Des femmes attendent une distribution d'aide humanitaire devant la maison de l'Imam de Bossangoa. RFI/Laurent Correau
Elles vivent là, à même le sol. Les populations chrétiennes de Bossangoa se sont installées dans un labyrinthe de cours et de couloirs qui passe du petit séminaire au presbytère. 37 000 personnes sont entassées sur les quatre hectares de la mission catholique.
« Nous sommes venus ici parce que les militaires Seleka ont fait du mal dans notre quartier, explique une femme. Ils ont tué des gens, brûlé les maisons, c’est pour cela que nous avons fui pour nous réfugier chez les prêtres. Mais on vit mal… On est en danger. On n’a pas de quoi manger. On est comme des animaux ! C’est trop ! On en a marre ! »
Plus loin, dans la mission catholique, c’est un homme à l’air épuisé qui témoigne, la voix tremblante : « Notre situation est tellement critique. Nous sommes tellement souffrants avec nos enfants, nos femmes. La population est prise en otage ! »
Avec une telle concentration de population sur un si petit espace, la vie s’est réorganisée comme elle le pouvait. On trouve pêle-mêle des tentes, des petits commerces, des animaux qui courent au milieu des eaux usées, des enfants qui jouent. De quoi faire craindre à l’abbé Michel Ningando, le responsable de la Caritas locale, l’émergence de problèmes sanitaires : « Le gros problème, dit-il, c’est un problème d’hygiène. Les gens urinent et font caca partout, alors on a peur du choléra ». Les humanitaires aident l’évêché à construire des latrines pour réduire les risques d’épidémie.
Source : Rfi.fr
« Nous sommes venus ici parce que les militaires Seleka ont fait du mal dans notre quartier, explique une femme. Ils ont tué des gens, brûlé les maisons, c’est pour cela que nous avons fui pour nous réfugier chez les prêtres. Mais on vit mal… On est en danger. On n’a pas de quoi manger. On est comme des animaux ! C’est trop ! On en a marre ! »
Plus loin, dans la mission catholique, c’est un homme à l’air épuisé qui témoigne, la voix tremblante : « Notre situation est tellement critique. Nous sommes tellement souffrants avec nos enfants, nos femmes. La population est prise en otage ! »
Avec une telle concentration de population sur un si petit espace, la vie s’est réorganisée comme elle le pouvait. On trouve pêle-mêle des tentes, des petits commerces, des animaux qui courent au milieu des eaux usées, des enfants qui jouent. De quoi faire craindre à l’abbé Michel Ningando, le responsable de la Caritas locale, l’émergence de problèmes sanitaires : « Le gros problème, dit-il, c’est un problème d’hygiène. Les gens urinent et font caca partout, alors on a peur du choléra ». Les humanitaires aident l’évêché à construire des latrines pour réduire les risques d’épidémie.
Source : Rfi.fr