Un leader politique, s’il en est un, est doté d’une base politique solide qui n’est que l’aboutissement logique d’années de dur labeur individuel et collectif de militants et sympathisants déterminés et rompus à la tâche. Mais la première base d’un acteur politique : c’est sans nul doute son fief qu’il doit voir ranger à ses côtés.
Ce coup d’éclat digne d’un conquérant Ousmane Sonko, le tribun et fédérateur des aspirations de la souveraineté africaine et sénégalaise l’a réussi. Une prouesse, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais il ne revient pas les mains vides. Après avoir promis précédemment aux habitants de la verte Casamance, terre historique de refus de l’impérialisme et de la compromission, laquelle a payé le lourd tribut du sang de ses fils, le fils prodige vient annoncer son ambition d’être leur maire au soir du 23 janvier 2022 et donne un avant-goût de son programme ambitieux pour sa ville natale.
Le Président des Patriotes, accompagné par la Jeunesse Patriotique du Sénégal, section Ziguinchor et sous le regard inquisiteur, captivant, curieux,sympathique et encourageant de cette même foule qui l’avait accueilli des jours plus tôt, s’épanche sur les problèmes du terroir qui tarde à trouver leur épilogue. Dans cet dans qu’il maîtrise si bien, celui d’haranguer les foules en mettant à nu les limites du régime actuel, il dénonce les promesses non tenues allant de la construction d’un chemin de fer Dakar-Ziguinchor ainsi que le bilan catastrophique des non-réalisations sur le plan culturel, sportif et éducatif.
Se sentant au sommet de son ascension politique, de façon décontractée et décomplexée, il lâche le mot d’ordre « engagement citoyen sans faille » par une gestion inclusive de chaque citoyen sans attendre forcément l’Etat. Il propose de se baser sur l’économie maritime et transfrontalière pour créer de la valeur ajoutée que les potentialités du terroir favorisent. Jamais un leader politique n’aura autant cristallisé les espoirs et les attentions malgré la furie de détracteurs qui voudraient le voir sombrer. Transporté dans son élan par l’euphorie collective, il rappelle sur le plan mémoriel, l’importance de la réhabilitation de nos ancêtres, de ces dignes résistants en rebaptisant les noms des rues de la Casamance, lesquels paradoxalement, sont ceux de leurs bourreaux.
Loin de n’être qu’une simple démonstration de force et de positionnement, ce mega meeting nous dévoile la force mental d’un leader longtemps diabolisé depuis son entrée sur la scène politique sénégalaise de 2014 à 2021, vivant sous la menace constante d’un revolver sur sa tempe et porté toujours par une foule qui comprend aujourd’hui l’essence de son combat condensé dans la quintessence de son discours. De l’autel du sacrifice auquel certains le prédestinent, il compte passer à l’autel de l’élévation à en croire indubitablement ses soutiens: ce peuple victime de la mauvaise politique d’un régime auréolé de disgrâces, et ayant énormément de mal à se rendre à l’évidence de son calamiteux échec.
Finalement, nous retiendrons que pour se frayer un chemin dans la vie, quelle que soit la voie choisie, il faut s’armer de vérité, d’endurance et de persévérance. Et nul besoin en politique pour triompher de berner le peuple par la mauvaise foi enseignée par le prince Machiavel, espérant ainsi s’élever en tant que médiocre au plus grand pouvoir, mais bien l’honnêteté qui, pour Kant, « est meilleure que n’importe quelle politique»
Dr Aminata Sarr Malick
Ce coup d’éclat digne d’un conquérant Ousmane Sonko, le tribun et fédérateur des aspirations de la souveraineté africaine et sénégalaise l’a réussi. Une prouesse, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais il ne revient pas les mains vides. Après avoir promis précédemment aux habitants de la verte Casamance, terre historique de refus de l’impérialisme et de la compromission, laquelle a payé le lourd tribut du sang de ses fils, le fils prodige vient annoncer son ambition d’être leur maire au soir du 23 janvier 2022 et donne un avant-goût de son programme ambitieux pour sa ville natale.
Le Président des Patriotes, accompagné par la Jeunesse Patriotique du Sénégal, section Ziguinchor et sous le regard inquisiteur, captivant, curieux,sympathique et encourageant de cette même foule qui l’avait accueilli des jours plus tôt, s’épanche sur les problèmes du terroir qui tarde à trouver leur épilogue. Dans cet dans qu’il maîtrise si bien, celui d’haranguer les foules en mettant à nu les limites du régime actuel, il dénonce les promesses non tenues allant de la construction d’un chemin de fer Dakar-Ziguinchor ainsi que le bilan catastrophique des non-réalisations sur le plan culturel, sportif et éducatif.
Se sentant au sommet de son ascension politique, de façon décontractée et décomplexée, il lâche le mot d’ordre « engagement citoyen sans faille » par une gestion inclusive de chaque citoyen sans attendre forcément l’Etat. Il propose de se baser sur l’économie maritime et transfrontalière pour créer de la valeur ajoutée que les potentialités du terroir favorisent. Jamais un leader politique n’aura autant cristallisé les espoirs et les attentions malgré la furie de détracteurs qui voudraient le voir sombrer. Transporté dans son élan par l’euphorie collective, il rappelle sur le plan mémoriel, l’importance de la réhabilitation de nos ancêtres, de ces dignes résistants en rebaptisant les noms des rues de la Casamance, lesquels paradoxalement, sont ceux de leurs bourreaux.
Loin de n’être qu’une simple démonstration de force et de positionnement, ce mega meeting nous dévoile la force mental d’un leader longtemps diabolisé depuis son entrée sur la scène politique sénégalaise de 2014 à 2021, vivant sous la menace constante d’un revolver sur sa tempe et porté toujours par une foule qui comprend aujourd’hui l’essence de son combat condensé dans la quintessence de son discours. De l’autel du sacrifice auquel certains le prédestinent, il compte passer à l’autel de l’élévation à en croire indubitablement ses soutiens: ce peuple victime de la mauvaise politique d’un régime auréolé de disgrâces, et ayant énormément de mal à se rendre à l’évidence de son calamiteux échec.
Finalement, nous retiendrons que pour se frayer un chemin dans la vie, quelle que soit la voie choisie, il faut s’armer de vérité, d’endurance et de persévérance. Et nul besoin en politique pour triompher de berner le peuple par la mauvaise foi enseignée par le prince Machiavel, espérant ainsi s’élever en tant que médiocre au plus grand pouvoir, mais bien l’honnêteté qui, pour Kant, « est meilleure que n’importe quelle politique»
Dr Aminata Sarr Malick