RCA: le Burundi vient renforcer les rangs de la Misca

Le Burundi avait promis d’envoyer des troupes au sein de la Misca en Centrafrique depuis plus de deux mois, mais le pays s’était heurté jusqu’ici au manque de matériels et à des problèmes de logistiques. Or, depuis la dégradation de la situation dans ce pays, l’intervention de l’armée puis le sommet de l’Elysée, les choses ont changé. La France, qui veut être épaulée par une Misca renforcée, s’est impliquée et comme par miracle, les problèmes ont été résolus, du coup les troupes burundaises devraient être sur place avant la fin de la semaine, selon l’armée burundaise.



Des soldats burundais en patrouille. Bobby Model/Getty images

Les troupes burundaises étaient prêtes depuis un bon moment, un bataillon de 850 hommes préparés dans un premier temps pour être envoyés en Somalie.
 

Mais devant l’urgence de la situation en Centrafrique, Bujumbura a accepté de déployer ces troupes dans ce pays. Restait à résoudre la question de leur acheminement à Bangui et c’est la France qui s’est chargée de demander aux Etats-Unis de donner un coup de main dans ce sens, selon un communiqué du ministère américain de la Défense. Deux avions militaires américains sont attendus à Bujumbura d’un moment à l’autre.
 

« Les militaires burundais qui ont été choisis pour participer dans la mission de maintien de paix en République centrafricaine sont prêts, l’équipe est déjà prête, affirme le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza. C’est bataillon, qui se trouve à l’aéroport international de Bujumbura. D’un moment à l’autre, il peut décoller. »
 

Après plus d’une décennie de guerre civile qui a pris fin en 2006, le Burundi est en train de s’imposer dans de nombreuses missions de paix. Ce pays a déjà déployé en Somalie quelque 5 500 soldats au sein de l’Amisom en Somalie, un contingent de près de 500 hommes est prêt à être déployé au Mali et Bujumbura se dit prêt à examiner toute demande supplémentaire en faveur de la Centrafrique.
 

« Pour le moment, on a demandé un bataillon, on a préparé un bataillon. On est à la hauteur et s’il y a une demande supplémentaire, on est prêt à examiner le cas. »

Source : Rfi.fr
 


Dépêche

Mercredi 11 Décembre 2013 09:56


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