
L’atmosphère est morose ce jeudi 31 décembre, au matin dans les locaux du Bureau d'affrètement routier centrafricain (Brac). Ici, transitent habituellement tous les camions qui font la navette entre le Cameroun et Bangui, la capitale centrafricaine. Wilfried Dimanche Nguissimale dirige l'Union syndicale des conducteurs de Centrafrique. « L’ambiance est là, c’est glacial, explique-t-il. Tous les véhicules sont bloqués. Ceux qui sont chargés de bois pour aller vers le Cameroun [ils passent par le Cameroun pour aller en Europe], ils sont bloqués. Ceux qui ont déchargé et qui sont vides sont aussi bloqués ».
Dans la cour, des dizaines de chauffeurs attendent de pouvoir prendre la route avec leur chargement. Constantin Niamsi est un conducteur camerounais. Il campe ici depuis quinze jours avec sa cargaison de bois centrafricain attendue à Douala : « Voilà, mon lit est en dessous du camion », dit-il. Ce sont des petites cagettes avec au-dessus un plastique bleu. « Dans la soirée, j’étale ma moustiquaire et je dors dessus. Ce n’est pas des conditions, mais pour le moment, on n’y peut rien », poursuit-il.
« Si le marché continue comme ça, dans une semaine, il n’y a plus rien »
Conséquence de cette paralysie, au supermarché Corail dans le centre-ville de Bangui, certaines denrées commencent à manquer, surtout les produits surgelés. Le directeur général Rabih Rezk montre sa chambre froide déjà aux trois-quarts vide. « À l’époque, cette chambre était pleine jusqu’en haut, se souvient-il. Dans deux jours, le poisson est fini, le poulet dans cinq jours. Si le marché continue comme ça, dans une semaine, il n’y a plus rien ».
D’autres produits comme le lait en poudre deviennent difficiles à trouver, nous dit-il. Mais pour le reste, rassure le directeur, il a encore des stocks pour deux mois environ.
Dans la cour, des dizaines de chauffeurs attendent de pouvoir prendre la route avec leur chargement. Constantin Niamsi est un conducteur camerounais. Il campe ici depuis quinze jours avec sa cargaison de bois centrafricain attendue à Douala : « Voilà, mon lit est en dessous du camion », dit-il. Ce sont des petites cagettes avec au-dessus un plastique bleu. « Dans la soirée, j’étale ma moustiquaire et je dors dessus. Ce n’est pas des conditions, mais pour le moment, on n’y peut rien », poursuit-il.
« Si le marché continue comme ça, dans une semaine, il n’y a plus rien »
Conséquence de cette paralysie, au supermarché Corail dans le centre-ville de Bangui, certaines denrées commencent à manquer, surtout les produits surgelés. Le directeur général Rabih Rezk montre sa chambre froide déjà aux trois-quarts vide. « À l’époque, cette chambre était pleine jusqu’en haut, se souvient-il. Dans deux jours, le poisson est fini, le poulet dans cinq jours. Si le marché continue comme ça, dans une semaine, il n’y a plus rien ».
D’autres produits comme le lait en poudre deviennent difficiles à trouver, nous dit-il. Mais pour le reste, rassure le directeur, il a encore des stocks pour deux mois environ.
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