Le jeune patron du réseau social est impertinent, et le fait savoir. "J'ai appelé le président Obama pour exprimer ma frustration quant aux dommages créés par le gouvernement pour notre avenir à tous", a annoncé jeudi Mark Zuckerberg sur sa page Facebook personnelle. "Malheureusement, on dirait qu'il va falloir beaucoup de temps pour une vraie réforme."
Injection de virus via de fausses pages Facebook ?
Le coup de colère du fondateur du premier réseau social mondial illustre les tensions croissantes entre le secteur technologique et le gouvernement américain après une série de révélations sur des programmes de surveillance mis en place par des agences de renseignements américaines comme la NSA.
"Le gouvernement américain devrait être un champion pour internet, pas une menace. Ils doivent être plus transparents sur ce qu'ils font, ou sinon les gens imagineront le pire", prévient Mark Zuckerberg.
Mercredi encore, un ex-journaliste du Guardian a fait état sur le site du magazine en ligne The Intercept de l'usage à grande échelle de virus pour extraire des données de réseaux téléphoniques ou internet, sur la base de documents transmis par l'ex-consultant de la NSA Edward Snowden. Dans certains cas, la NSA aurait imité des pages de Facebook pour injecter ces virus dans des ordinateurs.
Facebook s'érige en garant de la sécurité
La plupart des internautes et des entreprises coopèrent "pour créer un environnement sûr et rendre l'espace que nous partageons encore meilleur", souligne Mark Zuckerberg dans ce qui s'apparente à un plaidoyer en faveur de la transparence et du respect des données personnelles.
Une démarche qui pourrait sembler ironique, toutefois, à propos d'un réseau social si souvent accusé de détourner les options de sécurité de ses utilisateurs afin de recueillir un maximum de données personnelles.
"Je suis si troublé et si frustré par les rapports répétés sur le comportement du gouvernement américain, s'emporte-t-il dans son message. Quand nos ingénieurs travaillent sans relâche pour améliorer la sécurité, nous pensons protéger contre des criminels, pas contre notre propre gouvernement".
Selon les informations fournies au fil des derniers mois par Edward Snowden , la NSA aurait eu accès aux serveurs de poids lourds du secteur technologique comme Facebook, Google ou Yahoo. Les entreprises concernées ont démenti fermement l'existence d'accès à leurs données sans mandat judiciaire, mais fait valoir que davantage de transparence rassurerait leurs utilisateurs.
"J'espère que c'est sincère"
En janvier, elles ont obtenu le droit de publier des chiffres globaux sur les demandes officielles de données, à l'instar des révélations de Twitter, mais beaucoup de voix se sont élevées pour réclamer davantage de détails.
>> Lire : Les USA, champions de la demande de renseignements sur Twitter
Mark Zuckerberg a renouvelé jeudi cet appel à l'ouverture :
"Pour qu'internet reste solide, nous devons maintenir sa sécurité. C'est pourquoi chez Facebook nous consacrons beaucoup de notre énergie à rendre nos services et l'ensemble d'internet plus sûr et sécurisé. Nous cryptons les communications, nous utilisons des protocoles sécurisés, nous encourageons les gens à utiliser différents moyens d'identification et nous mettons tout en oeuvre pour aider à régler les problèmes que nous découvrons dans les services tiers", affirme encore le patron de Facebook.
Ces commentaires ont provoqué une réaction enthousiaste en ligne: en deux heures, près de 97.000 membres de Facebook ont appuyé sur le bouton "j'aime", 11.800 ont partagé le message, et des centaines l'ont commenté, la plupart pour féliciter le jeune patron.
"Merci Mark! C'est bon de savoir que vous pensez d'abord à nous", écrit l'un des commentateurs, un autre notant toutefois: "J'espère que
Injection de virus via de fausses pages Facebook ?
Le coup de colère du fondateur du premier réseau social mondial illustre les tensions croissantes entre le secteur technologique et le gouvernement américain après une série de révélations sur des programmes de surveillance mis en place par des agences de renseignements américaines comme la NSA.
"Le gouvernement américain devrait être un champion pour internet, pas une menace. Ils doivent être plus transparents sur ce qu'ils font, ou sinon les gens imagineront le pire", prévient Mark Zuckerberg.
Mercredi encore, un ex-journaliste du Guardian a fait état sur le site du magazine en ligne The Intercept de l'usage à grande échelle de virus pour extraire des données de réseaux téléphoniques ou internet, sur la base de documents transmis par l'ex-consultant de la NSA Edward Snowden. Dans certains cas, la NSA aurait imité des pages de Facebook pour injecter ces virus dans des ordinateurs.
Facebook s'érige en garant de la sécurité
La plupart des internautes et des entreprises coopèrent "pour créer un environnement sûr et rendre l'espace que nous partageons encore meilleur", souligne Mark Zuckerberg dans ce qui s'apparente à un plaidoyer en faveur de la transparence et du respect des données personnelles.
Une démarche qui pourrait sembler ironique, toutefois, à propos d'un réseau social si souvent accusé de détourner les options de sécurité de ses utilisateurs afin de recueillir un maximum de données personnelles.
"Je suis si troublé et si frustré par les rapports répétés sur le comportement du gouvernement américain, s'emporte-t-il dans son message. Quand nos ingénieurs travaillent sans relâche pour améliorer la sécurité, nous pensons protéger contre des criminels, pas contre notre propre gouvernement".
Selon les informations fournies au fil des derniers mois par Edward Snowden , la NSA aurait eu accès aux serveurs de poids lourds du secteur technologique comme Facebook, Google ou Yahoo. Les entreprises concernées ont démenti fermement l'existence d'accès à leurs données sans mandat judiciaire, mais fait valoir que davantage de transparence rassurerait leurs utilisateurs.
"J'espère que c'est sincère"
En janvier, elles ont obtenu le droit de publier des chiffres globaux sur les demandes officielles de données, à l'instar des révélations de Twitter, mais beaucoup de voix se sont élevées pour réclamer davantage de détails.
>> Lire : Les USA, champions de la demande de renseignements sur Twitter
Mark Zuckerberg a renouvelé jeudi cet appel à l'ouverture :
"Pour qu'internet reste solide, nous devons maintenir sa sécurité. C'est pourquoi chez Facebook nous consacrons beaucoup de notre énergie à rendre nos services et l'ensemble d'internet plus sûr et sécurisé. Nous cryptons les communications, nous utilisons des protocoles sécurisés, nous encourageons les gens à utiliser différents moyens d'identification et nous mettons tout en oeuvre pour aider à régler les problèmes que nous découvrons dans les services tiers", affirme encore le patron de Facebook.
Ces commentaires ont provoqué une réaction enthousiaste en ligne: en deux heures, près de 97.000 membres de Facebook ont appuyé sur le bouton "j'aime", 11.800 ont partagé le message, et des centaines l'ont commenté, la plupart pour féliciter le jeune patron.
"Merci Mark! C'est bon de savoir que vous pensez d'abord à nous", écrit l'un des commentateurs, un autre notant toutefois: "J'espère que