Depuis son indépendance, la RCA a connu de nombreuses crises politico-militaires, mais la population est unanime pour dire que celle-ci est la plus violente.
Depuis jeudi 11 juillet, une délégation de haut niveau de la Commission européenne et des Nations unies est dans le pays. C'est la visite diplomatique la plus importante depuis la prise la prise de pouvoir par les rebelles de la Seleka.
L’un des objectifs est de sensibiliser la communauté internationale au drame de la RCA, où les besoins en termes alimentaire et sanitaire sont gigantesques, et où des centaines de milliers de personnes sont déplacées, et toujours apeurées par les événements de ces derniers mois.
Depuis son indépendance, la RCA a connu de nombreuses crises politico-militaires, mais la population est unanime pour dire que celle-ci est la plus violente, de par son intensité, sa longueur, et ses conséquences humanitaires.
De passage à Bangui, la sous-secrétaire générale des Nations unies, Valérie Amos, constate pourtant que le pays n’est pas au centre de l’attention : « C’est vraiment une crise oubliée, et c’est fondamental que la communauté internationale se mobilise. Un énorme problème qui doit être réglé concerne la sécurité. Le premier sujet soulevé par les ambassadeurs et les ONG avec qui nous avons parlé est toujours la sécurité, la sécurité, la sécurité… »
Le désarmement des « éléments incontrôlés » a démarré début juillet, et semble porter ses fruits au moins dans la capitale. Mais le traumatisme est profond, et la situation humanitaire continue de se détériorer, selon Kristalina Georgieva, commissaire européenne chargée, entre autres, de la réaction aux crises. Alors qu’il n’existe qu’une seule route goudronnée dans tout le pays, elle pointe la situation logistique : « Le problème est de couvrir les besoins sur un territoire aussi vaste où, dans la majorité du pays, les conditions pour accéder aux gens sont très difficiles. C’est un pays plus grand que la France, mais avec un tiers de la population de Paris. »
L’Europe vient ainsi de gonfler son enveloppe humanitaire de 12 à 20 millions d’euros.
Alors que la saison des pluies démarre, que la dernière récolte a été pillée ou perdue à cause de l’abandon des champs, la situation alimentaire inquiète. Et au camp militaire abritant le président autoproclamé, même les rebelles de la Seleka se contentent désormais d’une boîte de thon pour deux.
Source : Rfi.fr
L’un des objectifs est de sensibiliser la communauté internationale au drame de la RCA, où les besoins en termes alimentaire et sanitaire sont gigantesques, et où des centaines de milliers de personnes sont déplacées, et toujours apeurées par les événements de ces derniers mois.
Depuis son indépendance, la RCA a connu de nombreuses crises politico-militaires, mais la population est unanime pour dire que celle-ci est la plus violente, de par son intensité, sa longueur, et ses conséquences humanitaires.
De passage à Bangui, la sous-secrétaire générale des Nations unies, Valérie Amos, constate pourtant que le pays n’est pas au centre de l’attention : « C’est vraiment une crise oubliée, et c’est fondamental que la communauté internationale se mobilise. Un énorme problème qui doit être réglé concerne la sécurité. Le premier sujet soulevé par les ambassadeurs et les ONG avec qui nous avons parlé est toujours la sécurité, la sécurité, la sécurité… »
Le désarmement des « éléments incontrôlés » a démarré début juillet, et semble porter ses fruits au moins dans la capitale. Mais le traumatisme est profond, et la situation humanitaire continue de se détériorer, selon Kristalina Georgieva, commissaire européenne chargée, entre autres, de la réaction aux crises. Alors qu’il n’existe qu’une seule route goudronnée dans tout le pays, elle pointe la situation logistique : « Le problème est de couvrir les besoins sur un territoire aussi vaste où, dans la majorité du pays, les conditions pour accéder aux gens sont très difficiles. C’est un pays plus grand que la France, mais avec un tiers de la population de Paris. »
L’Europe vient ainsi de gonfler son enveloppe humanitaire de 12 à 20 millions d’euros.
Alors que la saison des pluies démarre, que la dernière récolte a été pillée ou perdue à cause de l’abandon des champs, la situation alimentaire inquiète. Et au camp militaire abritant le président autoproclamé, même les rebelles de la Seleka se contentent désormais d’une boîte de thon pour deux.
Source : Rfi.fr