Ceux qui ne sont pas contents de son élection peuvent dire ce qu’ils veulent, mais cela ne changera en rien le fait qu’il est le choix du peuple. Il est le Président de tous les Sénégalais n’en déplaise à ceux qui parlent de son inexpérience et à ceux qui cherchent toutes sortes de prétextes pour le critiquer alors qu’il vient juste de mettre le pied à l’étrier.
En ce qui me concerne, il y a beaucoup de signes avant-coureurs qui me laissent croire et aussi espérer que Monsieur Diomaye Faye sera le meilleur Président de la République du Sénégal de Senghor à nos jours. Pour le reste, le temps demeure le meilleur juge, et qui vivra verra.
Au demeurant, depuis que Diomaye est sous les feux de la rampe, à la suite de son élection, beaucoup de Sénégalais qui ne s’intéressaient nullement à sa personne sont en train petit à petit de découvrir ses qualités humaines et sa vision du monde. Chose certaine, nous ne sommes qu’au début de l’histoire : l’homme reste pleinement à découvrir aux yeux des Sénégalais.
Cela étant dit, le but de mon propos à travers cet article est moins de parler de l’homme que de m’intéresser aux enseignements qui pourraient être tirés du parcours du Président Diomaye Faye et de son élection à la tête du pays. Il s’agira donc pour moi à travers les lignes qui vont suivre de rappeler quelques vérités profondes que nous avons tendance à oublier en parlant de politique au Sénégal, mais qui sont plus que d’actualité.
1. C’est Dieu qui donne le pouvoir. Les Sénégalais font partie des gens les plus calculateurs au monde. Ils calculent tout et plus particulièrement en politique. Ils sont rarement dans la spontanéité et la conviction profonde. Malheureusement pour eux, dans leur calcul de positionnement, ils oublient souvent Dieu. Et s’ils parviennent à leur fin par le biais de calculs opportunistes, ils s’enorgueillissent en louant leur vision et leur intelligence situationnelle. Certes, le résultat, c’est-à-dire le fait de parvenir à leur fin par le biais des calculs, tend à leur donner raison. Mais ils oublient que tout calcul s’effondre quand arrive la mort. Quelle est la personne qui a un contrôle sur les fatalités de l’existence ou sur la mort elle-même? Personne. Nous croyons tout contrôler, mais en vérité nous ne contrôlons rien.
Ils sont nombreux les militants et sympathisants de la première heure de Pastef qui ne sont plus de ce monde; ils étaient de toutes les batailles et espéraient pleinement voir le Grand jour : Pastef au pouvoir. Mais le sort en a décidé autrement. Je persiste donc à croire que : « Tout homme est quelque part un destin qui s’accomplit1 . » Chacun de nous a sa propre destinée. Se comparer aux autres est une chose vaine. Envier autrui n’a aucun sens à mon humble avis.
Si nous revenons un peu arrière, et en analysant froidement la tournure des élections, on dire sans risque de nous tromper que la confrontation entre Amadou Ba et Diomaye Faye, c’était une lutte 1 Mamadou B. Tall, Mille cieux traversés, mille pensées émergentes, 2024 entre David et Goliath. C’était une opposition entre la Richesse et la pauvreté, entre le Mensonge et la Vérité, entre une Oligarchie insolente, méprisante et un insignifiant fils du monde rural, entre un peuple timoré et un Pouvoir puissant et méchant qui brime et broie ses adversaires sans état d’âme.
Finalement, c’est monsieur DiomayeFaye, sous la houlette de Ousmane Sonko, qui est sorti vainqueur des élections et qui délivre le Peuple sénégalais du règne des Vautours... Le résultat est magique! Et s’il y a encore parmi nous des gens qui n’y voient pas la main de Dieu, c’est parce qu’ils n’ont alors rien compris!
Jeunesse sénégalaise croyez en vous-même. Que chaque individu croie à son étoile, se mette résolument au travail, et pour le reste, il faut s’en remettre à la volonté divine. Ne cherchez pas à vous servir des gens comme il est de coutume dans ce pays, cherchez plutôt à être utile autour de vous! Les Biens de ce monde sont périssables et personne n’apportera rien dans la tombe. Il n’y a que les bonnes actions qui servent en définitive.
2. Que les soi-disant faiseurs de rois aillent s’habiller
Eh, oui les Sénégalais avaient fini d’être convaincus que pour être élus Présidents de la République du Sénégal. Il fallait avoir toute la classe maraboutique derrière soi. Hélas que nenni. Diomaye et le Pastef ne doivent leur arrivée au pouvoir à aucun chef religieux. Au contraire, beaucoup de religieux de ce pays dans leur silence complice ont prié longuement et profondément pour que cette jeunesse impétueuse, calomniée de tout bord n’arrive pas au pouvoir. Mieux beaucoup d’oiseaux de mauvais augure avaient dénoncé avec véhémence le fait que Diomaye n’est pas passé chez aucune famille religieuse pour solliciter des prières. Et s’il avait perdu les élections, tout le monde aurait sans aucun doute attribué sa défaite à cela.
