est comme acheter un immeuble ou un appartement, c'est comme acheter une maison", a-t-il dit.
Philippe Bohn, qui a précisé qu'Air Sénégal S.a ne sera pas une compagnie aérienne Low cost (ndlr : compagnie aérienne traditionnelle qui propose des vols pas chers à moitié prix), mais une compagnie standard, "qui a vocation à s'inscrire dans un marché, à être compétitive, avec une logique d'équilibre financier", a expliqué pourquoi c'était pertinent pour le Sénégal d'acheter deux nouveaux avions Airbus A330 neo, en plus des trois Avions de transports régional (Atr) déjà en place. Selon lui, tout est dans la rentabilité.
"Si vous prenez un ATR (Avion de transport régional), c'est entre 7 et 9 millions de dollars (3,5 à 4,5 milliards Fcfa) par an de chiffre d'affaires. Si vous prenez un Airbus A320, c'est grosso modo entre 25 et 30 millions de dollars (près de 12 à 15 milliards de Fcfa) de chiffre d'affaires par an. Si vous prenez un Airbus A330 neo, comme nous venons d'acheter, ça représente à peu près 57 à 60 millions de dollars (près de 28 à 30 milliards Fcfa) de chiffre d'affaires annuel. Donc vous comprenez où sont les marges. Ce qu'il faut comprendre avec ce model, c'est que l'acquisition d'avions neufs est un levier économique utile et puissant", a expliqué Bohn qui donne en exemple trois indices dans l'économie américaine qui place l'acquisition d'avion neuf en 3e position dans le cadre du Retour sur l'investissement derrière l'immobilier et les impôts avec une rentabilité de 6,8% sur 30 ans. "C’est comme acheter un immeuble ou un appartement, c'est comme acheter une maison", a-t-il dit.