Le nord-ouest de la Centrafrique est confronté à l'apparition de tensions interreligieuses jusque là inédites. AFP/LIONEL HEALING
C'est une attaque contre une base des ex-Seleka qui aurait déclenché les combats. Une attaque attribuée à un groupe de paysans excédés de voir les anciens rebelles s'accaparer les ressources minières de la région. En représailles, ils s'en seraient pris à la population, en majorité chrétienne, comme le raconte cet habitant, réfugié chez des proches : « Lorsque les armes crépitaient, ils passaient de maison en maison ouvrir et sortir les hommes, ou bien leur tirer dessus à l'intérieur de la maison. Par la grâce de Dieu, on est sortis et sur la route, on pouvait voir des cadavres, des cadavres, des cadavres... Moi j'en ai compté six ».
Les milices d'autodéfense pointées du doigt
Plusieurs sources assurent que les communautés musulmanes ont elles aussi été victimes de ces affrontements, comme l'explique ce représentant local d'une commnunauté d'éléveurs. Il pointe la responsabilité des milices d'autodéfense : « Ils créent des problèmes et puis ensuite ils laissent les autres s'entredéchirer entre eux. Aujourd'hui certains sont en train de récupérer la situation pour mettre en conflit des communautés qui ont vécu ensemble pendant des décennies. C'est ça le grand problème ».
Les combats ont cessé hier, mercredi, à Gaga. Mais l’apparition de tensions interreligieuses jusque là inédites soulève de nouvelles inquiétudes.
→ À (RE)LIRE : RCA: Bossangoa, là où la peur règne encore
L’archevêque de Bangui, Monseigneur Nzapalainga, se rendra à Gaga ce jeudi 10 octobre, sous escorte de la Fomac. La force d'Afrique centrale a décidé d’envoyer une vingtaine d’hommes sur place pour évaluer la situation.
Les milices d'autodéfense pointées du doigt
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Source : Rfi.fr