L’église Notre-Dame-des-Victoires sur la rive droite de Bambari est l’un des nombreux sites qui accueille des déplacés de la Ouaka. Si beaucoup ont fui les combats, d’autres sont partis à cause de la présence chez eux des groupes armés. C’est le cas de Jean-Paul, qui a quitté son village situé à plus de 80 km au nord de Bambari. Il désigne les Peuls comme étant à l’origine de ses malheurs.
« Au début ça allait. Puis ils sont devenus de plus en plus agressifs avec la population du village. Les menaces sont devenues de plus en plus fortes. Selon eux tous les chrétiens sont des alliés du FPRC. C’est pour ça qu’on est partis... »
L’UPC est à dominante peule. Mais des groupes de Peuls armés non affiliés à ce mouvement, commettent aussi des exactions et souvent les habitants ne font pas la différence. Quoi qu’il en soit, dans cette zone contrôlée par l’UPC, les hommes armés sont devenus plus agressifs avec les habitants, quand la ville d’Ippy située à une vingtaine de kilomètres de leur village est tombée aux mains du FPRC, alliés aux anti-balaka. Jean-Prudence vient du même endroit.
« Les hommes armés qui contrôlent la zone nous ont dit « Gare à ceux qui quitteront le village pour aller à Ippy ! ». Ils pensaient qu’on pouvait rejoindre le FPRC. Ippy est plus proche mais c’était moins dangereux pour nous d’aller à Bambari. »
Partis de nuit avec 25 habitants du village, les deux jeunes hommes ont marché deux semaines dans la brousse pour rejoindre Bambari.
« Au début ça allait. Puis ils sont devenus de plus en plus agressifs avec la population du village. Les menaces sont devenues de plus en plus fortes. Selon eux tous les chrétiens sont des alliés du FPRC. C’est pour ça qu’on est partis... »
L’UPC est à dominante peule. Mais des groupes de Peuls armés non affiliés à ce mouvement, commettent aussi des exactions et souvent les habitants ne font pas la différence. Quoi qu’il en soit, dans cette zone contrôlée par l’UPC, les hommes armés sont devenus plus agressifs avec les habitants, quand la ville d’Ippy située à une vingtaine de kilomètres de leur village est tombée aux mains du FPRC, alliés aux anti-balaka. Jean-Prudence vient du même endroit.
« Les hommes armés qui contrôlent la zone nous ont dit « Gare à ceux qui quitteront le village pour aller à Ippy ! ». Ils pensaient qu’on pouvait rejoindre le FPRC. Ippy est plus proche mais c’était moins dangereux pour nous d’aller à Bambari. »
Partis de nuit avec 25 habitants du village, les deux jeunes hommes ont marché deux semaines dans la brousse pour rejoindre Bambari.
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