Un accord a été signé à Bangui, sous les hospices de l’ONG PARETO, chargée de cette médiation.
Depuis le départ en janvier dernier de Michel Djotodia, chef de l’ex coalition rebelle, au profit de la présidente actuelle Catherine Samba-Panza, la RCA est contrôlée par deux forces armées rivales toujours prêtes à en découdre. A défaut d’être désarmées de force, elles ont été tenues à distance par les forces internationales présentes dans le pays.
Au nord, il y a les ex rebelles de la seleka qui ont récemment installé leur état-major à Bambari, au centre du pays. Au sud, il y a les anti-balakas, des milices composées de paysans et d’anciens militaires fidèles au président déchu François Bozizé.
Ces deux mouvements viennent d’accepter le principe d’une médiation en signant un accord à Bangui, lundi. Cette médiation a déjà commencé à être mise en place par l’ONG nationale Pareto (Paix Réconciliation Tolérance). La prochaine étape, selon le coordonnateur de l’ONG Beni Kouyaté, sera la mise en place d’un comité mixte de réflexion seleka – anti-balaka.
L’accord a été paraphé coté seleka par l’ancien porte-parole Eric Massi, et coté anti-balaka par Patrice Edouard Ngaissona. Ce dernier a pourtant été destitué, un autre coordonnateur ayant été élu à sa place lors d’un congrès à Bangui.