Dieu soit loué! Le Président Diomaye Faye n’aura pas le fardeau de devoir rendre la monnaie à des souteneurs parias qui vivent aux crochets et au détriment du Peuple. C’est une occasion unique que le Sénégal a de sortir définitivement le Pouvoir religieux du jeu politique. Le temporel et le spirituel doivent être séparés pour la bonne marche démocratique de notre pays.
Les soutiens des religieux aux politiciens ont toujours été conditionnels à un jeu de donnant donnant dont le seul perdant est le contribuable sénégalais. Chaque année des milliers de tonnes de riz, de sucre et des centaines de litres d’huile sont livrés à des chefs religieux gracieusement. Les liasses d’argent, les bons d’essence, n’en parlons même pas, et tout ceci aux frais du contribuable. Si nos politiciens sont extrêmement généreux avec nos marabouts, c’est tout simplement parce que ce qu’ils donnent ne provient pas directement de leur poche.
Jeunesse sénégalaise, cette année est exceptionnellement riche en enseignement du côté des pratiques maraboutiques et des fétiches. Le lutteur Modou Lo et le Président Diomaye Faye, nous ont montré à suffisance en l’espace de quelques mois qu’il n’y a qu’un seul recours qui vaille : c’est Dieu. C’est l’unique Pieu auquel il faut s’adosser. Il est l’unique rempart capable de nous protéger contre tout.
Si l’usage des marabouts, des fétiches et des pratiques occultes de toutes sortes pouvaient permettre à Macky Sall et à Amadou Ba de garder le pouvoir, jamais au plus grand jamais, ils n’allaient le perdre. Je vous le garantis.
Au Sénégal, les croyances mystiques constituent à mon point de vue un frein à l’émergence rapide de ce pays. La manière dont on vante les bienfaits des recours aux pratiques mystiques inhibe le culte de l’effort personnel chez les Sénégalais.
Si les prières étaient le principal moteur de développement, les pays qui abrient respectivement la Mecque et le Vatican seraient les premières puissances du monde.
Il nous faut savoir raison garder dans nos rapports avec les familles religieuses. La religion devrait être du domaine privé, mais au Sénégal, elle et partout et empiète sur tout. Les Sénégalais sont même persuadés dans leur écrasante majorité que nos chefs religieux sont des faiseurs de destins. Certains d’entre nous n’hésitent pas à les déifier.
Le seul chemin qui vaille dans la vie d’un individu, c’est celui tracé par le Seigneur le Tout Puissant. Hélas, beaucoup d’entre nous semblent souvent l’oublier dans ce pays. Et comme le suivisme est le maitre-mot au Sénégal, la ruée vers les marabouts et les chefs religieux de tout acabit est une compétition nationale. Mais à quelle fin?
La réussite d’un individu dépend pour une bonne part de ses convictions, de son engagement et de l’effort mobilisé pour atteindre ses objectifs. En d’autres mots, les prières seules ne sauraient suffire pour construire l’existence terrestre d’un humain. C’est le travail qui paie en premier, tout le reste suit, par voie de conséquence, il serait plus réfléchi de miser sur la constance dans le travail que la valse chez le marabout.
Bref, l’élection de Diomaye Faye comme Président du Sénégal est riche en enseignements pour tous ceux qui se donnent la peine de réfléchir sur nos destinées à la fois individuelle et collective. De ce fait, on pourrait même encore multiplier les angles de lecture des derniers évènements qui ont conduit Ousmane Sonko et Diomaye Faye à la tête du pays. Mais est-ce nécessaire d’épiloguer davantage?
Le Temps est désormais au travail. Place à l’équipe nouvelle porteuse de tous nos espoirs. Ensemble, nous devons soutenir Diomaye et Sonko au-delà de toute partisanerie. J’ose espérer que les nouveaux opposants comprendront les vrais enjeux de cette nouvelle ère qui s’ouvre pour le Sénégal et qu’ils vont y contribuer dignement. D’ailleurs, la chose la plus certaine est que plus rien ne sera comme avant : le Sénégal va changer. Les Sénégalais de tout bord le changement et ils l’exigent même. Ne pas le comprendre, c’est ramer à contre-courant de l’Histoire; c’est se dresser sur le chemin d’un vent qui déracine tout sur son passage. Le Peuple est plus fort que tout. Et sa volonté finit toujours par s’imposer.
