Un débat autour de la Constitution refait surface en RDC. Augustin Kabuya, Secrétaire Général de l'UDPS, a tenu des propos lors d'un meeting populaire ce weekend qui suscitent une vive polémique au sein de la classe politique et de la société civile, en évoquant la nécessité d'une révision de la Constitution.
Dans son intervention, Augustin Kabuya a plaidé en faveur d’une révision de la Constitution, estimant que celle-ci présente plusieurs lacunes. Selon lui, les cinq ans de mandat présidentiel ne sont pas effectifs. Une partie de cette durée a été consacrée, dit-il, aux négociations pour la formation du gouvernement. Et selon lui, cela réduit la durée réelle du mandat à environ trois ans.
Augustin Kabuya a également critiqué l’origine de la Constitution, affirmant qu’elle aurait été « élaborée par des étrangers », un argument qu’il utilise pour justifier son appel à une révision.
Ces déclarations ont rapidement été dénoncées par plusieurs organisations de la société civile et des opposants. Par exemple, l'ONG Justicia ASBL a réagi en accusant Augustin Kabuya de semer volontairement la confusion entre révision et changement de la Constitution. Ce qui, selon l’organisation, représente une violation de l’article 220, qui protège des dispositions intangibles, telles que la limitation des mandats présidentiels.
De son côté, le Président Tshisekedi a, en août dernier, nié toute intention de modifier la Constitution pour prolonger son mandat, affirmant : « Je n’ai jamais dit que je changerai la Constitution pour allonger la durée de mon mandat. Ce sont des dispositions immuables, et il faut consulter le peuple avant d’envisager toute modification. »
Dans son intervention, Augustin Kabuya a plaidé en faveur d’une révision de la Constitution, estimant que celle-ci présente plusieurs lacunes. Selon lui, les cinq ans de mandat présidentiel ne sont pas effectifs. Une partie de cette durée a été consacrée, dit-il, aux négociations pour la formation du gouvernement. Et selon lui, cela réduit la durée réelle du mandat à environ trois ans.
Augustin Kabuya a également critiqué l’origine de la Constitution, affirmant qu’elle aurait été « élaborée par des étrangers », un argument qu’il utilise pour justifier son appel à une révision.
Ces déclarations ont rapidement été dénoncées par plusieurs organisations de la société civile et des opposants. Par exemple, l'ONG Justicia ASBL a réagi en accusant Augustin Kabuya de semer volontairement la confusion entre révision et changement de la Constitution. Ce qui, selon l’organisation, représente une violation de l’article 220, qui protège des dispositions intangibles, telles que la limitation des mandats présidentiels.
De son côté, le Président Tshisekedi a, en août dernier, nié toute intention de modifier la Constitution pour prolonger son mandat, affirmant : « Je n’ai jamais dit que je changerai la Constitution pour allonger la durée de mon mandat. Ce sont des dispositions immuables, et il faut consulter le peuple avant d’envisager toute modification. »