Jean-Jacques Demafouth a affirmé à RFI que les premiers signaux lui ont été envoyés lundi 11 mars, alors qu’il était sur le point de partir par avion à Paoua, dans le nord-ouest du pays aux côtés d’experts et de techniciens de l’ONU. « Au moment de notre embarquement, affirme l’opposant, j’ai été interpellé par téléphone par le ministre de la Sécurité, qui m’a fait comprendre qu’il y avait eu des déclarations publiques faisant de moi le soutien de mouvements rebelles, et notamment de la Seleka, surtout un de leurs leaders, Noureddine Adam, et qu’à ce titre ma place était en prison. »
Jean-Jacques Demafouth a affirmé à RFI que les premiers signaux lui ont été envoyés lundi 11 mars, alors qu’il était sur le point de partir par avion à Paoua, dans le nord-ouest du pays aux côtés d’experts et de techniciens de l’ONU. « Au moment de notre embarquement, affirme l’opposant, j’ai été interpellé par téléphone par le ministre de la Sécurité, qui m’a fait comprendre qu’il y avait eu des déclarations publiques faisant de moi le soutien de mouvements rebelles, et notamment de la Seleka, surtout un de leurs leaders, Noureddine Adam, et qu’à ce titre ma place était en prison. »
Débarqué un moment - dit-il -, avec d’autres membres de la mission, l’ex-rebelle déclare avoir reçu un autre appel du ministre au moment de remonter dans l'avion. « Au moment de partir, il me rappelle pour me faire comprendre que je disposerais de fonds qui m’ont été donnés par le président du Tchad pour entretenir cette rébellion, et qu’à ce titre, à mon retour, il faut que je vienne répondre à une convocation chez lui. »
Traversée en moto
Selon Jean-Jacques Demafouth, une nouvelle alerte arrive le lendemain, alors qu’il est en mission dans le nord-ouest : « Mardi dans la soirée, j’ai reçu des renseignements de source fiable, selon lesquels le président de la République avait convoqué les éléments de sa sécurité. Il leur avait donné des instructions pour qu’ils m’attendent à l’aéroport et m’interpellent quand mon avion allait revenir de Paoua. »
« Face à cela, dit l’opposant, je ne pouvais pas rester parce que j’ai déjà subi la même chose l’année dernière. J’avais été interpellé pour rien. J’ai fait 3 mois et 15 jours de prison et j’ai été libéré sans aucune explication . » Jean-Jacques Demafouth dit avoir traversé la frontière ce mercredi 12 mars dans la matinée sur une simple moto.
Démenti
Les autorités centrafricaines, elles, démentent les raisons avancées par l’ancien ministre et ancien chef rebelle : « Le gouvernement se déclare tout à fait surpris par ces allégations sans fondement, parce que nous ne sommes pas au courant de l’existence d’une quelconque procédure judiciaire à l’encontre de M. Demafouth » a indiqué à RFI le porte-parole du gouvernement d’union nationale, Crépin Mboli Goumba.
« Renseignement pris, poursuit ce porte-parole, M. Demafouth s’était rendu à Paoua dans le cadre de son activité de vice-président du comité de suivi du programme Désarmement démobilisation réinsertion (DDR) pour distribuer des primes aux ex-combattants dans le cadre du processus de désarmement. L’avion qui a été dépêché par les Nations unies pour le ramener à Bangui est revenu vide. » Crépin Mboli Goumba qualifie la sortie de l’opposant de « quête effrénée des feux de la rampe ».
Source : Rfi.fr
Débarqué un moment - dit-il -, avec d’autres membres de la mission, l’ex-rebelle déclare avoir reçu un autre appel du ministre au moment de remonter dans l'avion. « Au moment de partir, il me rappelle pour me faire comprendre que je disposerais de fonds qui m’ont été donnés par le président du Tchad pour entretenir cette rébellion, et qu’à ce titre, à mon retour, il faut que je vienne répondre à une convocation chez lui. »
Traversée en moto
Selon Jean-Jacques Demafouth, une nouvelle alerte arrive le lendemain, alors qu’il est en mission dans le nord-ouest : « Mardi dans la soirée, j’ai reçu des renseignements de source fiable, selon lesquels le président de la République avait convoqué les éléments de sa sécurité. Il leur avait donné des instructions pour qu’ils m’attendent à l’aéroport et m’interpellent quand mon avion allait revenir de Paoua. »
« Face à cela, dit l’opposant, je ne pouvais pas rester parce que j’ai déjà subi la même chose l’année dernière. J’avais été interpellé pour rien. J’ai fait 3 mois et 15 jours de prison et j’ai été libéré sans aucune explication . » Jean-Jacques Demafouth dit avoir traversé la frontière ce mercredi 12 mars dans la matinée sur une simple moto.
Démenti
Les autorités centrafricaines, elles, démentent les raisons avancées par l’ancien ministre et ancien chef rebelle : « Le gouvernement se déclare tout à fait surpris par ces allégations sans fondement, parce que nous ne sommes pas au courant de l’existence d’une quelconque procédure judiciaire à l’encontre de M. Demafouth » a indiqué à RFI le porte-parole du gouvernement d’union nationale, Crépin Mboli Goumba.
« Renseignement pris, poursuit ce porte-parole, M. Demafouth s’était rendu à Paoua dans le cadre de son activité de vice-président du comité de suivi du programme Désarmement démobilisation réinsertion (DDR) pour distribuer des primes aux ex-combattants dans le cadre du processus de désarmement. L’avion qui a été dépêché par les Nations unies pour le ramener à Bangui est revenu vide. » Crépin Mboli Goumba qualifie la sortie de l’opposant de « quête effrénée des feux de la rampe ».
Source : Rfi.fr