Mamadou Bamba Tall Ancien étudiant de l’Université Gaston Berger, Sanar 1. Ancien boursier de la Fondation Ford (Université Laval), Consultant international en éducation, Montréal, Canada Conseiller au ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) bambatall@yahoo.fr
En ce qui me concerne, il y a beaucoup de signes avant-coureurs qui me laissent croire et aussi espérer que Monsieur Diomaye Faye sera le meilleur Président de la République du Sénégal de Senghor à nos jours. Pour le reste, le temps demeure le meilleur juge, et qui vivra verra.
Au demeurant, depuis que Diomaye est sous les feux de la rampe, à la suite de son élection, beaucoup de Sénégalais qui ne s’intéressaient nullement à sa personne sont en train petit à petit de découvrir ses qualités humaines et sa vision du monde. Chose certaine, nous ne sommes qu’au début de l’histoire : l’homme reste pleinement à découvrir aux yeux des Sénégalais.
Cela étant dit, le but de mon propos à travers cet article est moins de parler de l’homme que de m’intéresser aux enseignements qui pourraient être tirés du parcours du Président Diomaye Faye et de son élection à la tête du pays. Il s’agira donc pour moi à travers les lignes qui vont suivre de rappeler quelques vérités profondes que nous avons tendance à oublier en parlant de politique au Sénégal, mais qui sont plus que d’actualité.
1. C’est Dieu qui donne le pouvoir. Les Sénégalais font partie des gens les plus calculateurs au monde. Ils calculent tout et plus particulièrement en politique. Ils sont rarement dans la spontanéité et la conviction profonde. Malheureusement pour eux, dans leur calcul de positionnement, ils oublient souvent Dieu. Et s’ils parviennent à leur fin par le biais de calculs opportunistes, ils s’enorgueillissent en louant leur vision et leur intelligence situationnelle. Certes, le résultat, c’est-à-dire le fait de parvenir à leur fin par le biais des calculs, tend à leur donner raison. Mais ils oublient que tout calcul s’effondre quand arrive la mort. Quelle est la personne qui a un contrôle sur les fatalités de l’existence ou sur la mort elle-même? Personne. Nous croyons tout contrôler, mais en vérité nous ne contrôlons rien.
Ils sont nombreux les militants et sympathisants de la première heure de Pastef qui ne sont plus de ce monde; ils étaient de toutes les batailles et espéraient pleinement voir le Grand jour : Pastef au pouvoir. Mais le sort en a décidé autrement. Je persiste donc à croire que : « Tout homme est quelque part un destin qui s’accomplit1 . » Chacun de nous a sa propre destinée. Se comparer aux autres est une chose vaine. Envier autrui n’a aucun sens à mon humble avis.
Si nous revenons un peu arrière, et en analysant froidement la tournure des élections, on dire sans risque de nous tromper que la confrontation entre Amadou Ba et Diomaye Faye, c’était une lutte 1 Mamadou B. Tall, Mille cieux traversés, mille pensées émergentes, 2024 entre David et Goliath. C’était une opposition entre la Richesse et la pauvreté, entre le Mensonge et la Vérité, entre une Oligarchie insolente, méprisante et un insignifiant fils du monde rural, entre un peuple timoré et un Pouvoir puissant et méchant qui brime et broie ses adversaires sans état d’âme.
Finalement, c’est monsieur DiomayeFaye, sous la houlette de Ousmane Sonko, qui est sorti vainqueur des élections et qui délivre le Peuple sénégalais du règne des Vautours... Le résultat est magique! Et s’il y a encore parmi nous des gens qui n’y voient pas la main de Dieu, c’est parce qu’ils n’ont alors rien compris!
Jeunesse sénégalaise croyez en vous-même. Que chaque individu croie à son étoile, se mette résolument au travail, et pour le reste, il faut s’en remettre à la volonté divine. Ne cherchez pas à vous servir des gens comme il est de coutume dans ce pays, cherchez plutôt à être utile autour de vous! Les Biens de ce monde sont périssables et personne n’apportera rien dans la tombe. Il n’y a que les bonnes actions qui servent en définitive.
2. Que les soi-disant faiseurs de rois aillent s’habiller
Eh, oui les Sénégalais avaient fini d’être convaincus que pour être élus Présidents de la République du Sénégal. Il fallait avoir toute la classe maraboutique derrière soi. Hélas que nenni. Diomaye et le Pastef ne doivent leur arrivée au pouvoir à aucun chef religieux. Au contraire, beaucoup de religieux de ce pays dans leur silence complice ont prié longuement et profondément pour que cette jeunesse impétueuse, calomniée de tout bord n’arrive pas au pouvoir. Mieux beaucoup d’oiseaux de mauvais augure avaient dénoncé avec véhémence le fait que Diomaye n’est pas passé chez aucune famille religieuse pour solliciter des prières. Et s’il avait perdu les élections, tout le monde aurait sans aucun doute attribué sa défaite à cela.
