Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a annoncé jeudi 12 octobre un "allègement progressif et graduel" de "l'état de siège" instauré en mai 2021 dans deux provinces de l'est du pays en proie aux violences de groupes armés.
Cette mesure d'exception, prise pour le Nord-Kivu et l'Ituri, a restreint les libertés publiques et remplacé l'administration civile par des responsables militaires et policiers, sans parvenir à ramener la paix.
Deux ans et quatre mois après son instauration, "j'ai opté (...) pour la mise en œuvre d'un dispositif transitoire graduel au terme duquel cette situation exceptionnelle devra connaître sa fin", a déclaré le président dans un "message à la Nation" diffusé par la télévision officielle à 23 h, heure de Kinshasa, minuit dans l'est du pays (22 h GMT).
Ce dispositif transitoire "consistera au rétablissement de l'autorité civile dans les entités territoriales décentralisées et déconcentrées qui sont déjà sécurisées et sous contrôle des Forces armées de la République démocratique du Congo", a-t-il dit. Ceci implique "la levée des restrictions constitutionnelles" des citoyens, notamment "la libre circulation des personnes et de leurs biens en mettant fin au couvre-feu", la liberté de "manifestation pacifique et de réunion", a-t-il ajouté. "Ceci est d'autant plus important que les différents acteurs engagés au processus électoral ont droit d'y participer pleinement et sans entrave."
L'annonce du chef de l'État survient aussi alors que des pans de territoire du Nord-Kivu sont occupés depuis l'année dernière par la rébellion du M23. Après six mois de calme précaire, les combats ont repris début octobre contre les rebelles, provoquant de nouveaux morts et déplacements de population.
Dans son message, Félix Tshisekedi relève toutefois une "amélioration de la situation sécuritaire dans certaines zones des deux provinces concernées".
L'est de la République démocratique du Congo est en proie depuis près de 30 ans aux violences de groupes armés locaux et étrangers, hérités pour beaucoup des guerres régionales des années 1990-2000.
Cette mesure d'exception, prise pour le Nord-Kivu et l'Ituri, a restreint les libertés publiques et remplacé l'administration civile par des responsables militaires et policiers, sans parvenir à ramener la paix.
Deux ans et quatre mois après son instauration, "j'ai opté (...) pour la mise en œuvre d'un dispositif transitoire graduel au terme duquel cette situation exceptionnelle devra connaître sa fin", a déclaré le président dans un "message à la Nation" diffusé par la télévision officielle à 23 h, heure de Kinshasa, minuit dans l'est du pays (22 h GMT).
Ce dispositif transitoire "consistera au rétablissement de l'autorité civile dans les entités territoriales décentralisées et déconcentrées qui sont déjà sécurisées et sous contrôle des Forces armées de la République démocratique du Congo", a-t-il dit. Ceci implique "la levée des restrictions constitutionnelles" des citoyens, notamment "la libre circulation des personnes et de leurs biens en mettant fin au couvre-feu", la liberté de "manifestation pacifique et de réunion", a-t-il ajouté. "Ceci est d'autant plus important que les différents acteurs engagés au processus électoral ont droit d'y participer pleinement et sans entrave."
Élections le 20 décembre
Cet allègement "progressif et graduel" de l'état de siège intervient à un peu plus de deux mois des élections présidentielle, législatives, provinciales et locales prévues le 20 décembre. Félix Tshisekedi est candidat à sa réélection.L'annonce du chef de l'État survient aussi alors que des pans de territoire du Nord-Kivu sont occupés depuis l'année dernière par la rébellion du M23. Après six mois de calme précaire, les combats ont repris début octobre contre les rebelles, provoquant de nouveaux morts et déplacements de population.
Dans son message, Félix Tshisekedi relève toutefois une "amélioration de la situation sécuritaire dans certaines zones des deux provinces concernées".
L'est de la République démocratique du Congo est en proie depuis près de 30 ans aux violences de groupes armés locaux et étrangers, hérités pour beaucoup des guerres régionales des années 1990-2000.
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