Mais seuls 10 ont été retenues par le Conseil Constitutionnel, la haute juridiction ivoirienne dirigée par Mamadou Koné.
Le président sortant, Alassane Dramane Ouattara, est candidat à sa propre succession pour un second mandat.
La constitution ivoirienne de 2000 limite l'exercice de la charge présidentielle à deux de cinq ans mandats successifs.
Selon la correspondante de la BBC, M. Ouattara aura pour concurrents Charles Konan Banny, ancien gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l'Ouest BCEAO, Kouadio Konan Bertin, qui se présentent comme candidats indépendants à l'instar de l’ancien ministre des affaires étrangères Essy Amara.
M. Banny et M. Kouadio sont considérés comme des "frondeurs" du PDCI de l'ancien président Henri Konan Bédié qui a lancé l’appel de Daoukro en soutien à Alassane Ouattara.
M. Bédié a plaidé pour une candidature unique du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), coalition de l’opposition qui a porté M. Ouattara au pouvoir en 2010.
Mamadou Coulibaly le président du parlement sous l'ère Gbagbo, actuel président de Lider et Affi Nguessan au titre du FPI (le front populaire ivoirien) la formation de l’ancien président incarcéré à la Haye, sont aussi sur la ligne de départ.
Deux femmes font également parties des 10 personnes retenues pour la bataille du premier tour prévue le 25 octobre prochain.
Il s’agit de Kouangoua Jacqueline-Claire et Lagou Adjoua Henriette.
Les personnes exclues de la compétition sont pour l'essentiel des anonymes qui pour la plupart n'ont pu fournir les pièces administratives exigées.