Dieu soit loué! Le Président Diomaye Faye n’aura pas le fardeau de devoir rendre la monnaie à des souteneurs parias qui vivent aux crochets et au détriment du Peuple. C’est une occasion unique que le Sénégal a de sortir définitivement le Pouvoir religieux du jeu politique. Le temporel et le spirituel doivent être séparés pour la bonne marche démocratique de notre pays.
Les soutiens des religieux aux politiciens ont toujours été conditionnels à un jeu de donnant donnant dont le seul perdant est le contribuable sénégalais. Chaque année des milliers de tonnes de riz, de sucre et des centaines de litres d’huile sont livrés à des chefs religieux gracieusement. Les liasses d’argent, les bons d’essence, n’en parlons même pas, et tout ceci aux frais du contribuable. Si nos politiciens sont extrêmement généreux avec nos marabouts, c’est tout simplement parce que ce qu’ils donnent ne provient pas directement de leur poche.
Jeunesse sénégalaise, cette année est exceptionnellement riche en enseignement du côté des pratiques maraboutiques et des fétiches. Le lutteur Modou Lo et le Président Diomaye Faye, nous ont montré à suffisance en l’espace de quelques mois qu’il n’y a qu’un seul recours qui vaille : c’est Dieu. C’est l’unique Pieu auquel il faut s’adosser. Il est l’unique rempart capable de nous protéger contre tout.
Si l’usage des marabouts, des fétiches et des pratiques occultes de toutes sortes pouvaient permettre à Macky Sall et à Amadou Ba de garder le pouvoir, jamais au plus grand jamais, ils n’allaient le perdre. Je vous le garantis.
Au Sénégal, les croyances mystiques constituent à mon point de vue un frein à l’émergence rapide de ce pays. La manière dont on vante les bienfaits des recours aux pratiques mystiques inhibe le culte de l’effort personnel chez les Sénégalais.
Si les prières étaient le principal moteur de développement, les pays qui abrient respectivement la Mecque et le Vatican seraient les premières puissances du monde.
Il nous faut savoir raison garder dans nos rapports avec les familles religieuses. La religion devrait être du domaine privé, mais au Sénégal, elle et partout et empiète sur tout. Les Sénégalais sont même persuadés dans leur écrasante majorité que nos chefs religieux sont des faiseurs de destins. Certains d’entre nous n’hésitent pas à les déifier.
Le seul chemin qui vaille dans la vie d’un individu, c’est celui tracé par le Seigneur le Tout Puissant. Hélas, beaucoup d’entre nous semblent souvent l’oublier dans ce pays. Et comme le suivisme est le maitre-mot au Sénégal, la ruée vers les marabouts et les chefs religieux de tout acabit est une compétition nationale. Mais à quelle fin?
La réussite d’un individu dépend pour une bonne part de ses convictions, de son engagement et de l’effort mobilisé pour atteindre ses objectifs. En d’autres mots, les prières seules ne sauraient suffire pour construire l’existence terrestre d’un humain. C’est le travail qui paie en premier, tout le reste suit, par voie de conséquence, il serait plus réfléchi de miser sur la constance dans le travail que la valse chez le marabout.
Bref, l’élection de Diomaye Faye comme Président du Sénégal est riche en enseignements pour tous ceux qui se donnent la peine de réfléchir sur nos destinées à la fois individuelle et collective. De ce fait, on pourrait même encore multiplier les angles de lecture des derniers évènements qui ont conduit Ousmane Sonko et Diomaye Faye à la tête du pays. Mais est-ce nécessaire d’épiloguer davantage?
Le Temps est désormais au travail. Place à l’équipe nouvelle porteuse de tous nos espoirs. Ensemble, nous devons soutenir Diomaye et Sonko au-delà de toute partisanerie. J’ose espérer que les nouveaux opposants comprendront les vrais enjeux de cette nouvelle ère qui s’ouvre pour le Sénégal et qu’ils vont y contribuer dignement. D’ailleurs, la chose la plus certaine est que plus rien ne sera comme avant : le Sénégal va changer. Les Sénégalais de tout bord le changement et ils l’exigent même. Ne pas le comprendre, c’est ramer à contre-courant de l’Histoire; c’est se dresser sur le chemin d’un vent qui déracine tout sur son passage. Le Peuple est plus fort que tout. Et sa volonté finit toujours par s’imposer.
Mamadou Bamba Tall Ancien étudiant de l’Université Gaston Berger, Sanar 1. Ancien boursier de la Fondation Ford (Université Laval), Consultant international en éducation, Montréal, Canada Conseiller au ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) bambatall@yahoo.fr